Lecon 12_Se réformer : guérir les relations brisées _du 14 Septembre au 28 Septembre. 3eme trimestre 2013. REVEIL ET REFORME. Les commentaires d'Ellen White suivent la lecon presentee en versets avec des notes que precede parfois le sommaire d'un passage biblique important.
Amis,
Le Reveil va cetainement arriver cette fois-ci, et voici comment: Si nous nous demandons a Dieu de nus donner son Saint-Esprit et prions les uns pour les autres, meme pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas comfortables a l'Eglise, prions pour nos ennemis. C'est l'une des choses que Dieu ne refusera pas. Nous n'avons pas a nous demander si c'est sa volonte ou pas, c'est toujours sa volonte. Aussi simple que cela...
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En Francais
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Leçon 12 1er trimestre 2013
Sabbat après-midi, le 16 mars 2013
Se réformer : guérir les relations brisées
La première nouvelle du plan de la rédemption qui parvint à Adam était renfermée
dans la sentence prononcée sur Satan au Paradis: « Et je mettrai de l'inimitié entre toi et
la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu la blesseras au
talon ». Cette sentence, prononcée devant nos premiers parents, contenait pour eux une
promesse. Tout en prédisant une guerre entre l'homme et Satan, elle déclarait que la
puissance du grand adversaire serait finalement abattue. Debout comme des criminels
devant leur juge, Adam et Eve attendaient le verdict qui devait les condamner non
seulement à une vie de labeur et de douleur, mais aussi à retourner dans la poussière. Ils
entendirent alors ces paroles qui firent naître dans leurs coeurs une espérance consolante:
s'ils devaient souffrir de la puissance de leur grand ennemi, ils entrevoyaient cependant
une victoire finale.
Signs of the Times, November 4, 1908, § 8; Patriarches et prophètes, p. 44.
Dimanche, le 17 mars 2013
De la relation brisée à l’amitié
Dans cette première prophétie contenue dans les Ecritures se trouve une allusion à
la rédemption. Quoiqu’une partie du jugement concernait le serpent, elle fut prononcée
devant nos premiers parents. Elle doit donc être considérée comme une promesse. Bien
qu’elle annonce un conflit entre Satan et l’homme, elle déclare que la puissance du
grand adversaire sera finalement brisée.
Adam et Eve se tenaient comme des criminels devant leur Dieu pendant la sentence
que leur transgression avait entraînée. Mais avant qu’ils n’entendent évoquer les épines
et les ronces, la peine et l’angoisse qui seraient leur sort et la poussière vers laquelle ils
retourneraient, ils entendirent les paroles qui inspirèrent de l’espoir pour eux. Quoiqu’ils
doivent souffrir de la puissance de leur adversaire, ils pouvaient voir au-delà, vers la
victoire finale.
Dieu déclare : « Je ferai inimitié. » Cette inimitié est placée d’une façon
surnaturelle, et n’est pas entretenue naturellement. Quand l’homme pécha, sa nature
devint mauvaise, et il fut en harmonie et non en contraste avec Satan. Le grand
usurpateur ayant réussi à séduire nos premiers parents comme il avait séduit les anges,
comptait sur le fait de s’assurer leur allégeance et leur coopération dans toutes ses
entreprises contre le gouvernement du ciel. Il n’y avait pas d’inimitié entre lui et les
anges déchus. Quelle que soit la discorde qui existait entre eux, tous étaient unis comme
par des liens d’acier, dans leur opposition et leur haine contre Dieu. Mais quand Satan
entendit que la descendance de la femme écraserait la tête du serpent, il sut que,
quoiqu’il ait réussi à dépraver la nature humaine, et à l’assimiler à la sienne, par quelque
procédé mystérieux Dieu restaurera la puissance perdue par l’homme, et le rendrait
capable de résister et de vaincre son conquérant.
C’est la grâce que Christ implante dans l’âme qui crée l’inimitié contre Satan. Sans
cette grâce l’homme continuerait d’être le captif de Satan, un serviteur toujours prêt à
accomplir ses ordres. Un nouveau principe dans l’âme crée un conflit là où
précédemment il y avait paix. La puissance que Christ impartit, rend l’homme capable
de résister au tyran et à l’usurpateur. Quand un homme est considéré comme abhorrant
le péché au lieu de l’aimer, quand il résiste et vainc ces passions qui ont eu la
domination sur lui, on voit l’opération d’un principe qui vient pleinement d’en haut. Le
Saint-Esprit doit être constamment imparti en l’homme, ou il n’est pas en mesure de
résister contre les puissances des ténèbres. Review and Herald, July 18, 1882, § 2-5.
Lorsque, selon les instructions qu'il avait reçues de Dieu, Adam présenta une
offrande pour son péché, ce fut pour lui une expérience douloureuse. De sa propre main,
il dut ôter à un être vivant une vie que Dieu seul pouvait donner, et offrir un holocauste
pour sa faute. Pour la première fois, il était confronté à la mort. En regardant l'innocente
victime égorgée, souffrant les douleurs de l'agonie, il devait voir par la foi le Fils de
Dieu, que cette victime préfigurait, et qui mourrait en sacrifice pour l'homme.
Cette offrande rituelle, prescrite par Dieu, devait rappeler constamment à Adam le
souvenir de son péché et la nécessité de s'en repentir. En tuant l'animal, Adam éprouva
un sentiment plus vif et plus profond de la gravité d'une faute qui ne pouvait être expiée
que par la mort du bien-aimé Fils de Dieu. Il était émerveillé de la bonté infinie et de
l'amour incomparable de celui qui consentait à offrir une telle rançon pour sauver le
pécheur. En égorgeant l'innocente victime, il avait l'impression de verser de sa propre
main le sang du Christ. Il savait que s'il était resté fidèle au Seigneur et à sa sainte loi,
aucun animal ni aucun homme n'aurait dû mourir. Quoi qu'il en soit, ces sacrifices, en
préfigurant la grande et parfaite offrande du Fils de Dieu, permettaient à Adam
d'apercevoir une lumière d'espérance qui dissipait les ténèbres de son avenir incertain, et
lui procurait un encouragement au milieu de sa détresse et de son désespoir.
The Story of Redemption, p. 50; L’Histoire de la rédemption, pp. 46, 47.
Lundi, le 18 mars 2013
De la condition d’esclave à celle de fils
Ce pouvoir qui agit dans la nature agit aussi dans l'homme. Ces grandes lois qui
régissent l'étoile et l'atome gouvernent aussi la vie de l'homme. Ces lois qui règlent les
battements du coeur assurant au corps la vie proviennent de la toute-puissante
intelligence qui dirige l'âme. C'est de Dieu qu'émane toute vie. C'est de lui seul que
procède tout acte authentique. Pour chacune de ses créatures, les conditions sont les
mêmes : une vie qui vient de Dieu, une vie en accord avec la volonté divine.
Transgresser ces lois, physiques, intellectuelles et morales, c'est rompre avec l'ordre de
l'univers, c'est introduire la discorde, l'anarchie et la ruine.
Child Guidance, p. 55; Éducation, pp. 111, 112.
«Dieu créa l'homme à son image». Il n'y a pas de mystère dans cette expression.
Elle ne donne nullement lieu de supposer que l'homme n'est que le dernier échelon d'une
lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie
animale ou végétale. Cette théorie annule l'oeuvre grandiose du Créateur. On a tellement
à coeur, aujourd'hui, d'ôter à Dieu sa souveraineté sur l'univers, que l'on dépouille
l'homme de sa divine origine. Celui qui avait semé dans l'espace les mondes étoilés, qui
avait donné leur coloris aux fleurs des champs, qui avait orné la terre et les cieux des
merveilles de sa puissance, voulut couronner son oeuvre glorieuse en lui donnant un
gérant. Il créa alors un être digne de la main qui lui donnait la vie. La généalogie de
notre race, telle que nous la donne le volume inspiré, ne la fait pas remonter à une
succession d'infusoires, de mollusques et de quadrupèdes se transformant peu à peu: elle
la fait remonter au Créateur. Bien que tiré de la poudre de la terre, Adam était cependant
«fils de Dieu». Conflict and Courage, p. 11.
Aux origines, le chef de chaque famille était considéré comme le responsable et le
sacrificateur de son propre foyer. Puis, à mesure que la race humaine se multipliait sur
la terre, certains hommes furent désignés par Dieu pour accomplir ce rite solennel des
sacrifices en faveur du peuple. Le sang de l'animal devait représenter dans l'esprit des
pécheurs le sang de Jésus. La mort de la victime devait être pour tous une preuve que le
salaire du péché, c'est la mort. Par ce sacrifice, le pécheur reconnaissait sa faute et
manifestait sa foi, dans la perspective du grand et parfait sacrifice du Fils bien-aimé de
Dieu que les offrandes d'animaux préfiguraient. Sans l'expiation accomplie par le Christ,
l'homme ne pourrait pas recevoir de Dieu la bénédiction et le salut. L'Eternel défendait
jalousement l'honneur de sa loi. La transgression de cette loi avait causé une redoutable
séparation entre Dieu et l'humanité. Signs of the Times, January 30, 1879, § 19 ;
L’Histoire de la rédemption, p. 47.
Toutes les créatures ne vivent que grâce à la volonté et à la puissance de Dieu. Elles
vivent dans un état de dépendance à l'égard de la vie divine. Depuis le séraphin le plus
élevé jusqu'à l'être animé le plus humble, tous sont alimentés par la source de la vie.
The Desire of Ages, p. 785; Jésus-Christ, p.787.
Mardi, le 19 mars 2013
De la comparaison à la complémentarité
Dès que le péché apparut, il y eut un Sauveur. Le Christ savait qu'il devrait souffrir.
Néanmoins, il devint le substitut de l'homme. Dès le péché d'Adam, le Fils de Dieu se
porta lui-même garant de la race humaine.
Pensez un peu à ce que cela a coûté à Christ d’abandonner les cours célestes, et de
prendre Sa position à la tête de l’humanité. Pourquoi fit-Il cela ? Parce qu’Il était le seul
qui pouvait racheter la race déchue. Il n’y avait pas un être humain dans le monde qui
était sans péché. Le Fils de Dieu descendit de Son trône céleste, et posa Son vêtement et
Sa couronne royale, revêtit Sa divinité de l’humanité. Il est venu pour mourir pour nous,
pour reposer dans la tombe comme les êtres humains doivent le faire, et pour être
ressuscité pour notre justification. Il est venu pour se familiariser avec toutes les
tentations par lesquelles l’homme est assiégé. Il sortit de la tombe et proclama sur le
sépulcre ouvert de Joseph : « Je suis la résurrection et la vie. » Celui qui était égal à
Dieu passa par la mort en notre faveur. Il goûta la mort pour chaque être humain, de
telle sorte que par Lui chacun puisse être participant de la vie éternelle.
In Heavenly Places, p. 13.
« La grâce soit avec vous. » Nous devons tout à la grâce gratuite offerte par Dieu.
La grâce dans l’alliance a permis notre adoption. La grâce dans le Sauveur a effectué
notre rédemption, notre régénération et notre exaltation à être héritiers avec Christ. Ce
n’est pas parce que nous l’avons d’abord aimé que Dieu nous a aimés, mais « alors que
nous étions encore pécheurs » le Christ est mort pour nous… Quoique par notre
désobéissance nous avons mérité la condamnation de Dieu, Il ne nous a cependant pas
abandonnés, nous laissant accrochés à la puissance de l’ennemi. Des anges célestes
combattent pour nous, et en coopérant avec eux, nous pouvons être victorieux sur les
puissances du mal.
Nous n’aurions jamais appris le sens de ce mot "grâce" si nous n’avions pas chuté.
Dieu aime les anges qui n’ont pas péché, qui accomplissent Son service et sont
obéissants à tous Ses commandements ; mais Il ne leur donne pas la grâce. Ces êtres
célestes ne savent rien de la grâce ; ils n’en ont jamais eu besoin, car ils n’ont jamais
péché. La grâce est un attribut de Dieu accordé à des êtres humains qui ne la méritent
pas. Nous ne l’avons pas recherchée nous-mêmes, mais elle a été envoyée à notre
recherche.
Dieu se réjouit d’accorder cette grâce sur tous ceux qui la désirent, non pas parce
que nous en sommes dignes, mais parce que nous en sommes si complètement indignes.
Notre besoin est la qualification qui nous donne l’assurance que nous recevrons ce don.
Review and Herald, October 15, 1908, 2-4.
Mesurez la corde, si vous le pouvez, qui a été descendue du ciel pour élever
l'homme. La seule estimation que nous pouvons vous donner de la longueur de cette
corde est de vous faire considérer le Calvaire.
L'homme déchu ne pourrait avoir une place dans le paradis de Dieu sans l'Agneau
offert depuis la fondation du monde. Alors n'exalterons-nous pas la croix du Christ?…
Our High Calling, p. 45.
Qui peut sonder le mystère des souffrances du Christ dans le jardin de Gethsémané,
lorsqu’il sentit tomber sur lui tout le poids des péchés du monde? Il ressentit si vivement
la culpabilité du péché que pendant un moment la coupe trembla entre ses mains, et que
le ciel tout entier entendit le cri d’agonie : “Mon Père, s’il est possible, que cette coupe
s’éloigne de moi!” Matthieu 26 :39. “Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la
tienne.” Luc 22 :42.
Tenez-vous devant la croix du Calvaire et tirez-en la leçon du coût de la
rédemption. Le coeur brisé, le saint Homme de douleurs cloué sur la croix regarde à
Dieu et s’écrie : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” Matthieu
27 :46. Les anges du ciel sympathisent avec leur Chef bien-aimé. C’est avec joie qu’ils
auraient abandonné leurs rangs pour se précipiter à son secours. Mais cela n’entrait pas
dans les plans de Dieu. Notre Sauveur fut seul à fouler au pressoir, et nul homme
d’entre les peuples n’était avec lui.
Le plan de la rédemption fut établi pour mettre le salut à la portée des pécheurs. Le
Christ a réalisé son projet. Sa mort a apporté la vie éternelle à tous ceux qui
l’accepteront pour leur Sauveur personnel. Mais beaucoup, beaucoup de ceux pour le
salut desquels il est mort, refusent de lui accorder leur loyauté. Le monde devient vite
tel qu’il était avant le déluge. The Upward Look, p. 223; Levez vos yeux en haut, p. 215.
Mercredi, le 20 mars 2013
Des querelles au pardon
La souffrance physique ne fut qu’une petite partie de l’agonie du Fils bien aimé de
Dieu alors qu’Il était cloué à la croix. Les péchés du monde étaient sur Lui, de même
que le sens de la colère de Son Père contre le pécheur, alors qu’Il souffrait la pénalité de
la loi. Ce sont ces éléments qui ont écrasé Son âme divine. Ce fut le fait que Son Père
cacha Son visage, un sentiment que Son propre cher Père L’avait abandonné alors qu’Il
buvait la coupe que le pécheur méritait tant, qui ont amené Son âme au désespoir. La
séparation que le péché créée entre Dieu et l’homme fut mesuré et profondément
ressenti par l’Homme innocent et souffrant du Calvaire. Il était oppressé par les
puissances des ténèbres et n’avait pas un rayon de lumière pour illuminer l’avenir. Son
agonie mentale à ce moment fut si grande que l’homme ne peut en avoir qu’une petite
conception.
Dans Son dernier conflit, Jésus a ressenti la puissance de Satan, qui se déclarait
supérieur en force au Fils de Dieu. Il suggérait que Dieu avait abandonné Son Fils, que
ce Dernier ne bénéficiait plus de la faveur divine, mais qu’Il était maintenant dans les
mains de Son grand ennemi. Le Christ ne se relâcha pas devant Son ennemi qui le
torturait, même dans Sa plus amère angoisse. Des légions de mauvais anges étaient
autour de Lui ; mais les saints anges reçurent l’ordre de ne pas rompre leurs rangs et de
ne pas engager la bataille avec l’adversaire agressif. Ils ne reçurent pas la permission de
soutenir l’esprit angoissé du supplicié divin. Ce fut dans cette terrible heure de ténèbres,
la face de Son Père cachée, entouré des légions de mauvais anges, les péchés du monde
pesant sur Lui, que, agonisant, Ses lèvres exsangues prononcèrent les paroles : « Mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Quand l’expiation est correctement visualisée, quand nous prenons conscience du
grand prix qui a été payé pour sauver l’homme pécheur de la mort éternelle, le salut des
âmes sera ressenti comme étant d’une valeur infinie. En comparaison avec la valeur de
la vie éternelle, tout le reste devient insignifiant. Mais combien les conseils de notre
Sauveur plein d’amour ont été méprisés. Dans de nombreux cas les penchants du coeur
sont portés vers le monde. Les intérêts égoïstes ferment la porte devant le Fils de Dieu.
Une hypocrisie et un orgueil vain, l’égoïsme et l’amour du gain, l’envie, la malice et la
passion ont tellement rempli le coeur, que Christ n’a plus de place.
Nous devrions avoir une vision de la vie, des souffrances et de la mort du Fils de
Dieu beaucoup plus vaste, grande et profonde. Il fut éternellement riche ; et pourtant Il
devint pauvre en notre faveur, afin que par Sa pauvreté nous puissions devenir riches. Il
fut revêtu de lumière et de gloire, entouré des phalanges des anges célestes attendant
d’exécuter Ses commandements ; et pourtant Il revêtit notre nature et vint pour
séjourner au milieu des pécheurs. The Bible Echo, January 1, 1887, § 9-11.
Oh, y a-t-il jamais eu souffrances et douleurs comme celles endurées par le Sauveur
mourant! C'était le sens du déplaisir de Son Père qui rendit Sa coupe si amère. Ce n'était
pas la souffrance physique qui mit un terme rapide à la vie de Christ sur la croix. C'était
le poids écrasant des péchés du monde, et un sens de la colère de Son Père qui a brisé
Son coeur. La gloire et la présence réconfortante du Père l'avaient abandonné, et le
désespoir écrasait le lourd poids de ténèbres pesant sur Lui. Et c’est ainsi que Ses lèvres
tremblantes et pâles s’écrièrent dans son angoisse: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné?" (Matt. 27:46b) Signs of the Times, August 21, 1879, § 16.
Jeudi, le 21 mars 2013
De la rancœur à la restauration
Le changement de coeur, représenté par la nouvelle naissance, ne pourra intervenir
que par l'action effective du Saint-Esprit. Lui seul peut nous purifier de toute impureté.
S'il est autorisé à pétrir et à modeler nos coeurs, nous serons capables de discerner le
caractère du royaume de Dieu, et de réaliser la nécessité du changement qui doit
s'opérer avant que nous n'ayons accès à ce royaume. La fierté et l'amour de soi résistent
à l'Esprit de Dieu ; chaque inclination naturelle de l'âme s'oppose à passer du sentiment
de l'importance de soi et de la fierté, à la douceur et à l'humilité du Christ. Mais si nous
voulons fouler le chemin qui mène à la vie éternelle, nous ne devons pas prêter l'oreille
aux murmures du moi. Dans l'humilité et la contrition, nous devons implorer notre Père
céleste : « Ô Dieu ! Crée en moi un coeur pur, renouvelle en moi un esprit bien
disposé. » (Psaumes 51.12.) Tandis que nous recevons la lumière divine, et que nous
coopérons avec les intelligences célestes, nous « naissons de nouveau », libérés de la
souillure du péché par la puissance du Christ.
Ye Shall Receive Power, p. 24; Vous recevrez une puissance, p. 24.
Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont
passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles ». (2 Cor. 5.17)
Par la puissance du Christ, les pécheurs ont brisé les chaînes de leurs habitudes
coupables; ils ont renoncé à leur égoïsme. Le profane est devenu respectueux; l'ivrogne,
tempérant ; le débauché, vertueux. Les âmes qui portaient l'empreinte de Satan ont été
transformées à l'image divine. Ce changement est, par lui-même, le miracle des
miracles. Opéré par la Parole, il représente un de ses plus profonds mystères. Il nous est
impossible de le comprendre. Nous pouvons seulement croire, comme le déclare
l'Ecriture, que le Christ est devenu en nous « l'espérance de la gloire » (Col. 1.27) …
Il faut que le chrétien renonce à tout ce qui pourrait l’empêcher de poursuivre sa
marche ascendante, à tout ce qui le ferait dévier de son étroit sentier, qu’il fasse preuve
dans sa vie quotidienne de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience,
d’amour pour le Christ.
Nous avons grand besoin d'une vie plus pure, plus noble, plus élevée. Nous
pensons trop au monde et pas assez au royaume des cieux.
Dans les efforts qu'il tente pour atteindre l'idéal divin, le chrétien ne doit pas se
laisser aller au désespoir, car la perfection morale et spirituelle par la grâce et la
puissance du Christ est promise à tous. Jésus est la source de la puissance et la fontaine
de la vie. The Acts of the Apostles, pp. 476-478; Conquérants pacifiques, pp. 422-424.
Alors que le monde tout entier bénéficie du soin de Dieu, et que les anges ont pour
mission de servir dans toutes ses parties, l’église reste l’objet spécial de l’amour et du
soin de Dieu. Dans l’église, Il démontre miséricorde et amour, attirant les hommes à
Lui. Par la grâce de Christ une transformation étonnante prend place dans le coeur
corrompu des hommes. L’oeuvre accomplie dans le caractère par la grâce de Christ est
une oeuvre plus grande qu’un miracle sur un corps humain. La vieille nature charnelle
meurt et une nouvelle créature apparaît selon la similitude du Christ. Devant cette oeuvre
puissante les anges observent et se réjouissent. Ils voient que sur cette terre maudite par
le péché le Christ a Son école de transformation. Il prend les enfants ignorants vivant
dans les ténèbres et la colère, et les amène à devenir des sujets de bonne volonté qui se
tiennent à Ses pieds pour apprendre de Lui. Ainsi ils peuvent devenir collaborateurs
avec Dieu ; ils peuvent se charger du joug de Christ et porter Son fardeau, identifiant
leurs intérêts avec les intérêts et les réjouissances du ciel. Son objectif final est une
armée d’ouvriers bien formée, bien disciplinée, auprès de laquelle Il peut déposer Ses
biens, et leur faire confiance qu’ils rapporteront Ses talents améliorés et multipliés. A
ceux-ci Il pourra dire à la fin : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. … Entre dans la joie
de ton Maître. » Review and Herald, December 19, 1893, § 11.
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