LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, September 4, 2013

Lecon 10_Se réformer : Désirer croître et changer_du 30 Aout au 1er Septembre. 3eme trimestre 2013. REVEIL ET REFORME. Les commentaires d'Ellen White suivent la lecon presentee en versets avec des notes que precede parfois le sommaire d'un passage biblique important.

Amis,

   Le Reveil va cetainement arriver cette fois-ci, et voici comment: Si nous nous demandons a Dieu de nus donner son Saint-Esprit et prions les uns pour les autres, meme pour ceux avec lesquels nous ne sommes pas comfortables a l'Eglise, prions pour nos ennemis. C'est l'une des choses que Dieu ne refusera pas. Nous n'avons pas a nous demander si c'est sa volonte ou pas, c'est toujours sa volonte. Aussi simple que cela...

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CETTE VIDEO PEUT ETRE MONTREE A VOS EGLISES, PARQU'ELLE EST DE PLUS EN PLUS IMPORTANTE POUR CES LECONS. SOYEZ PATIENTS ET ATTENDEZ DE COMPRENDRE TOUS LES ASPECTS ET TOUTES LES CONNECTIONS POUR APPRECIER LA PUISSANCE ET L'ATTENTION DE DIEU, A PART LES IMAGES EXTRAORDINAIRES.


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En Francais




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Maggie Blanchard chante et glorifie Dieu pour te reconforter et raffermir ta foi:
http://www.youtube.com/watch?v=WoSDIs7vfxM&list=PL2B0509AB1BA7DB8Bhttp://www.youtube.com/watch?v=n5VnFVpcA_o

http://www.youtube.com/watch?v=tZZe46FbUZo&list=PL6E30CD5E9C9F5842

Le Groupe Exo chante et glorifie Dieu pour t'exhorter et t'encourager dans la foi:
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Leçon 10 3ème trimestre 2013
 
Sabbat après-midi, le 31 août 2013
 
Se réformer : Désirer croître et changer
 
Alors que nous méditons sur le caractère de Jésus, notre coeur est attiré par l’amour, le
désir s’éveille de devenir comme Celui que nous aimons, et, en contemplant, nous
sommes changés. Quand Christ demeure dans le coeur, toute la nature est transformée.
Chaque élément impur est banni du temple de l’âme. La luxure, les basses passions, les
pensées impures, l’orgueil, les affections désordonnées, la rancoeur, les représailles, la
convoitise, la jalousie, toutes ces choses ne sont plus tolérées ; et ce que, par le passé, nous
aimions, maintenant nous le haïssons ; car nous devenons de nouvelles créatures en Jésus-
Christ. L’Esprit de Christ, l’amour de Christ, adoucit le coeur, contrôle l’âme et élève les
pensées et les désirs vers Dieu et vers le ciel.
Signs of the Times, January 13, 1888, § 11.
 
Dans le concile du ciel il a été décidé par quels moyens et méthodes la grâce de Christ
se révèlera efficace pour sauver l’individu. Il est clair que, à moins que le pécheur ne
consente à être attiré, à moins qu’il ne coopère avec les agents divins, l’objectif ne sera
pas atteint. L’oeuvre doit être faite avec unité. Le divin et l’humain doivent travailler
ensemble, et le pécheur doit dépendre de la grâce, alors qu’il rend une obéissance
volontaire aux injonctions de l’Esprit de Dieu. « Accomplissez votre salut avec crainte et
tremblement ; car c’est Dieu qui accomplit en vous le vouloir et le faire selon son bon
plaisir. » Signs of the Times, February 12, 1894, § 3.
 
 
 
Dimanche, le 1er septembre 2013
 
La grâce pour croître
 
Le disciple Jean acquit cet amour divin. L’influence régénératrice du Saint-Esprit
renouvelait son coeur. Il se mit sous le pouvoir de l’amour de Christ, et la connaissance de
cet amour éveilla une profondeur d’affection qui, en pénétrant dans son coeur,
accomplissait une transformation de caractère. La chaude affection de Jean n’était pas la
cause de l’amour de Christ pour lui. Le Sauveur l’avait aimé avant que cette affection
n’existe ; mais la bonté imméritée de son Seigneur avait éveillé l’amour dans le coeur du
disciple.
 
Le caractère naturel de Jean comportait aussi des imperfections. Il était impétueux et
ne supportait pas les blessures. Quand les Samaritains refusèrent d’accueillir son Seigneur
parce qu’Il favorisait les Juifs plus qu’eux, Jean voulut que l’insulte reçoive une
rétribution immédiate. Son esprit était agité par la vengeance, et il dit à son Maître : «
Veux-tu que nous commandions au feu de descendre du ciel et les consume comme Elie le
fit ? » Jésus regarda Jean et dit : « Ne sais-tu pas quel esprit t’anime ? Car le Fils de
l’homme n’est pas venu pour détruire mais pour sauver les hommes. »…
 
L’opinion prévalente que Jean était naturellement d’un caractère miséricordieux et
ouvert s’avère, par l’étude de sa vie, être faux. Il avait de hautes ambitions d’être le
premier dans le royaume de Christ. Il avait fait un reproche cinglant à quelqu’un qui
chassait les démons au nom de Jésus, parce qu’il ne faisait pas partie de leur groupe. Il
avait des traits de caractère très forts, non pas faibles ou vacillants, mais sûr de lui et
ambitieux pour obtenir les honneurs. Jésus enseigna la leçon nécessaire de l’humilité et de
la patience. Il manifesta, en contraste à l’esprit violent de Jean, une considération calme et
de la patience. Jean apprit beaucoup à l’école de Christ. Alors que le caractère de cet Etre
divin se manifestait à lui, il vit sa propre déficience et s’humilia en prenant conscience. La
force et la patience, la puissance et la tendresse, la majesté et la miséricorde qu’il
contempla dans la vie journalière du Fils de Dieu, remplirent son âme d’admiration et
d’amour. Son tempérament vindicatif et ambitieux céda à la puissance façonnante de
l’Esprit de Christ. Il se fixa comme objectif d’imiter ce modèle si aimable et il devint
comme Celui qui est doux et humble de coeur.
Signs of the Times, January 13, 1888, § 7, 8, 10.
 
La vie de Jésus, présentant la douceur, l'humilité et l'amour comme des éléments
essentiels pour se développer dans la grâce et être apte à travailler dans son oeuvre, furent
pour Jean d'une incontestable valeur. Il profitait de chacune de ces leçons et s'efforçait de
vivre constamment en harmonie avec le divin modèle. Il finit par apprécier non le faste et
la puissance terrestres, mais « la gloire du Fils unique venu du Père, pleine de grâce et de
vérité». The Acts of the Apostles, p. 544; Conquérants pacifiques, p. 485.
 
Le mauvais caractère, la rancoeur, l’esprit de critique, faisaient partie du caractère du
disciple bien-aimé. Mais jour après jour, en contraste avec son propre caractère violent, il
contemplait la tendresse et la patience de Jésus. Il écoutait Ses leçons d’humilité et de
patience. Il ouvrit son coeur aux influences divines, et devint non seulement un auditeur
mais aussi un acteur des paroles du Sauveur. Le moi se cacha en Christ. Il apprit à porter
Son joug et Son fardeau. Pour lui les ténèbres s’étaient dissipées, et la vraie lumière brilla.
Quel privilège pour ceux qui, pendant trois ans, furent en contact journalier avec cette
Vie divine d’où s’écoulait une impulsion vivante qui bénissait le monde. Mieux que tous
ses compagnons, Jean s’abandonna à la puissance de cette vie merveilleuse. Il déclare :
« La vie fut manifestée et nous l’avons vue et nous portons témoignage et nous vous
montrons que la vie éternelle qui était avec le Père nous fut révélée. » « De sa plénitude
nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »
 
La nature de Jean aspirait à l’amour, à la sympathie et à l’amitié. Il se tenait tout près
de Jésus, s’asseyait à Son côté, se penchait sur Sa poitrine. Comme une fleur absorbe le
soleil et la rosée, ainsi il buvait la lumière et la vie divine. En adoration et amour il
contemplait le Sauveur jusqu’à ce que la similitude de Christ et la relation intime avec Lui
deviennent son grand désir, et que dans son caractère se réfléchisse le caractère de son
Maître. Signs of the Times, March 8, 1905, § 4-6.
 
 
 
Lundi, le 2 septembre 2013
 
La liberté de choix
 
Elle [la sanctification] n'est possible que par la foi en Jésus-Christ et par la puissance
de l'Esprit habitant dans le coeur. L'apôtre Paul adresse aux croyants cette exhortation: «
Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; ... car c'est Dieu qui produit en vous
le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ». Philippiens 2 :12, 13. Le chrétien connaît les
sollicitations du péché, mais il lui fait constamment la guerre. Et, grâce au secours du
Sauveur, la faiblesse humaine s'unit à la puissance divine et le croyant s'écrie: « Grâces
soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ».1
Corinthiens 15 :57.


Les Ecritures montrent clairement que l'oeuvre de la sanctification est progressive.
Cette oeuvre ne fait que commencer quand, à sa conversion, l'homme a trouvé la paix par
le sang de l'expiation. Désormais, il ne visera à rien de moins qu'à « la perfection » ; il
voudra atteindre la « mesure de la stature parfaite de Christ ». L'apôtre Paul disait:
« Je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je
cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ».
Philippiens 3 : 13, 14. Et les échelons de la sanctification sont énumérés comme suit par
l'apôtre Pierre : « Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la
science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la
piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. ... En faisant cela, vous ne broncherez
jamais ». 2 Pierre 1 : 5-10.
The Great Controversy, pp. 469, 470; La Tragédie des siècles, pp. 510, 511.
 
« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, mettez en oeuvre votre salut
avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore
maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire,
selon son bon plaisir. » (Phil. 2 :12,13)
 
« Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. » Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire que chaque jour vous devez vous méfier de vos propres efforts et de votre
propre sagesse. Vous devez craindre de parler à tort et à travers, craindre de suivre vos
propres impulsions, craindre que l’orgueil et l’amour du monde et la luxure de la chair
excluent la grâce précieuse que le Seigneur Jésus aspire à vous accorder.
L’action de l’homme, comme elle est indiquée dans le texte, n’est pas une oeuvre
indépendante qu’il accomplit sans Dieu. Sa dépendance tout entière est sous la puissance
et la grâce de l’Acteur Divin. Nombreux sont ceux qui se trompent ici, et prétendent que
l’homme doit réaliser sa propre individualité, libre de la puissance divine. Ce n’est pas
selon le texte. Un autre prétend que l’homme est libre de toute obligation, parce que Dieu
accomplit tout pour nous, à la fois le vouloir et le faire. Le texte signifie que le salut
dépend de la soumission de la volonté humaine à la volonté divine. … Le conflit le plus
difficile et le plus exigeant est d’abaisser sa volonté à la volonté de Dieu.
 
Une part est attendue de l’homme dans cette grande lutte pour la vie éternelle ; il doit
répondre à l’action du Saint-Esprit. Cela exigera une lutte pour rompre avec les forces des
ténèbres. Mais l’Esprit qui agit en lui l’accomplira. Cependant l’homme n’est pas un
instrument passif et indolent. On attend de lui qu’il bande chaque muscle dans la lutte
pour l’immortalité. Mais c’est Dieu qui supplée à cette efficience.
I
l y a une part des oeuvres de l’homme et une part des oeuvres de Dieu. … Avec ces
deux forces combinées, l’homme sera victorieux et recevra finalement une couronne de
vie. … Il tend chaque nerf et chaque muscle spirituels pour être vainqueur et conquérant
dans cette oeuvre. Il pourra ainsi obtenir le précieux don de la vie éternelle.
Our High Calling, p. 91.
 
 
 
Mardi, le 3 septembre 2013
 
Confiance et doute
 
Pierre était parfaitement sincère lorsqu'il se déclarait prêt à suivre le Seigneur en
prison et à la mort. Mais il ne se connaissait pas lui-même. Les circonstances allaient faire
éclore les germes du mal cachés dans son coeur ; à moins qu'il ne prenne conscience du
danger qui le menaçait, sa ruine éternelle en résulterait. Le Sauveur apercevait en lui un
amour du moi et une assurance qui contrebalanceraient même son amour pour le Christ.
Beaucoup d'infirmités, de péchés non déplorés, d'insouciance, de tendances non
sanctifiées, de dispositions à s'exposer sans nécessité à la tentation, s'étaient manifestés
dans son expérience. Par son avertissement solennel, le Christ l'invitait à sonder son coeur.
Pierre avait besoin de se défier de lui-même et de posséder une foi plus profonde en
Christ. S'il avait accueilli cet avertissement avec humilité, il aurait supplié le Berger du
troupeau de garder sa brebis. Alors qu'il avait risqué d'être submergé dans le lac de
Galilée, il avait crié : « Seigneur, sauve-moi » Matthieu 14.30, et le Christ lui avait tendu
la main. De même il eût été gardé cette fois encore s'il avait crié à Jésus : Sauve-moi de
moi-même. Mais Pierre avait l'impression que le Maître manquait de confiance en lui, et
cela lui paraissait une injustice. Scandalisé par ce doute, il s'obstina dans sa fausse
sécurité. The Desire of Ages, pp. 673, 674; Jésus-Christ, p. 678.
 
Pierre ne fut pas abandonné dans une situation désespérée. Le regard que Christ lui
avait donné apporta un rayon d’espérance au disciple qui avait erré. Il lut dans ce regret les
paroles : « Pierre, … parce que tu regrettes et que tu te repens, je te pardonne. » Alors que
Pierre passait par une si profonde humiliation, dans la lutte terrible avec les agents
sataniques, il se rappela des paroles de Christ. « J’ai prié pour toi, » et elles furent pour lui
une assurance précieuse.
 
Le soin de Christ pour Pierre fut la cause de sa restauration. Satan ne pouvait rien
faire contre l’intercession toute puissante de Christ. Et la prière que Christ offrit pour
Pierre Il l’offre en faveur de tous ceux qui sont humbles et contrits de coeur. Il est notre
Avocat par le Saint-Esprit. Devant le Père Il plaide pour la puissance et l’efficacité de Sa
Parole. Jean déclare. « Si un homme pèche, nous avons un avocat avec le Père, Jésus-
Christ le juste. »
 
Tout comme Pierre, nombreux sont ceux qui prétendent garder les commandements
de Dieu, mais en réalité déshonorent Dieu et font honte à leur meilleur Ami – Celui qui
peut les sauver en toutes circonstances. Mais le Seigneur restaurera tous ceux qui ont été
une honte par leur façon d’agir contraire à l’Ecriture.
The Youth’s Instructor, December 15, 1898, § 8-10.
 
Dans Sa façon d’agir avec Thomas, Jésus donne à Ses disciples une leçon concernant
la façon avec laquelle devraient être traités ceux qui ont des doutes concernant la vérité
religieuse, et qui entretiennent ces doutes. Il n’accabla pas Thomas de reproches, ni
n’entra dans une controverse avec lui ; mais, avec une condescendance et une tendresse
remarquables, Il se révéla à ce sceptique. Thomas avait adopté une position complètement
déraisonnable, en dictant les conditions de sa foi ; mais Jésus, par Son amour et Sa
considération généreux, rompit toutes les barrières que le disciple avait élevées. Une
discussion insistante convaincra rarement l’incrédulité, mais la placera plutôt dans une
position de défense, où elle trouvera de nouvelles raisons et de nouvelles excuses. Jésus,
révélé dans Son amour et dans Sa miséricorde comme le Sauveur crucifié, amènera un
grand nombre de lèvres précédemment indisposées à la confession de Thomas : « Mon
Seigneur et mon Dieu ! »
Brochure: Redemption: or the Resurrection of Christ and His Ascension, p. 40.




Mercredi, le 4 septembre 2013
 
Le désir de revenir au Père
 
Le Père céleste reçoit celui qui erre et qui se repent. Le Père est Celui contre lequel on
a péché. Et pourtant c’est Lui qui dans Sa compassion pleine de pitié et de pardon va à la
rencontre du fils prodigue. Il lui montre Sa grande joie que Son fils qu’il croyait mort de
toute affection filiale, est devenu conscient de son grand péché et de sa négligence, et est
revenu à son père, appréciant son amour et reconnaissant ce qu’il devait faire. Il savait que
le fils qui avait eu un comportement coupable maintenant se repentait et avait besoin de sa
pitié et de son amour. Ce garçon avait souffert. Il ressentait son besoin. Et il est venu vers
son père comme le seul qui pouvait suppléer à son grand besoin.
Brochure 159, p. 128.
 
Le jeune homme a fait confiance à l’amour de son père, et l’amour accomplit son
sauvetage. Aucun oeil désobligent ne se moquera de sa misère et de sa déchéance. Le père
prend le grand et riche manteau de ses propres épaules et en revêtit le corps décharné. Le
jeune homme repentant sanglote et déclare : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne suis pas digne d’être appelé ton fils. » Le père le tient tout près contre lui et l’amène
à la maison. Non pas comme un serviteur mais comme un fils de la maisonnée, honoré
avec ce qu’il ce qu’il y a de mieux qu’un foyer puisse offrir. Même les serviteurs le
respecteront et le serviront.
 
Le père déclara à ses serviteurs : « Amenez rapidement le meilleur vêtement, et
revêtez-le, mettez un anneau à sa main et des chaussures à ses pieds, apportez le veau gras,
et tuez-le ; et mangeons et réjouissons-nous ; car mon fil était mort, et il vit de nouveau ; il
était perdu et il est trouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. »
 
Dans sa jeunesse sauvage et dissolue. le fils prodigue considérait son père comme
étant sévère et dur. Combien maintenant sa conception de lui était complètement
différente ! C’est ainsi que le coeur trompé par Satan considère Dieu comme étant sévère
et exigeant. Sa loi est considérée comme une restriction sur le bonheur de l’homme, un
joug lourd à porter dont on se réjouit d’échapper.
 
Celui dont les yeux ont été ouverts par l’amour de Christ, contemplera un Dieu plein
d’amour et de compassion. Il n’apparaîtra pas comme un être tyrannique, exigeant, mais
comme un père qui aspire à prendre dans ses bras son fils repentant. Le pécheur s’écriera
avec le psalmiste : « Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion
de ceux qui le craignent. » (Ps. 103 :13).
 
Dans la parabole du père et de son fils on n’observe aucun reproche ou châtiment visà-
vis du prodigue du fait de son mauvais comportement ; le fils ressent que le passé est
pardonné et oublié – effacé à tout jamais. C’est ainsi en effet que Dieu dit au pécheur :
« J’efface tes transgressions comme un nuage, et tes péchés comme une nuée ; reviens à
moi, car je t’ai racheté. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en
disant ; connaissez l’Eternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus
grand dit l’Eternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur
péché. » (Es. 44 :22 ; Jér. 31 :34) Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme
d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne
se lasse pas de pardonner. » (Es. 55 :7) « En ces jours, en ce temps-là, dit l’Eternel, on
cherchera l’iniquité d’Israël, et elle n’existera plus, le péché de Juda, et il ne se trouvera
plus ; » (Jér. 50 :20a) General Conference Bulletin, Dec. 1, 1895, § 9-12.
 
 
 
Jeudi, le 5 septembre 2013
 
Agir par la foi
 
Jésus dit au malade: “Lève-toi, prends ton lit, et marche”. Il n’y avait aucune
assurance d’aide divine, aucune manifestation de puissance miraculeuse. Ce qui étonne
c’est que l’homme aurait pu répondre : « C’est impossible ! Comment puis-je m’attendre à
ce que je puisse utiliser mes membres qui n’ont pas obéi à ma volonté depuis 38 ans ? »
D’un strict point de vue humain, un tel raisonnement apparaîtrait incohérent. Le malade
aurait pu laisser place au doute, et perdre l’occasion offerte. Mais non ; sans se permettre
la moindre pensée de doute, il saisit cette unique opportunité. Alors qu’il tentait de faire ce
que Christ lui avait commandé, la force et la vigueur l’animèrent; il fut guéri. Lecteur,
votre esprit est-il rempli de doute et d’appréhension, tout en désirant recevoir la
bénédiction du Seigneur ? Cessez de poser des questions concernant Sa parole, et de
contester Ses promesses. Obéissez aux injonctions du Sauveur, et recevez la vigueur. Si
vous hésitez, et que vous attendez pour discutailler avec Satan, ou pour considérer les
difficultés et les improbabilités, l’occasion qui vous est offerte vous échappera, peut-être
pour toujours. Signs of the Times, July 15, 1886, 3, 4.
 
Vous serez constamment en danger aussi longtemps que vous n’aurez pas conscience
de la vraie force de la volonté. Vous avez beau tout croire et tout promettre, vos promesses
et votre foi seront sans valeur tant que vous n’aurez pas engagé votre volonté à croire et à
agir. Si vous combattez le combat de la foi de toutes vos forces, vous obtiendrez la
victoire. Ne vous fiez pas à vos sentiments, à vos impressions et à vos émotions, car ils ne
sont pas crédibles. Mais vous n’avez pas lieu de désespérer... Il vous appartient de
soumettre votre volonté à la volonté de Jésus Christ, et quand vous le ferez, Dieu
interviendra aussitôt et produira en vous le vouloir et le faire selon son bon plaisir. Votre
nature tout entière sera alors placée sous le contrôle de l’Esprit du Christ, et vos pensées
elles-mêmes lui seront soumises. Vous ne pouvez pas maîtriser vos impulsions et vos
émotions comme vous le souhaitez ; mais vous pouvez dominer votre volonté, et opérer
ainsi un changement complet dans votre vie. Si vous vous soumettez à la volonté du
Christ, votre vie sera cachée avec lui en Dieu et associée à la puissance qui est au-dessus
de toute principauté et de toute autorité. Vous disposerez de la force venant de Dieu... et
vous aurez accès à une lumière nouvelle, la lumière même de la foi vivante. Mais votre
volonté doit coopérer avec celle de Dieu.
Testimonies, vol. 5, pp. 513, 514 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol.2, p. 719.
 
Ceux qui reçoivent la vérité possèdent cette foi qui conduit à une action déterminée,
qui agit par amour et purifie l'âme. La vérité est donc un moyen de sanctification. Sa
puissance transformatrice se voit à travers le caractère. Quand elle est admise dans le
sanctuaire intime de l'âme, elle n'agit pas de façon superficielle en laissant le coeur
inchangé. Elle ne réveille pas davantage les émotions au point que l'homme en oublie sa
faculté de jugement ou sa volonté. Mais elle descend dans les profondeurs de la nature et
permet à l'être entier une action harmonieuse
Review and Herald, October 6, 1891, § 3 part; Vous recevrez une puissance, p. 169.


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