ESAIE 8:20 "A LA LOI ET AU TEMOIGNAGE, SI ON NE PARLE PAS AINSI, IL N'Y AURA POINT D'AURORE POUR LE PEUPLE." Applications et Temoignages Pour Partager avec Vos Amis de l'ECOLE DU SABBAT ANNEXE: Commentaires et/ou resumes des lecons de l'Ecole du Sabbat. TOUTES LES DIFFERENTES VERSIONS. ALLEZ SUR www.ssnet.org, CLIQUEZ SUR ADULT SS ET GLISSEZ LA SOURIS TOUT EN BAS POUR LES VERSIONS EN D'AUTRES LANGUES. VERSETS DE www.biblegateway.com. SOYEZ BENIS!!!
LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT
APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!
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Le passage étudié (1.28) souligne la triple mission que le créateur confie au premier couple : 1. Peupler la terre 2. Gérer les richesses de la planète 3. Régner avec sagesse sur le monde animal Le verbe kabash (dominer) apparaît 14 fois dans la Bible. Le plus souvent dans un contexte de violence ou de conquête (Jos 18.1). Ici, le mot ne sous-entend pas la destruction mais la démarche qui consiste à faire disparaître les obstacles qui pourraient empêcher le peuple de Dieu de vivre paisiblement sur la terre. Dans le récit de la création, le verbe a plutôt le sens de faire de la création un endroit paisible pour les hommes. Le verbe kabash évoque également la responsabilité qui incombe à un roi envers les nations qu’il gouverne (2 Sa 8.11). Soumettre le monde animal
Le verbe radah (soumettre) apparaît 22 fois dans la Bible. Il s’applique très souvent au roi (1 Ro 5.4 ; Ps 72.8) qui est sensé ne pas exploiter ses sujets ni abuser de son autorité. En fait, la meilleure traduction du verbe serait « gérer » ou « garder ». On découvre ainsi l’importance de la responsabilité que Dieu offre aux humains de s’occuper de la terre et du monde animal. Nous sommes appelés à devenir les gestionnaires de la création.
La Bible est-elle favorable à l’exploitation des ressources naturelles ou, au contraire, au développement durable ? Quelle sorte de « maîtres » sommes-nous ?
Bible et écologie
L’écologie est la « science des interactions entre espèces vivantes, ou entre chaque espèce et le milieu où elle vit ». Le croyant est un être moral qui considère que la vie est sacrée et vient de Dieu. « Car chez toi est la source de la vie » (Ps 36.10). Dès le commencement, Dieu invite l’homme à maintenir une relation de solidarité avec son environnement. Dieu n’a pas abandonné sa création après l’avoir achevée : « Tu as fondé la terre, elle subsiste » (Ps 119.89 Semeur). Dieu soutient la vie à travers les lois qu’il a lui-même promulguées. Mais il a besoin du concours de l’homme qu’il a établi gestionnaire de sa création.
« Le respect de la vie signifie le respect de l’objectif désigné initialement en rapport avec chaque forme de vie. Toute exploitation d’une plante ou d’un animal qui dépasse le but fixé par Dieu au commencement constitue un abus et une profanation de la vie. » (Miroslav Kis)
« L’homme n’est moral que lorsque la vie de la plante et de l’animal aussi bien que celle des humains lui est sacrée. »(Albert Schweitzer)
La Genèse, le texte des origines, montre que Dieu a établi un bio système précis et équilibré : a) Les plantes poussent et nourrissent les animaux b) Les fruits et les graines nourrissent les humains Aucune vie n’existe sans raison ni sans but. Aucune forme de vie n’est indépendante de l’autre. La Bible considère les êtres vivants et leur environnement comme une unité harmonieuse et partageant un destin commun. Elle souligne constamment l’étroite relation entre le comportement de l’homme et le sort réservé à la terre : l’homme entraîne son environnement dans sa chute (Ge 3.17). Même le déluge est la conséquence de la perversion et de la corruption du genre humain (Ge 6.13). Les prophètes signalent constamment que le mépris des lois divines régissant l’harmonie naturelle fait souffrir la nature (Es 24.3-6). Il est intéressant d’observer que la solidarité entre l’homme et son environnement est enseignée dans de nombreux textes de l’Ancien Testament. Ainsi, les animaux étaient, au commencement, des compagnons de l’homme (Ge 2.18-20). Si les lois étaient respectées, les bénédictions ne se répandaient pas seulement sur le peuple, mais aussi sur les animaux (Dt 28.4). Au contraire, si elles étaient transgressées, les maladies et les calamités affectaient aussi le bétail et les récoltes (Lé 26.22 ; Dt 28.18). Dieu avertit l’homme que la terre exploitée sans frein et privée du repos bienfaisant des jachères se venge (Lév 26.14- 35). Cependant, si l’homme suit les directives divines et respecte les lois de la nature, des bénédictions s’ensuivent (Dt 11.13-15).
La responsabilité d’Adam
Le récit des origines ne donne pas carte blanche à l’homme en ce qui concerne la gestion de son environnement. Le mot hébreu traduit par « soumettre » n’est nullement synonyme d’exploiter et d’opprimer. Au contraire, Dieu confie très clairement à l’homme la préservation de la nature (Ge 2.15). Adam est chargé de gérer la terre et non de la dépeupler en perdant le contrôle des éléments qui maintiennent son équilibre. Ainsi, après la chute, les difficultés de subsistance n’apparaissent pas comme étant la condition naturelle mais comme le résultat du non-respect des lois naturelles et des conseils divins. La détérioration de la nature est toujours associée à l’irresponsabilité humaine.
« Mon salut et ma transfiguration sont liés non seulement à ceux des autres hommes, mais à ceux des animaux, des plantes et des minéraux, à leur insertion dans le Royaume de Dieu, qui dépend de mes efforts créateurs. L’homme est le centre suprême de la vie universelle qui, tombée par sa faute, doit, à travers lui, se relever. » (Nicolas Berdiaef)
Le mal ne vient pas de la création mais de la liberté de l’homme utilisée en marge du projet de Dieu pour la domination possessive et non pour le service. Le monde se déséquilibre quand la domination se substitue au respect. L’homme apparaît donc, depuis la première page de la Bible, comme responsable de la création. Son autorité sur elle est avant tout spirituelle : il a pour mission d’humaniser le monde et d’y maintenir l’ordre en qualité de gestionnaire.
« Bons gérants : voilà ce que nous devrions être si nous voulons refléter et représenter l’image du Gouverneur de l’univers. » (Rudy Van Moere)
Valeur religieuse de la biodiversité
Le récit de la création insiste constamment sur le fait que Dieu créa les plantes et les animaux « selon leur espèce » (Ge 1.11,12,20,21,24,25). Le premier travail que Dieu confia à l’homme fut de reconnaître l’immense variété des créatures, en leur donnant des noms. Cela revient à reconnaître l’existence de chaque espèce et sa spécificité (Ge 2.19,20). Devant la proximité d’un cataclysme comme le déluge, Dieu charge Noé de la sauvegarde de toutes les espèces menacées d’extinction (Ge 6.19). Les êtres vivants ne sont pas de simples « ressources » à la disposition de l’homme. Ils doivent être protégés, non seulement parce qu’ils sont utiles à l’homme mais parce qu’ils sont des créatures de Dieu.
Rien n’appartient en propre à l’homme ; toutes choses demeurent la propriété de Dieu. Le jardin planté par Dieu en Eden enseigne que notre terre est un territoire sacré, un héritage reçu (Ps 37.34) qui n’est aucunement convertible en propriété de l’homme. Toute destruction est donc une automutilation, une forme de suicide, un attentat envers un bien qui n’appartient pas à l’humanité. Toute contamination de la nature représente donc un blasphème et un sacrilège.
« Toutes les menaces contre la vie sont des aspects divers de la même irresponsabilité avec laquelle les humains gaspillent les richesses essentielles de la terre et nos chances de survie. » (Roberto Badenas)
CONCLUSION Sans une dimension spirituelle le poussant à respecter le cosmos avant ses intérêts immédiats, l’homme s’écarte de sa vocation. Pour la Bible, le message est clair : on ne peut respecter le Créateur sans respecter ses créatures.
Michel Mayeur (inspiré de 2 articles de Rudy Van Moere et de Thomas Domanyi)
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L’environnement « La terre appartient à l’Éternel, et ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent. » (Psaume 24.1, OST)
Sommes-nous responsables ? Emily Helen Adams, Valley Center, Californie, États-Unis Sabbat INTRODUCTION Ps 24.1
Nous sommes sur les rives de l’Alaska. Une bouteille en plastique de boisson gazeuse, jetée peut-être sur la plage La Jolla en Californie, vient grossir le tas d’ordures qui se sont échouées sur les rives glaciales de l’île Saint-Laurent dans le nord de la mer de Béring*. L’Alaska, de même que d’autres régions nordiques, est vulnérable à la pollution venue d’ailleurs. Aujourd’hui, de plus en plus de gens se débarrassent de leurs ordures n’importe où, sans penser une seconde au tort que cela fait à l’environnement. Quand j’ai parlé de cette bouteille à l’une demes compagnes de dortoir, elle m’a dit : « Pauvres ours polaires ! » Ne devrions-pas, nous aussi, les plaindre ? Les animaux souffrent de nos habitudes négligentes. Etmalgré cemauvais traitement, la terre doit encore soutenir la totalité des besoins naturels. Les ours polaires méritent d’avoir un endroit où demeurer, eux aussi.
Un emploi insensé des ressources naturelles se retournera sûrement contre nous. Les scientifiques prédisent des pénuries de nourriture et d’eau dans un proche avenir. Ils nous recommandent d’écourter le temps passé sous la douche, d’acheter moins de nourriture, de conserver les ressources naturelles en recyclant beaucoup plus, et de réduire les transports en voiture. Une telle attitude non seulement réduirait la pollution, mais nous permettrait aussi de partager nos ressources naturelles avec des pays pauvres.
Le Grand canyon, la Grande barrière de corail, et même l’interminable désert du Sahara… Ne serait-il pas tragique de voir ces merveilles ruinées par des détritus ? Dieu a créé la terre pour que nous l’aimions et en prenions soin. En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes responsables d’être non seulement de bons citoyens, mais aussi de faire notre part en évitant de commander des mets à emporter, en recyclant, et en gardant propres nos lieux d’habitation. La terre est au Seigneur (Ps 24.1). Alors pourquoi refuserions-nous d’en prendre soin ? Engageons-nous à nous occuper de sonmonde et de ses trésors parce qu’il nous a assigné le rôle d’intendant. Les ours polaires méritent d’avoir un endroit où demeurer, eux aussi. L’environnement est un don de Dieu, nous sommes donc responsables de protéger ce don jusqu’à son retour. Cette responsabilité sera le sujet de cette semaine. ____________ * Fondation de la conservation de l’Alaska. « Toxic Pollution in Alaska ». http://www.akcf.org/_attachments/ pdf/events_amp_publications/acf_dispatch/acf_dispatc h_sum00.pdf (accès au site le 13 février 2009).
Une création idyllique (Gn 1-2.7 ; Mc 2.27.28 ; 3.4) « La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.» (Gn 1.2,3, LSG) Ainsi commença le miracle de la création. Ces six premiers jours de l’histoire de la terre reflétaient sa gloire et son amour. Le psalmiste dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. » (Ps 19.1, LSG) À maintes reprises, Dieu considéra son oeuvre et proclama que « cela était bon » (Gn 1.4,10, 12,18,21,25,31). La création atteignit son point culminant lors du sabbat, jour pour communier avec Dieu dans le monde naturel qu’il avait créé pour les humains. Le sabbat, comme la terre, a été créé pour notre bonheur. Il nous aide à mieux comprendre notre Créateur et Sauveur. Dieu a étendu le repos du sabbat non seulement aux humains, mais encore à toute sa création (Ex 23.10 -12).
Relations entre les humains et la terre(Gn 1.26,28 ; 2.18-24 ; Mt 25.34-46) La Genèse décrit la relation d’Adam et Ève avec le reste de la création au chapitre 2 : « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. » (v. 15, LSG). Le mot hébreu mishmar signifie « allégeance », « devoir », ou « responsabilité » (Nb 18.3-5, 8,9). Mishmar a la même racine que le mot utilisé dans Nombres 18 où Dieu décrit les soins que les Lévites doivent apporter au sanctuaire. À l’instar d’Adam qui avait reçu l’honneur de prendre soin de la terre, cette responsabilité constitue pour les Lévites un don précieux. Lamême responsabilité et le même privilège nous reviennent encore aujourd’hui. La terre est au Seigneur (Ps 24.1), mais Dieu nous a donné l’imposante responsabilité d’en prendre soin (Ps 8.6-8).
Les versets bibliques se rapportant à l’économat expliquent notre relation avec la terre. Jésus a abordé cette idée à travers plusieurs paraboles. Dans Matthieu 25.14-30, il raconte l’histoire d’un homme qui, avant de partir en voyage, a confié ses biens à ses serviteurs. L’homme qui a investi sagement l’argent de son maître et protégé ses intérêts a reçu davantage de responsabilités. En nous accordant différentes capacités et ressources, Dieu a indiqué que nous devrions faire notre possible pour être de bons économes de ces choses, et particulièrement de la terre (Lc 12.42-48).
Dans Matthieu 25.34-46, Jésus raconte l’histoire des brebis et des chèvres qui seront séparées en fonction de qu’elles ont fait pour les nécessiteux. Encore une fois, Jésus souligne l’idée d’une bonne administration des ressources qui nous ont été confiées.
Le péché qui gâche tout(Gn 3) Le péché est venu gâcher l’idéal divin. L’égoïsme nous pousse à utiliser la terre à outrance. Lorsqu’Adam et Ève virent qu’ils étaient nus, ils arrachèrent des feuilles de figuier pour s’en couvrir (Gn 3.7). Plus tard, Dieu sacrifia le premier animal et utilisa sa peau pour fabriquer des vêtements plus durables pour le couple déchu (Gn 3.21). Ainsi, la mort est une conséquence directe du péché.
La relation symbiotique que Dieu avait établie fut endommagée.
De futures implications du péché apparaissent dans lamalédiction divine après la décision fatale d’Ève. Dieu dit que le sol produirait des épines et que les humains ne mangeraient leur pain qu’à la sueur de leur front (Gn 3.17-19). La relation symbiotique que Dieu avait établie fut endommagée. Le peuple de Dieu continua d’exploiter la terre. Beaucoup plus tard, les Israélites abusèrent du pays que Dieu leur avait donné. Son commandement d’accorder un sabbat à la terre tous les sept ans fut mis de côté. Ce fut l’une des raisons pour lesquelles les Israélites furent emmenés en captivité (Jr 2.7). Ce n’est qu’à ce moment que le pays eut enfin son repos sabbatique (2 Ch 36.20,21).
L’exploitation de la terre non seulement endommage celle-ci, mais nuit à tout ce qui vit ici-bas. De nos jours, l’exposition au soleil, le smog, la pollution de l’eau, les produits chimiques dans nos aliments, et de nombreux autres problèmes environnementaux provoqués par les humains ont de quoi inquiéter.
La restauration Aussi longtemps que nous vivrons icibas, nous avons la responsabilité en tant que chrétiens de préserver la création au maximum.
Jésus recréera la terre à son retour (Ap 21.1) ; cependant, ceci ne veut pas dire que nous pouvons nous servir de cette excuse pour faire fi de notre responsabilité envers elle. Un jour viendra où Dieu récompensera ceux qui ont fait un bon travail, ce qui comprend certainement les soins prodigués à la terre (Ps 62.12). Mais ceux qui détruisent la terre seront punis (Ap 11.18).
Sur la nouvelle terre, l’idéal divin de la création se révèlera dans toute sa splendeur. Avec les séraphins, nous pourrons dire : « Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Es 6.3, LSG)
BRAINSTORMING 1. Quels changements pouvons-nous apporter dans notre vie quotidienne pour protéger la terre et en prendre soin ? 2. De quelles façons pouvons-nous voir encore l’amour et la puissance de Dieu se refléter dans une création gâchée par le péché ?
Aimer la terre, aimer Dieu Stephanie Honrada, Berrien Springs, Michigan, États-Unis Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE Gn 1-2.7 ; 2.18-24
« Lorsqu’elle sortit des mains du Créateur, la terre était d’une éclatante beauté. Sa surface était ondulée de montagnes et de collines, parsemée de lacs délicieux et arrosée de superbes fleuves. Mais ces collines et ces monts n’étaient pas, comme aujourd’hui, escarpés, raboteux, échancrés de précipices béants et de gouffres sans fond. Les aspérités et les âpres rugosités de la charpente terrestre étaient recouvertes d’un sol fécond, d’où s’échappait partout une luxuriante végétation. Pas de landes stériles, ni de fétides marécages. L’oeil ne rencontrait que gracieux arbustes et fleurs délicates. Les hauteurs étaient couronnées d’arbresmajestueux aux dimensions inconnues aujourd’hui. L’air, exempt de tout miasme, de toute infection, était pur et sain. Le paysage tout entier surpassait en beauté les jardins royaux les mieux entretenus1.»
« La nature et la révélation témoignent de concert en faveur de l’amour de Dieu. »
« La nature et la révélation témoignent de concert en faveur de l’amour de Dieu. Notre Père céleste est l’Auteur de la vie, de la sagesse et de la joie. Contemplez les merveilles de la nature ; constatez leur parfaite adaptation aux besoins et au bienêtre, non seulement de l’homme, mais aussi de tout être vivant. Le soleil et la pluie égayent et rafraîchissent la terre ; les montagnes, les mers, les plaines : tout nous parle de l’amour du Créateur. C’est Dieu qui subvient aux besoins quotidiens de toutes les créatures2. »
« En empruntant ses instructions à la nature, le Christ se servait de choses qu’il avait lui-même créées et auxquelles il avait communiqué ses qualités et sa puissance. Dans sa perfection initiale, toute la création était l’expression de la pensée de Dieu. Pour Adam et Ève, en Éden, la nature où ils puisaient leur instruction était remplie de la connaissance divine et la sagesse parlait aux yeux et pénétrait le coeur. Nos premiers parents communiaient ainsi avec Dieu dans ses oeuvres magnifiques. Mais dès qu’ils eurent transgressé la loi du Très- Haut, la gloire qui rayonnait de la face de Dieu se retira de la nature ; celle-ci perdit sa beauté et fut souillée par le péché. Elle conserva néanmoins de nombreux vestiges de samagnificence d’antan. Les leçons de choses offertes par le Seigneur ne sont pas entièrement supprimées, car la nature parle encore de son Auteur à celui qui s’applique à comprendre son langage3. »
BRAINSTORMING 1. Pourquoi vaut-il la peine de garder la terre propre puisqu’elle sera détruite avec le péché de toute façon ? 2. Il est difficile de ne pas polluer la terre. Quelle somme d’efforts faut-il consacrer pour la garder propre ? _____________ 1. Patriarches et prophètes, p. 21. 2. Vers Jésus, p. 9. 3. Les paraboles de Jésus, p. 18.
Économes de la terre : À quoi s’attend Dieu de notre part ? Michael Riess, Berrien Springs, Michigan, États-Unis Mardi PREUVE À L’APPUI Gn 1.28
En disant à Adam « remplissez la terre et soumettez-la » (Gn 1.28, SEM), Dieu voulait évidemment dire qu’il fallait respecter sa création toute entière,même si nous sommes supérieurs à elle. Mais devrions-nous donner à la nature préséance sur nos droits humains ?
Dieu instruisit Noé d’abattre des arbres pour construire une arche.
Lorsque Dieu créa Adam, il l’établit souverain de la planète entière. Il s’attendait à ce qu’Adam la gouverne avec sagesse et soigne ce qu’il avait créé pour les humains. Cependant, après la chute, tout changea. Les humains et la nature entrèrent en compétition. La nature subit sa première « perte » lorsqu’Adam et Ève « tuèrent » des feuilles de figuier pour se couvrir, et lorsqu’un animal perdit la vie pour que sa peau serve de vêtement au couple déchu. Dès lors, les gens avaient besoin d’utiliser la nature pour survivre dans un monde infesté par le péché. Dieu ne s’éleva jamais contre cette pratique. En fait, dans Genèse 6.14, il instruisit Noé d’abattre des arbres pour construire une arche, afin que les humains puissent survivre au déluge qui se déchaînerait bientôt sur la terre. Après le retrait des eaux, Dieu leur dit de sortir de l’arche et de manger la chair des animaux purs, afin de ne pas mourir. Ces versets montrent que les humains peuvent utiliser la nature pour leurs besoins essentiels et leur survie.
Dieu institua aussi l’ancien système sacrificiel hébraïque, où un agneau sacrifié représentait Jésus-Christ. Dans nombre de situations, telles que les offrandes consumées par le feu (Lv 6), l’animal entier était déposé sur l’autel et brûlé devant l’Éternel. Le peuple devait obéir à cet ordre du Seigneur : prendre la vie de l’animal afin de mieux comprendre le futur sacrifice du Christ.
En résumé, Dieu nous permet d’utiliser les ressources qu’il nous a données, et souhaite nous les voir utiliser avec sagesse. Cependant, il nous interdit d’en abuser. Et il ne mâche pas ses mots : le jour viendra où il détruira ceux qui détruisent la terre (Ap 11.18).
BRAINSTORMING 1. Dans quelle mesure pouvons-nous utiliser les ressources que nous avons reçues de Dieu ? Devrions-nous, par exemple, permettre le forage en mer ? 2. Quels principes devrions-nous utiliser pour bien employer ce que Dieu nous a donné sans gaspiller les ressources naturelles?
Apprécier la nature Raquel Molina, Berrien Springs, Michigan, États-Unis Mercredi POUR PASSER À L’ACTION Gn 1.26
Pendant les six jours de la création, Dieu a préparé un cadeau spécial pour Adam et Ève et leurs descendants. Que devons-nous faire d’un tel cadeau ? Voici deux idées :
Ne le laissez pas traîner sur le coin de la table où il pourrait être brisé. L’environnement est aussi précieux que nos propres vies, les deux étant un don de Dieu. Genèse 1.26 affirme clairement que ce don s’accompagne de la responsabilité d’en prendre soin. Alors pourquoi maltraitonsnous si facilement le présent de Dieu pour satisfaire nos propres désirs ? Nous avons malmené notre environnement au cours des derniers siècles. Nous avons rasé des forêts entières. Nous subissons d’importants changements climatiques dus à la diminution de la couche d’ozone. La plupart des réserves d’eau sont polluées. Et pourtant, nous persistons dans nos voies. Heureusement, il y a de l’espoir. Si de nombreuses personnes font de petits ajustements – ne serait-ce que baisser légèrement le chauffage pendant l’hiver, recycler, éteindre les lumières en quittant une pièce, et ne pas se servir d’articles en polystyrène – nous pourrons faire une différence. Mettons donc le nez dehors, et explorons le monde que Dieu nous a donné !
Ne l’oubliez pas sur une étagère. Avezvous déjà reçu un cadeau qui s’est retrouvé sur une étagère à ramasser de la poussière jusqu’à la prochaine vente-débarras ? Nous ne devrions pas traiter la nature de cette manière. Elle nous supplie de l’apprécier et d’en prendre soin. Dieu nous a donné un monde extraordinaire. Mettons donc le nez dehors, et explorons-le ! Nul besoin de dépenser de l’argent pour sillonner le monde. Recherchez plutôt les sentiers pédestres ou les parcs de votre ville. Même si vous êtes un étudiant débordé, empruntez la route la plus jolie pour aller à la cafétéria. En outre, l’un des meilleurs moments pour apprécier la nature, c’est le sabbat après-midi. Persuadez des amis d’aller se promener avec vous le long de la rivière, ou à quelconque autre beau site près de chez vous. Observez les étoiles scintillantes. Allez sur une plage et sentez le sable doux sous vos pieds. Tentez de vous fixer un rendez-vous avec la nature chaque semaine.
BRAINSTORMING 1. Quelle relation y a-t-il entre la nature et votre état d’esprit ? 2. Comment notre façon de traiter l’environnement affecte-t-elle notre relation avec Dieu ? 3. De quelles autres façons pouvez-vous prendre soin de la nature ? Mettons donc le nez dehors, et explorons le monde que Dieu nous a donné !
La revanche de l’environnement Erin Johnson, Berrien Springs, Michigan, États-Unis Jeudi OPINION Gn 2.18-24 ; 3.17
Après avoir été créé, Adam donna un nom à toutes les créatures. Dieu n’aurait-il pas pu les nommer lui-même et apprendre ensuite à Adam leurs noms ? Bien sûr que oui ! Mais il désirait sans doute qu’Adam développe un respect personnel pour l’environnement. Celui-ci ne craignait ni les animaux ni les oiseaux parce qu’ils étaient ses compagnons. C’était avant le péché, évidemment, quand le monde était parfait. Nulle crainte du réchauffement global ou de désastres naturels. Il y avait toujours de la nourriture et une température agréable. Puis, brutalement, tout changea.
Le péché affecta non seulement les humains, mais aussi la création tout entière. Dans Genèse 3.17, Dieu prévint Adam que la terre serait maudite à cause de sa désobéissance. Désormais, il mangerait son pain à la sueur de son front. Au lieu de cueillir des fruits d’arbres déjà matures, Adam et Ève devraient s’adonner à l’agriculture. Avec le temps, les conditions se détériorèrent et l’agriculture devint plus difficile encore. Les animaux, créés pour être nos joyeux compagnons, furent mis au travail et tués pour leur viande.
Le péché a affecté non seulement les ressources naturelles de la terre, mais aussi notre attitude envers elles. Nous sommes suffisamment égoïstes pour vouloir les voitures les plus grosses et les plus polluantes ; nous utilisons des sacs en plastique pour faire nos courses parce que nous sommes trop paresseux pour apporter nos sacs réutilisables. Il y a pourtant de nombreuses façons de protéger l’environnement, mais nous ne passons pas à l’action.
En traitant l’environnement avec respect, nous faisons ce que Dieu désire que nous fassions depuis le commencement.
En traitant l’environnement avec respect, nous faisons ce que Dieu désire que nous fassions depuis le commencement. Cette terre lui appartient : ne la remplissons pas de papiers d’emballage de bonbons et de canettes en aluminium. Le ciel lui appartient : ne le remplissons pas d’émissions chimiques. Observons la beauté qui reste dans lemonde et voyons pour nous-mêmes s’il vaut la peine de la préserver.
BRAINSTORMING 1. Comment manger de façon à respecter la création ? 2. Comment vous impliquer davantage dans la protection de l’environnement ? Vos pratiques quotidiennes ont-elles un effet néfaste sur celui-ci ? Le cas échéant, lesquelles ? 3. Faites une recherche sur les problèmes de santé causés par la pollution.
Gouverner « vert » Barbara Manspeaker, Luray, Virginie, États-Unis Vendredi EXPLORATION Pr 12.10
POUR CONCLURE Après avoir créé le monde de rêve de tout jardinier, Dieu a mis l’humanité au large. Il nous a donné un trésor à chérir, une responsabilité à remplir, un domaine à gouverner non avec une poigne de fer, mais avec un coeur « vert ». À cause du péché et de l’égoïsme, nous échouons dans l’économat environnemental comme dans d’autres responsabilités. Le coût de l’échec peut s’avérer catastrophique pour l’environnement, pour notre santé et notre bienêtre, et pour notre destinée éternelle. Luttons pour minimiser les impacts environnementaux négatifs. Aujourd’hui, le moment est favorable – et l’endroit où nous sommes est un bon endroit… pour commencer.
COFFRE AUX IDÉES • Préparez un album ayant pour thème ce que les adventistes ou les gens de votre collectivité ont fait pour améliorer l’environnement. • Cherchez, dans l’Ancien Testament et le Nouveau, des exemples montrant que Dieu se soucie de l’environnement (voir Jn 6.12). • Écrivez un paragraphe ou deux sur les images qu’évoque le terme environnement dans votre esprit. Une chambre propre ? Des plages non polluées ? Le recyclage ? • Cherchez – ou créez – un site Web qui souligne la responsabilité des chrétiens de protéger et d’améliorer l’environnement.
POUR ALLER PLUS LOIN Cantique des cantiques, chapitre 2. Our planet, « Whispers and Waste », Frank A. Campbell. http://www.unep.org/OurPlanet/img versn/103/07_whisp.htm (accès au site le 2 avril 2009). Institut de l’enseignement chrétien, Département de l’éducation des adventistes du septième jour. « Expanding the Garden: A Christian’s View of Nature », Henry A. Zuill. ht tp: / /www. a i i a s . edu/ i ct /vol_14/ 014cc_409-427.htm (accès au site le 2 avril 2009).
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Versets à mémoriser:"C'est au SEIGNEUR qu’appartiennent la terre, avec tout ce qui s'y trouve, le monde avec tous ceux qui l'habitent."(Ps 24.1)
Pensée centrale:L’environnement est un don de Dieu au même titre que la vie. C'est pourquoi nous en sommes responsables.
Le Seigneur a passé les cinq premiers jours de la semaine de la création à préparer l'environnement pour les êtres humains qu'il allait créer. Il a placé Adam et Eve dans un jardin (Gn 2. 8,15) et leur a demandé de veiller sur toutes les créatures terrestres, leur offrant ainsi l'occasion, le plaisir et la chance d’étudier et de progresser en tant que représentants de Dieu sur terre. Le sabbat a ensuite scellé leur relation avec lui.
Mais le péché a changé les plans de Dieu. L'environnement est devenu hostile. Un dur labeur a remplacé ce qui était un travail agréable. L'égoïsme a pris le pouvoir. Les hommes se sont mis à exploiter les ressources de la terre, et ils continuent encore aujourd'hui. Des forêts ont été abattues, des cours d'eau ont été détournés de leur lit et la pollution est endémique. La richesse du sol a été inconsidérément dilapidée. Le soleil, dont la lumière est pourtant essentielle pour la santé, devient un ennemi quand on s'expose avec excès. Et malgré tout cela, malgré la façon dont nous ne cessons de maltraiter notre planète, celle-ci continue à entretenir notre existence.
Selon certaines théories actuelles, la formation de la terre et la vie de tout ce qui s'y trouve ne sont dues qu’à des accidents, à l’effet accidentel de forces amorales qui, au fil du temps et sans pensée consciente, ont fini par les faire surgir. La Bible, elle, donne de nos origines une image radicalement différente. Le contraste entre un modèle sans Dieu et sans projet, tel qu'il est exprimé par la théorie de lévolution, et le récit de la Genèse ne pourrait être plus marqué. Ces deux visions sont fondamentalement incompatibles.
Dimanche
La création de l’environnement
Selon certaines théories actuelles, la formation de la terre et la vie de tout ce qui s'y trouve ne sont dues qu’à des accidents, à l’effet accidentel de forces amorales qui, au fil du temps et sans pensée consciente, ont fini par les faire surgir. La Bible, elle, donne de nos origines une image radicalement différente. Le contraste entre un modèle sans Dieu et sans projet, tel qu'il est exprimé par la théorie de lévolution, et le récit de la Genèse ne pourrait être plus marqué. Ces deux visions sont fondamentalement incompatibles.
Lisez Gn 1 ; Gn 2.1-7. Expliquez en quoi l'œuvre de Dieu pendant la semaine de la création a préparé le couronnement de son acte créateur : l'homme et de la femme? En quoi la formation de l'être humain diffère-t-elle du reste de la création?
Arrêtons-nous un moment sur la scène au cours de laquelle le Dieu créateur a formé l'homme et la femme. Tout d'abord, il tire Adam du sol et le façonne : c'est le Dieu sculpteur. Puis, quand tout est prêt, il se penche et instille son propre souffle dans la forme inerte d’Adam pour en faire un être vivant: c’est le Dieu auteur de la vie. Quelle magnifique image de notre Dieu à l'œuvre !
Mais ce n'est pas tout. Il devient Dieu chirurgien en extrayant une côte d'Adam pour en façonner Eve. Il fait d'elle la partenaire de l'homme et la mère de l'humanité ; elle a pour rôle de se tenir aux cotés d’Adam dans cet environnement parfait. Voir Gn 2.18-24. Dieu place enfin ces deux êtres tous neufs dans le lieu de beauté et de merveilles qu'il a préparé pour eux.
Il a procure à Adam et Eve le meilleur des environnements. Le vert reposant des feuillages, les couleurs des fleurs et des fruits - tout contribuait à en faire le foyer idéal. Mais le Seigneur n'avait pas prévu une vie d'oisiveté pour nos premiers parents. Ils devaient travailler dans le jardin et en prendre soin. Ils trouveraient dans cette tâche beaucoup de plaisir et de satisfaction et ils apprendraient à mieux connaitre Dieu au sein de ce que nous appelons « le second livre de Dieu » : la nature.
Lisez à nouveau le récit de la création dans Gn 1 et 2. Qu'est-ce qui montre dans ces textes, qu'en tant qu'êtres humains nous devons être de bons gestionnaires de la terre ?
Il est très intéressant de noter que Dieu n'a vraiment fini toute son œuvre créatrice que lorsqu'il a créé le jour du sabbat ? Quel contraste tout ce travail - la création du monde, des animaux, des océans, de l'herbe, et finalement de l'humanité - et puis, comme acte final, le repos !
Lisez Gn 2.2, 3. Que signifie pour nous le fait que Dieu lui-même s'est reposé le jour du sabbat ?
Dieu lui-même, le Créateur, observant le sabbat du septième jour? Les racines du sabbat sont on ne peut plus évidentes ! Quelles que soient les implications de cette idée, une chose est certaine : le sabbat du septième jour a été crée par Dieu bien avant que la nation et le peuple juif n'existent.
Entre-temps, le sabbat a été la manière la plus facile d'attirer l'attention des hommes sur le Créateur et sur son amour et sa sollicitude envers ses créatures. Il a contribué à fixer des limites au travail, même à une époque où celui-ci était relativement facile et productif. Quand le péché est arrivé et que le travail est devenu beaucoup plus difficile et fatiguant (Gn 3.17-19), ces limites et l'invitation à se souvenir du Créateur ont pris encore plus d'importance. En tant que mémorial de la création, le sabbat devrait aussi nous rappeler notre responsabilité envers le monde créé.
Au cours des siècles, la signification du repos sabbatique s’est perdue au milieu d'innombrables lois et règles qui ont détourné les pensées du peuple de la véritable valeur du sabbat.
Le Christ a restauré le sabbat en lui redonnant le sens qu'il avait à l'origine. Il a montré que Dieu concevait ce jour comme un temps pour faire le bien, pour se mettre au service de ceux qui sont dans le besoin et pour contribuer à l'avancement de son royaume.
Comment l'observation du sabbat pourrait-elle - et devrait-elle - nous aider à mieux comprendre ce cadeau merveilleux qu'est pour nous le monde créé et, plus encore que nous avons l'obligation d'en prendre soin ?
LisezGn 3.7,17-19 A quel signe Adam et Eve ont-ils compris pour la première fois que le fait d'avoir mange du fruit interdit avait eu des conséquences?
Adam et Eve ont du affronter les dures conséquences de l'entrée du péché dans leur vie. Premièrement, comme l’a écrit Ellen White, ils ont perdu leur vêtement de lumière. L'atmosphère qui les avait habillés s’est transformée. Le monde végétal qui les entourait a également changé. Les ronces et les chardons se sont mis à pousser. La terre est devenue difficile à travailler. Et, pire que tout, il y avait désormais la mort, quelque chose que les humains n'auraient jamais dû connaitre.
Soudain, le magnifique environnement dont ils avaient joui jusqu'ici avait à présent un aspect différent. Il leur poserait des problèmes nouveaux, des problèmes qui ne feraient qu’empirer avec le temps et dans les générations suivantes. De leur côté, les êtres humains se sont mis à exploiter la terre, souvent pour leur propre profit et leur propre gloire.
Voir1 R 10.14-22. D’après ce texte comment les êtres humains en sont-ils venus à considérer la création?
Outre l'exploitation des ressources, la dégradation et l'appauvrissement de la terre ainsi que la mort sont devenus tels qu’on les considère aujourd'hui comme allant de soi, comme faisant partie du cycle de la vie. Mais il n'en était pas ainsi au commencement et cela n'entre pas dans le plan final de Dieu. La gestion de la terre dont étaient chargés les hommes s'est transformée en surexploitation, l'avidité les poussant à en retirer le maximum, sans se soucier des conséquences.
La pollution de l'air et de l’eau, la contamination des sols, la présence d'agents microbiens nouveaux et terribles sont les signes d'un vieillissement de la terre et du besoin de plus en plus grand d'un renouvellement. Tandis que de plus en plus de pays cherchent à se développer et que les pays développés cherchent à maintenir leur niveau de vie, l'humanité se trouve face à des problèmes sanitaires qui risquent d’exploser en raison des dommages subis par l’environnement.
Il y a des années, un dirigeant politique a fait la déclaration suivante : " Nous n'avons pas à nous soucier de l'environnement puisque Jésus revient bientôt. " Quelle est la logique de cet argument ? Que lui répondriez-vous ?
Lisez Ps 24.1. Qu'est-ce que le verset implique pour nous et pour notre relation au monde ? En observant l'état dans lequel se trouve le monde autour de nous, demandons-nous comment - si c’est encore possible - nous pourrions améliorer notre environnement.
Nous devons commencer par nous rappeler que Dieu est le souverain de la terre. Nous ne sommes pas déchargés de notre responsabilité envers lui et envers sa création. Non seulement la terre lui appartient, mais les êtres humains aussi - nous-mêmes et tous les autres. Nous sommes responsables devant lui des autres hommes ainsi que du reste de la création terrestre.
Nous pouvons encore préserver certaines ressources. Prenons l’exemple de l'eau: si nous en faisions un usage raisonnable ? Soutenons également les efforts faits pour procurer de l'eau potable à ceux qui n'en ont pas. Dans certaines régions du monde, l'absence d'eau potable est un problème grave qui est à l’origine de nombreuses morts.
Nous pouvons aussi nous conformer au régime alimentaire que le Seigneur a prévu pour nous. Si davantage de gens étaient végétariens, il y aurait plus de nourriture disponible pour tout le monde. En effet, il faut mobiliser beaucoup plus de ressources naturelles pour un régime à base de viande que pour un régime végétarien.
Soignons les plantes et les arbres dont nous avons la responsabilité. Nous participerons ainsi à la purification de l'air qui nous entoure. Dans la mesure du possible, cherchons à réduire le taux d’émissions de carbone, qui devient de plus en plus une préoccupation mondiale en raison du danger potentiel que représente son impact sur l'environnement.
En étant de bons gestionnaires de la terre, en cherchant à prendre soin de notre environnement, en n'accaparant pas les ressources naturelles pour notre seul profit, en étant disposés à partager avec autrui notre propre abondance (si c'est le cas), nous améliorerons la vie quotidienne de ceux qui ont besoin de notre aide. Parce que nous sommes chrétiens, parce que nous déclarons suivre le Seigneur Jésus, nous sommes dans l'obligation d'aider les plus démunis.
Lisez Mt 25. 34-46. En quoi une bonne gestion de notre planète correspond-elle, en un sens, à ce que Jésus nous demande de faire ici ? Pensez à d’autres versets que l’on pourrait également appliquer à cette question.
Ce n'est qu'à la lumière de l'éternité que nous pourrons saisir pleinement les conséquences que le péché a eu sur l'environnement. Il est difficile d'imaginer à quoi ressemblait ce monde au temps de nos premiers parents et à quel point leur environnement était propice à la vie.
Bien entendu, le péché n'a pas seulement affecté la terre. Il a également eu un impact négatif sur les êtres humains, par exemple dans la façon dont ils se sont pervertis dans l'idolâtrie qu'ils ont manifestée (entre autres) en adorant et en servant « la création » (Rm 1.25) au lieu du Créateur.
Lisez 2 R 23.5; Jr 8.2 ; Ez 8.16. Que se passe-t-il ici ? Pourquoi serait-il logique, d'une certaine manière, d'adorer le soleil ?
Nous savons avec certitude que, si la lumière du soleil est très importante pour la santé, elle peut aussi avoir aujourd'hui des effets extrêmement destructeurs lorsqu'on s'y expose avec excès. - entre autres, elle augmente le risque de divers cancers de la peau. Ainsi, d'une certaine manière, les adorateurs du soleil modernes font-ils preuve d'autant d'ignorance que ceux d'autrefois.
Par contre, grâce au soleil, notre organisme peut synthétiser la vitamine D, essentielle au métabolisme et à la formation d'os solides et sains. Si on s'expose raisonnablement, on peut également prévenir certains types de cancer.
Quelle est donc la meilleure façon de profiter du soleil ? Dans un environnement équatorial, les personnes à la peau claire, qui dépendent du soleil pour avoir de la vitamine D, ont besoin d'au moins cinq minutes par jour d'exposition directe. Dans le même environnement, les personnes à la peau sombre ont besoin d'environ trente minutes pour synthétiser la même quantité de vitamine D. Dans les régions ou les heures d’ensoleillement sont plus limitées, on devrait apporter cette vitamine sous forme de complément- sous surveillance médicale.
Le fait d'ouvrir rideaux et fenêtres pour laisser entrer le soleil dans nos pièces est également un facteur de santé, car ses rayons permettent de détruire certaines bactéries.
Des études ont montré que les gens qui ne bénéficiaient pas d'une exposition suffisante à la lumière du soleil souffraient plus facilement d'une forme de dépression connue sons le nom de « dépression saisonnière » ; ce problème survient notamment dans les régions où les jours sont courts en hiver. Le remède est simple: il suffit de s'exposer davantage à de la lumière, même artificielle, durant les mois d'hiver.
Conclusion? Comme pour tout ce qui touche à la santé, équilibre et modération doivent prévaloir en matière d’exposition au soleil.
Lisez Ellen WHITE: Patriarches et prophètes, « La création », p. 21-28 ; La tragédie des siècles, « La fin de la tragédie », p.719-737. « En effet, ce qui chez lui est invisible - sa puissance éternelle et sa divinité - se voit fort bien depuis la création du monde, quand l'intelligence le discerne par ses ouvrages: (Rm 1.20) Les « ouvrages» de la nature que nous voyons actuellement ne nous donnent qu'une faible idée de la gloire de l’Eden. Le péché a terni la beauté de la terre. L’œuvre du mal a posé sa marque sur toutes choses. Pourtant, une grande partie de cette beauté demeure. La nature témoigne qu'un être d'une puissance infinie, plein de bonté, de miséricorde et d'amour, a crée la terre et l’a remplie de vie et de joie. Même abimées, toutes choses révèlent qu'elles sont l'œuvre du grand Maitre Artiste. Partout où nous nous tournons, nous entendons la voix de Dieu et nous voyons les preuves de sa bonté. » - Ellen WHITE, The Ministry of Health and Healing, p. 234.
À méditer
• 1. Les problèmes environnementaux, notamment la question du réchauffement climatique, font la une de l’actualité depuis quelques années. Quelles sont les réponses proposées par votre pays, votre ville, votre Eglise à ces questions ?
•2. Face aux problèmes environnementaux, en quoi la relation d’un chrétien, qui croit que Dieu a véritablement créé le monde, devrait-elle être différente de celle de quelqu’un qui pense que nous sommes ici par hasard ?
•3. En quoi le sabbat pourrait-il et devrait-il jouer un rôle dans notre souci pour l’environnement ? Pourquoi l’observation du sabbat nous aide-t-il à être de meilleurs écologistes ?
•4. Si Jésus revient bientôt, comme nous le croyons, est-il vraiment si nécessaire de se préoccuper de l’environnement ? Justifiez votre réponse.
•5. Faites si possible des recherches sur les effets néfastes pour la santé que les ravages subis par l’environnement ont provoqués dans diverses régions du monde. Qu’en est-il dans votre région ? Quel rôle votre Eglise pourrait-elle et devrait-elle jouer dans ce domaine ? Quelle part active pourriez-vous prendre à votre niveau personnel ?
•6. Quels changements, même tout petits, pourriez-vous apporter dans votre manière de vivre afin d’améliorer votre environnement ? Quels sacrifices cela vous demanderait-il ?
1Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
2La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
3Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
4Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
5Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.
6Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
7Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
8Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.
9Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
10Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
11Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
12La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
13Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour.
14Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années;
15et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
16Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles.
17Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
18pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
19Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour.
20Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
21Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
22Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
23Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.
24Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
25Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
26Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
27Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
28Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
29Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.
30Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
31Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.
Genèse 2
1Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
2Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite.
3Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée en la faisant.
4Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
5Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.
6Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
7L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
18L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.
19L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme.
20Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui.
21Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.
22L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.
23Et l'homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.
24C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
17Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
18il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
19C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
34Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.
35Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
36j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi.
37Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?
38Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu?
39Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi?
40Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.
41Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: Retirez-vous de moi, maudits; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
42Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire;
43j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli; j'étais nu, et vous ne m'avez pas vêtu; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.
44Ils répondront aussi: Seigneur, quand t'avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t'avons-nous pas assisté?
45Et il leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne les avez pas faites.
46Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle.
4Puis il leur dit: Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer? Mais ils gardèrent le silence.
14Le poids de l'or qui arrivait à Salomon chaque année était de six cent soixante-six talents d'or,
15outre ce qu'il retirait des négociants et du trafic des marchands, de tous les rois d'Arabie, et des gouverneurs du pays.
16Le roi Salomon fit deux cents grands boucliers d'or battu, pour chacun desquels il employa six cents sicles d'or,
17et trois cents autres boucliers d'or battu, pour chacun desquels il employa trois mines d'or; et le roi les mit dans la maison de la forêt du Liban.
18Le roi fit un grand trône d'ivoire, et le couvrit d'or pur.
19Ce trône avait six degrés, et la partie supérieure en était arrondie par derrière; il y avait des bras de chaque côté du siège; deux lions étaient près des bras,
20et douze lions sur les six degrés de part et d'autre. Il ne s'est rien fait de pareil pour aucun royaume.
21Toutes les coupes du roi Salomon étaient d'or, et toute la vaisselle de la maison de la forêt du Liban était d'or pur. Rien n'était d'argent: on n'en faisait aucun cas du temps de Salomon.
22Car le roi avait en mer des navires de Tarsis avec ceux de Hiram; et tous les trois ans arrivaient les navires de Tarsis, apportant de l'or et de l'argent, de l'ivoire, des singes et des paons.
5Il chassa les prêtres des idoles, établis par les rois de Juda pour brûler des parfums sur les hauts lieux dans les villes de Juda et aux environs de Jérusalem, et ceux qui offraient des parfums à Baal, au soleil, à la lune, au zodiaque et à toute l'armée des cieux.
2On les étendra devant le soleil, devant la lune, et devant toute l'armée des cieux, qu'ils ont aimés, qu'ils ont servis, qu'ils ont suivis, qu'ils ont recherchés, et devant lesquels ils se sont prosternés; on ne les recueillera point, on ne les enterrera point, et ils seront comme du fumier sur la terre.
16Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil.
20En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
Si la Bible doit tenir la première place dans l'éducation des enfants et des jeunes, le livre de la nature vient aussitôt après. Les œuvres de Dieu témoignent de son amour et de sa puissance. C'est lui qui a créé le monde et tout ce qu'il contient. Dieu aime la beauté; dans l'univers qu'il a adapté pour nous, il nous a donné non seulement tout ce qui est nécessaire à notre confort, mais il a rempli les cieux et la terre de beauté. La riche moisson des champs en automne nous parle de son amour et de sa sollicitude, les gais rayons du soleil reflètent son sourire. Les rochers crénelés et les hautes montagnes sont nés de sa main. Il a posé sur la terre un tapis vert et velouté, parsemé de buissons et de fleurs.
Pourquoi a-t-il revêtu la terre et les arbres de vert vif et non de brun sombre ? Serait-ce parce que cette couleur est plus agréable à l'œil ? N'éprouvons-nous pas de la gratitude en constatant la façon dont sa sagesse et son amour sont à l'œuvre dans les merveilles de sa création ?Counsels to Parents, Teachers and Students, p. 185 ;
Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, p. 149.
Dimanche
Puisque le livre de la nature et le livre de la révélation sont issus à l'origine de la même intelligence, ils ne peuvent que s'accorder. De façons différentes, dans des langages différents, ils attestent les mêmes vérités. La science découvre sans cesse de nouvelles merveilles et aucune de ses recherches, si nous les comprenons bien, n'entre en contradiction avec la révélation divine. La nature et la parole écrite s'éclairent mutuellement. Elles nous font connaître Dieu en nous enseignant certains aspects des lois à travers lesquelles il agit.
Toutefois des conclusions erronées tirées de faits naturels ont poussé les hommes à imaginer que la science et la révélation s'opposaient ; et dans un désir profond de rétablir l'harmonie, on a adopté pour les Ecritures des interprétations qui sapent et détruisent l'autorité de la Parole de Dieu. On a pensé que la géologie était en contradiction flagrante avec l'interprétation littérale du récit mosaïque de la création. Il a fallu des millions d'années — est-il proclamé — pour que le monde sorte du chaos ; alors, pour adapter la Bible à cette prétendue révélation de la science, on a considéré que chaque jour de la création recouvrait une période infiniment longue : des milliers ou même des millions d'années.
Une telle conclusion est totalement déplacée. Le récit de la Bible ne se contredit ni ne contredit la nature. Du premier jour consacré au travail de la création, il est dit : « Il y eut un soir et il y eut un matin : ce fut un jour. » Genèse 1 : 5. Chacun des six jours de la création est présenté de façon analogue. La parole inspirée nous déclare que chacune de ces périodes a été un jour, avec un soir et un matin, comme tous les autres jours depuis lors. En ce qui concerne le travail de création lui-même, la Bible nous dit : « Car il dit, et [la chose] arrive ; il ordonne, et elle existe. » Psaume 33 : 9. Combien de temps a-t-il donc fallu à Celui qui peut ainsi appeler à la vie des mondes innombrables, pour faire sortir la terre du chaos ? Pour rendre compte de ses œuvres, devons-nous dénaturer sa Parole ?Education, pp. 128,129 ; Éducation, p. 145, 146.
L'action d'un Dieu personnel se manifesta à la création de l'homme. Lorsque le Seigneur eut fait celui-ci à son image, la forme de son corps était parfaite, mais il y manquait la vie. C'est alors qu'un Dieu personnel, existant par lui-même, souffla dans ses narines un souffle de vie, et l'homme devint un être vivant et intelligent. Tous les organes du corps humain furent mis en mouvement. Le cœur, les artères, les veines, la langue, les mains, les pieds, les sens, les facultés de l'esprit, - tout s'anima et fut soumis à des lois. L'homme devint une âme vivante. C'est un Dieupersonnel qui, par le Christ, - la Parole - créa l'homme et le revêtit d'intelligence et de force.
The Ministry of Healing, p. 415 ; Le ministère de la guérison, pp. 351, 352.
Les éléments de la nature offerts à notre regard aujourd’hui n’offrent qu’une faible représentation des beautés et de la gloire de l’Eden. Et pourtant il en reste quelque charme. La nature témoigne qu’un Etre infini en puissance, plein de bonté, de miséricorde et d’amour a créé la terre et l’a remplie de vie et de joie. Même dans son état pollué toute la création révèle l’œuvre du grand Artiste – Maître. Bien que le péché ait gâché la forme et la beauté des éléments de la nature, bien que les traces de l’œuvre du prince de la puissance de l’air soient détectables, la main de Dieu se manifeste encore. Dans les épines, les ronces et l’ivraie on peut lire la loi de la condamnation. Mais dans la beauté de la nature et de sa merveilleuse adaptation à nos besoins et à notre bonheur, nous pouvons apprendre que Dieu nous aime encore, et que Sa miséricorde s’exprime encore vis-à-vis de notre monde.Testimonies, vol. 8, pp. 256, 257.
Lundi
Le sabbat a été donné à toute l’humanité pour commémorer l’œuvre de la création. Le grand Jéhovah, quand Il a établi les fondements de la terre, quand Il a orné le monde entier dans toute sa beauté et créé toutes les merveilles de la terre et de la mer, institua le jour du sabbat et le sanctifia. Quand les étoiles du matin chantèrent ensemble, et que tous les fils de Dieu poussèrent des cris de joie, le sabbat fut mis à part comme mémorial de Dieu. Dieu a sanctifié et béni le jour dans lequel Il s’est reposé de toutes Ses merveilleuses œuvres, et ce sabbat, sanctifié par Dieu, pouvait être gardé comme une alliance éternelle. C’était un mémorial qui devait rester d’âge en âge jusqu’à la fin de l’histoire de la terre.Lift Him Up, p. 53.
Le sabbat a été sanctifié à la création.Il a été mis à part pour l'homme « pendant que les étoiles du matin entonnaient des chants d'allégresse et que les fils de Dieu poussaient des acclamations ». La paix étendait son aile sur le monde ; car la terre était en harmonie avec le ciel. « Dieu contempla ce qu'il avait fait et il vit que cela était très bien » ; et il se reposa avec la joie de l'œuvre accomplie.
S'étant reposé lui-même le jour du sabbat, « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia », - c'est-à-dire le mit à part pour un saint usage. Il le donna à Adam comme jour de repos. C'était un mémorial de l'œuvre créatrice, un signe de la puissance et de l'amour divins. L'Ecriture dit : « Il a perpétué le souvenir de ses œuvres merveilleuses ». « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient fort bien depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. »
Tout a été créé par le Fils de Dieu. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. ... Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle ». Le sabbat, en tant que mémorial de la création, est un gage de l'amour et de la puissance du Christ. Le sabbat dirige les pensées vers la nature et nous introduit dans la communion du Créateur. Dans le chant des oiseaux, dans le murmure des arbres, et dans le bruit de la mer, nous continuons d'entendre la voix de celui qui s'entretenait avec Adam en Eden, vers le soir. La contemplation de sa puissance dans la nature a un effet consolant, car la Parole qui a créé toutes choses promet la vie à nos âmes. « Dieu qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ ».
Review and Herald, August 18, 1910; Jésus-Christ, pp. 268, 269.
Les Juifs accusaient le Christ de piétiner le sabbat, alors qu’Il ne faisait que chercher à le restaurer dans son caractère originel. Les interprétations données à la loi par les rabbins, toutes leurs exigences minutieuses et lourdes à porter, détournaient le sabbat de son véritable objet, et donnait au monde une conception fausse de la loi divine et du caractère de Dieu. Leurs enseignements représentaient virtuellement Dieu comme donnant des lois qu’il était impossible aux Juifs, bien moins encore aux autres peuples, d’obéir. Ainsi dans leur attachement aux choses de la terre, séparés de Dieu en esprit, alors qu’ils prétendaient Le servir, ils faisaient exactement l’œuvre que Satan désirait : déformer le caractère de Dieu, et amener les gens à Le voir comme un tyran ; penser que l’observation du sabbat comme Dieu le souhaitait rendait l’homme endurci, antipathique et cruel.General Conference Bulletin, March 5, 1895.
Mardi
Quoique la terre fût souillée par le péché, la nature demeurait le livre d'étude de l'homme. Un livre qui ne pouvait plus présenter le bien seulement ; car le mal était partout présent, marquant la terre, la mer, et l'air de son empreinte dégradante. ..
Les fleurs fanèrent, les feuilles tombèrent : Adam et sa compagne assistaient aux premiers signes de déchéance. Devant eux se dressait l'implacable évidence : tout ce qui vit doit mourir. L'air lui-même, dont dépendait leur vie, portait des germes de mort.
Sans cesse revenait à leur esprit leur domination perdue. Adam avait régné sur les créatures inférieures et, aussi longtemps qu'il était resté fidèle à Dieu, la nature entière avait reconnu son autorité ; mais par sa désobéissance, il perdit cette domination. L'esprit de rébellion, auquel il avait lui-même cédé le premier, se répandait à travers toute la création animale….
Cependant l'homme n'était pas abandonné aux conséquences du mal qu'il avait choisi. Dans la condamnation prononcée contre Satan, il y avait l'annonce de la rédemption. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, avait dit Dieu, entre ta descendance et sa descendance ; celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui écraseras le talon. » Genèse 3 : 15. Cette condamnation, prononcée devant nos premiers parents, était pour eux une promesse. Avant d'entendre parler de broussailles et de chardons, de dur labeur et de peine — leur part, désormais — et de cette poussière à laquelle ils devraient retourner, ils reçurent des paroles qui ne pouvaient manquer de les remplir d'espoir. Tout ce qui avait été perdu sous l'emprise de Satan pouvait être retrouvé à travers le Christ.
Après la transgression d'Adam, Dieu eût pu détruire toute fleur en bouton ou en pleine floraison, ou leur ôter leur fragrance.Sur cette terre maudite, desséchée et souillée, la loi de la condamnation se laisse déchiffrer dans les ronces, les chardons, les épines, les mauvaises herbes ; mais les couleurs délicates et le parfum des fleurs nous disent que Dieu nous aime toujours, que sa miséricorde n'a pas entièrement abandonné la terre.
Conflict and Courage p. 19 ; Education, pp. 30, 31 ; Messages choisis, vol. 1, p. 342.
Dès lors, la race humaine allait être harcelée par les tentations de Satan. Aux occupations paisibles qui lui avaient été assignées, allaient succéder les soucis et le labeur quotidien, les déceptions, les chagrins, la souffrance, et finalement la mort. L'homme et la femme avaient été faits avec la poussière de la terre, et ils retourneraient à la poussière.
Adam et Eve furent informés qu'ils ne pourraient plus résider dans le jardin d'Eden. Ils étaient tombés dans les pièges de Satan et avaient cru en ses paroles selon lesquelles Dieu leur avait menti. En transgressant l'ordre du Créateur, ils avaient ouvert la voie à l'adversaire qui pourrait alors entrer plus facilement en contact avec eux. Aussi n'était-il pas prudent pour eux de rester dans le jardin d'Eden où ils auraient accès à l'arbre de vie et risqueraient ainsi de perpétuer une vie de péché. Tout en reconnaissant qu'ils avaient perdu le droit d'occuper ce merveilleux paradis, ils supplièrent Dieu de leur permettre d'y rester. Ils promirent de se conformer désormais strictement aux ordres du Très-Haut. Il leur fut répondu que par suite de leur chute de l'état d'innocence dans la condition de pécheurs, non seulement ils ne s'étaient pas fortifiés, mais qu'ils s'étaient grandement affaiblis. Etant donné qu'ils n'avaient pu conserver leur intégrité alors qu'ils possédaient l'innocence et la sainteté, ils seraient bien moins à même de rester fidèles, maintenant qu'ils avaient une nature pécheresse. Prenant alors conscience que le châtiment du péché, c'est la mort, Adam et Eve furent envahis par un profond sentiment d'angoisse et de remords.
Ils comprirent à présent que le salaire du péché était la mort.
Signs of the Times, January 23, 1879; L’Histoire de la rédemption, pp. 37, 38.
Mercredi
C’est un honneur accordé à l’homme que Dieu lui confie la garde des richesses de la terre. Ainsi il pourra coopérer avec Dieu en utilisant ces dons précieux pour l’avancement de l’œuvre du Seigneur sur la terre. Personne d’entre nous ne peut faire quoi que ce soit sans la bénédiction de Dieu, mais Dieu pourrait accomplir Son œuvre sans l’aide de l’homme, s’Il le décidait. Mais ce n’est pas Son plan ; Il a confié à chaque homme son œuvre, et Il lui fait confiance pour gérer les trésors, les richesses et l’intelligence qui lui ont été confiés. Quoi que ce soit que vous rendez à Dieu est, par Sa miséricorde et Sa générosité, considéré comme étant l’œuvre d’un fidèle économe. Mais gardez toujours présent à l’esprit : « C’est de ce qui t’appartient, que nous t’avons donné. »
Ce n’est pas une œuvre méritoire de la part de l’homme. Aussi merveilleuse que soient les forces et les capacités de l’homme, il ne possède rien que Dieu ne lui ait donné, et qu’Il ne puisse lui retirer si ces gages précieux de Sa faveur ne sont pas appréciés et appliqués d’une façon correcte. Les anges de Dieu, avec des perceptions qui ne sont pas entachées par le péché, reconnaissent les dons du ciel comme étant accordés pour qu’ils soient utilisés d’une façon qui ajoute à la gloire du grand Bienfaiteur. Utiliser les capacités données par Dieu pour sa propre gratification ou pour promouvoir sa propre gloire, déshonore le Créateur. Frères et sœurs en Christ, Dieu fait appel à votre consécration pour Son service de chaque faculté qu’Il vous a donnée. Il désire que vous disiez comme David : « Toutes choses viennent de toi, et c’est de ce qui t’appartient que nous t’avons rendu. » Review and Herald, August 24, 1905.
On devrait avoir une connaissance beaucoup plus vaste concernant la préparation du sol. On n’a pas une vue suffisamment large de ce qui peut être fait avec la terre. Une routine banale et sans variété est suivie de résultats décourageants. Que les capacités développées par l’étude soit employées à améliorer les méthodes de travail. C’est précisément ce que le Seigneur désire. Il serait souhaitable de développer des capacités intelligentes par l’étude des meilleures méthodes concernant la ferme, la construction et tout autre département, afin que l’ouvrier ne travaille pas en vain. Dieu qui a fait la terre pour le bénéfice de l’homme fournira les moyens venant de la terre pour soutenir l’ouvrier appliqué. La semence placée dans un sol préparé avec soin produira sa moisson. Dieu peut présenter une table à Son peuple dans le désert même. On se plaint beaucoup que le sol soit stérile. Mais si l’homme lisait les Ecritures de l’Ancien Testament, il verrait que le Seigneur savait beaucoup mieux qu’eux ce qui concerne le traitement correct de la terre. Après l’avoir travaillée plusieurs années, et que ses richesses ait été offertes à l’homme, des parcelles de terre devaient être mises au repos et par la suite dans un système de rotation. Nous aurions beaucoup à apprendre de l’Ancien Testament à propos du problème du travail.The Advocate, March 1,1901.
Jeudi
Dans la construction des édifices publics ou privés, on devrait tout disposer de manière que le soleil et l'air y entrent librement… Chaque pièce de la maison devrait avoir une abondance d'air et de soleil, et tout particulièrement la chambre à coucher. Il ne faut pas dormir dans une pièce où l'air et le soleil n'ont pas libre accès chaque jour. Dans beaucoup de maisons une place est spécialement réservée aux plantes et aux fleurs; la serre ou la fenêtre qui leur est destinée est chaude et ensoleillée, car on sait bien que sans air, sans soleil et sans chaleur, les plantes ne pourraient ni vivre ni fleurir. Si ces conditions sont nécessaires aux plantes, combien plus à notre santé, à celle de notre famille et de nos hôtes !
The Ministry of Healing, pp. 274, 275 ; Le ministère de la guérison, pp. 231, 232.
Les personnes invalides se privent trop souvent des rayons du soleil. C’est l’un des agents de la nature les plus bienfaisants pour la guérison. Goûter les rayons du soleil de Dieu et embellir nos foyers de leur présence est un remède très simple, mais qui n’est pas très à la mode. La mode est plutôt que l’on prenne le plus grand soin d’exclure la lumière du soleil dans les salons et les chambres à coucher en tirant les rideaux et en fermant les volets, comme si ces rayons étaient néfastes à la vie et à la santé. Ce n’est pas Dieu qui a introduit parmi nous les nombreux malheurs dont les mortels sont héritiers. Notre propre folie nous a conduits à nous priver des choses qui sont précieuses, des bénédictions que Dieu a fournies et qui, si elles étaient utilisées correctement, seraient d’une valeur inestimable pour retrouver la santé. Si vous voulez que votre foyer soit doux et hospitalier, faites-le lumineux, avec l’air et les rayons du soleil. Ecartez vos rideaux lourds, ouvrez les fenêtres ainsi que les volets, et goûtez les riches rayons du soleil, même si cela nuira aux couleurs de vos tapis. Les précieux rayons du soleil peut-être faneront vos tapis, mais ils donneront une couleur pleine de santé aux joues de vos enfants. Si vous avez la présence de Dieu, si vous possédez un cœur ardent et aimant, un foyer humble illuminé d’air et de soleil, et joyeux dans l’hospitalité généreuse, ce sera pour votre famille et pour le voyageur fatigué un ciel sur la terre.Testimonies, vol. 2, p. 527.
Combien peu de gens se rendent compte que pour jouir de la santé et du bonheur il faut du soleil, de l'air pur, et de l'exercice physique en abondance. Nous plaignons les petits enfants qu'on garde dedans lorsque le soleil brille si joyeusement dehors.
Habillez convenablement et confortablement vos garçons et vos filles. Qu'ils sortent pour faire de l'exercice en plein air. Et qu'ils vivent heureux et en bonne santé.
La tige frêle et pâle qui a lutté pour sortir de terre aux premiers jours du printemps prend une couleur plus vive, plus naturelle et plus vigoureuse après avoir joui pendant quelques jours des rayons du soleil, créateur de vie et de santé. Sortez à la lumière et à la chaleur du soleil resplendissant... et participez avec la végétation à son pouvoir vivifiant et salutaire….
L'exercice physique joint à l'usage abondant de l'air et de la lumière — bénédictions dont le ciel nous gratifie — nous procurera la vie et la force.
My Life Today, p. 138; Avec Dieu chaque jour, p. 142.
Vendredi
Pour aller plus loin :
Patriarches et prophètes, pp. 21-28 ; La Tragédie des siècles, pp. 719-737.