Voici la lecon presentes par le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org
Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q204-17-celebrating-spiritual-and-physical-fitness
Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf
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3_ Célébrer la santé spirituelle et physique
Étude de la semaine : Ps 139.13-15 ; 1 Co 3.16, 17 ; 9.24-27 ; Ép. 2.8 ; 2 Tim 4.7; 2.3-5 ; He 11.6.
Versets à mémoriser: « Mais ceux qui espèrent le SEIGNEUR renouvellent leur force. Ils prennent leur essor comme les aigles; ils courent et ne se fatiguent pas, ils marchent et ne s’épuisent pas. » (Es 40.31)
Pensée centrale: L’exercice physique est un élément très important pour préserver et maintenir sa santé.
Beaucoup d’efforts avaient été consacrés à la préparation de Roger Bannister : il voulait battre le record du mile [1,6 km]. Il avait suivi un entrainement intensif et fait des exercices sans fin, avec, entre autres, des courses épuisantes en haute montagne. Pendant ce temps, le monde entier avait les yeux fixés sur l’épreuve et la récompense qui attendaient le jeune athlète.
Le 6 mai 1954, le jour pour lequel Roger Bannister s’était préparé émotionnellement, spirituellement, intellectuellement et physiquement depuis des années, arriva. Malheureusement, la veille de ce grand jour, le jeune homme avait glissé sur un parquet ciré et il avait boité pendant toute la journée! La course eut néanmoins lieu et Roger Bannister la remporta en trois minutes et cinquante-neuf secondes quatre. Il était le premier à parcourir un mille en moins de quatre minutes !
L’athlète spirituelle
« J’ai mené le beau combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » (2 Tm 4.7) De quoi Paul, le grand enseignant du salut par la foi seule, parle-t-il ici ? Quel point veut-il souligner ?
Depuis des siècles, les êtres humains sont fascines par le sport et s’émerveillent devant les prouesses des sportifs. Qui n’a pas envié au moins une fois dans sa vie ce que les athlètes arrivent à faire avec leurs corps ? Et pourtant, quelles que soient leurs aptitudes naturelles, la plupart d’entre eux ne réussissent qu’au prix d’un travail ardu.
Quelqu’un a demandé un jour au vainqueur d’une course de fond si n’importe qui pouvait devenir un grand coureur. « Bien sûr, a répondu l’athlète. Il suffit de courir quinze miles par jour pendant six jours, puis vingt-cinq miles le septième jour. Faite cela pendant un an et vous aurez de bonnes chances de gagner. »
Dans de nombreux passages, la Bible compare la vie de la foi à une activité sportive. Lisez les textes suivants : 1 Cor 9.24-27 ; Ph 3.12-14 ; 2 Tm 2.3-5. Sur quel point essentiel insistent-ils ? Comment vous-même avez-vous expérimenté le sens de ce texte ?
On peut facilement se faire une fausse idée de ce que ressentent les joggers, les cyclistes, et les coureurs quand on voit l’expression de leur visage pendant l’effort. Ils donnent parfois l’impression de vivre leur course comme une punition. Il y a pourtant de nombreux avantages à maintenir un programme régulier d’exercices (nous en discuterons plus tard dans la semaine). Ces bienfaits dépendent de l’application avec laquelle on fait l’exercice lui-même et de la discipline qu’on s’impose. Il faut d’abord respecter certaines règles, ensuite pratiquer de façon régulière, et enfin se fixer un but et parfois même une récompense.
Ces principes s’appliquent à la condition physique comme à la condition spirituelle. Pour être spirituellement en forme, nous devons fixer nos regards sur Jésus, lire sa Parole, la méditer, et prier. Mais tant de choses détournent notre attention ! Il peut s’agir de bonnes et noble causes – étude, travail, ou même activités d’Église. Mais nous devons nous libérer des occupations et des distractions qui nous empêchent de grandir en grâce et donner la priorité à nos objectifs spirituels si nous voulons gagner en force.
Quand s’atrophient les muscles de la foi
Lisez Ép. 2.8 ; He 11.6 Quel est le lien entre ces versets ? Plus important encore, comment conserver et renforcer la foi que nous avons reçue en don ?
Ceux qui ont souffert d’une fracture ou d’une grave entorse savent qu’il faut rester un certain sans bouger si l’on veut guérir. Plâtres de soutien, bandages ou même broches chirurgicales permettent d’immobiliser l’articulation blessée ou le membre fracturée. Mais en raison de cette immobilisation, les muscles qui entourent la zone atteinte ne servent plus. Ils s’affaiblissent et s’atrophient. Lorsque la cicatrisation est terminée, on peut recommencer à bouger et à faire des mouvements réguliers et des exercices prolongés pour retrouver le tonus musculaire.
« L’activité est une loi de notre être. Chaque organe du corps a sa fonction déterminée dont dépendent sa force et son développement. L’action normale de tous les organes donne de la vigueur, alors que l’inaction mène à la faiblesse et à la mort. Essayez d’immobiliser un bras quelques semaines, puis rendez-lui la liberté et vous verrez qu’il est plu faible que celui dont vous vous êtes servi modérément pendant le même temps. L’inaction produit un effet semblable sur tout le système musculaire. » - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « L’emploi des remèdes », p. 203,204.
Il en est de même pour la foi. Si on ne s’en sert pas, elle ne grandit pas. Les mouvements vitaux et les actions des membres et du corps de la foi ne peuvent se faire. Certes, la foi est un don, mais si nous ne l’exerçons pas, si nous ne faisons pas de choix ou ne prenons pas des risques basés sur elles, si nous ne sommes pas amenés par elle à nous agenouiller avec soumission et humilité, à nous réclamer des promesses de Dieu, et à aller ensuite de l’avant, alors nous risquons de la perdre.
Quelle tragédie ! En effet la foi est l’un des dons de Dieu les plus précieux. Seuls ceux qui savent ce que signifie vivre dans ce monde sans la foi, sans la connaissance de Dieu, sans l’espérance qu’apportent les promesses divines, peuvent vraiment dire à quel point ce don est magnifique et d’une valeur inestimable.
Exercez-vous souvent le don de la foi ? Vous dites peut-être que vous croyez et que vous avez la foi, mais dans quelle mesure vos actes en témoignent-ils ? Comment apprendre à exercer votre foi au quotidien, dans les petites choses, pour que, lorsque de grandes choses surviendront, vous soyez capables de faire la démonstration de la foi que vous prétendez avoir?
Croire sans avoir vu
Découragé, le jeune officier chassa d’un coup de pied un petit caillou dans le sable du désert. Sa mère devait être opérée d’un cancer du sein et il ne pouvait pas retourner pour être à ses cotes. : Les exigences du programme opérationnel militaire ne lui permettaient pas. Avec un point de colère et de révolte, il se demandait : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Il avait prie pour avoir la foi, mais en ces instants où rien n’allait comme il voulait, où ses prières n’étaient pas exaucées comme il l’aurait espéré, il sentait sa foi faiblir. L’ombre du doute se glissa dans son âme et pendant quelques instants, il se demanda si Dieu existait vraiment. Et puis tandis que le soleil se levait et que la beauté de l’aube remplissait le ciel, il se rappelait un récit de la Bible qu’il connaissait depuis l’enfance et qui se terminait par les versets suivants : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » (20.29). en méditant dessus, il retrouva la foi. Même s’il était difficile pour lui de comprendre le pourquoi des choses, même s’il avait du mal à saisir les raisons de ce qui lui arrivait, il prit le parti d’aller de l’avant, rempli de confiance et d’amour pour Jésus, son Seigneur.
Lisez Jn 20.24-29. En quai ce recit vous parle-t-il ? Avez-vous souvent eu besoin de croire sans voir? Dans quelles circonstances ? Pourquoi est-ce là un aspect essentiel de ce que signifie « exercer sa foi » ?
Une fois que Jésus a patiemment et tendrement montré ses blessures à Thomas, celui-ci le reconnait : « Mon Seigneur, mon Dieu ! » (20.28) Le jeune officier de notre récit avait compris ou se trouvait la clef: croire sans voir, prendre Dieu au mot sans exiger de « preuves ». Car toutes les « preuves» du monde ne convaincront jamais certaines personnes de croire. En fait, vivre par la foi quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, même si nous ne « voyons » pas et ne comprenons pas, c'est nous reposer sur ce que nous connaissons déjà de l’amour de Dieu, c’est appuyer notre confiance sur ce que nous avons déjà vécu avec lui, c’est le prendre au mot parce qu'il nous a déjà démontré sa bonté et de son amour.
Quand pour la dernière fois, avez-vous du agir par la foi sans « voir » ? Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que cette expérience vous a appris qui pourrait aider d’autres personnes confrontées à une situation analogique ? Si vous devez repasser par là, agiriez-vous différemment ? En quoi et pourquoi ?
Les bienfaits de l'exercice physique : première partie
Jusqu'ici, cette semaine, nous avons examiné ce que signifiait « exercer sa foi. » Nous avons vu un certain nombre d'images bibliques empruntées au monde de l'athlétisme - en particulier de la course - et que Paul a employées pour évoquer le cheminement de la foi chez le chrétien.
Quand il parle du corps, Paul nous dit également qu'il est le temple du Saint-Esprit (1 Co 6.19, 20).
Lisez 1 Co 6.19, 20. Que dit Paul ici ? En quoi la question de l'exercice physique pourrait-elle être liée à ces versets ?
Notre corps est un don de Dieu. Nous ne devons pas le maltraiter. La science nous a maintes et maintes fois démontré que l'exercice physique est bénéfique pour chaque aspect de notre organisme. Certes, nous ne sommes pas tous appelés à courir un mile en moins de quatre minutes. Mais dans presque tous les cas, nous pouvons faire suffisamment d'exercice pour en retirer de grands avantages, non seulement sur le plan physique, mais aussi sur les plans mental et spirituel.
En tant que chrétiens, nous ne croyons pas à la notion grecque d'une âme immortelle séparée du corps. Nous ne croyons pas non plus à l'idée païenne selon laquelle le corps est quelque chose de mauvais. Pour nous, l’esprit et le corps sont tous deux des dons de Dieu et ils sont étroitement liés l’un à l'autre. Notre forme physique a un impact sur notre mental, qui à son tour influence notre vie spirituelle. Tout est lié et nous ne pouvons négliger un aspect de notre être sans que cela agisse sur les autres aspects.
« Il faut que nous ayons conscience des exigences de Dieu ; il faut qu'hommes et femmes comprennent leur devoir d'être purs, de se dominer, de s'affranchir de tout appétit dépravé et de toute mauvaise habitude. Toutes nos énergies, morales et physiques, sont un don du ciel et doivent être mises à son service. » - Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « Le rôle éducateur du médecin », p. 105.
Ceux qui font de l'exercice physique peuvent témoigner des merveilleux bienfaits qu'ils en retirent. Et la bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas nécessaire d’en faire avec excès.
Même si beaucoup d’entre nous sont très occupés, Dieu nous demande de prendre soin de nous-mêmes. Or, l’exercice physique est un moyen de cela. Et vous, combien de temps passez-vous à faire de l’exercice physique? Quelles sont vos excuses pour y echapper?
Les bienfaits de l'exercice physique : deuxième partie
Il est certain que notre corps a besoin de bouger mais, avant d'entamer un programme régulier d'exercices, nous devons nous assurer que notre santé nous le permet. Si nous avons déjà des problèmes de santé ou un handicap, nous aurons la sagesse de prendre conseil auprès d'un médecin, entre autres pour déterminer l'intensité des exercices que nous voulons entreprendre.
Mais quel que soit le programme d'entrainement, il est bon de toujours tenir compte des trois éléments suivants : la fréquence, l'intensité et la durée des exercices.
La fréquence. Pour une santé et une forme optimale, il est généralement recommandé de faire de l'exercice au moins six fois par semaine.
L'intensité. Elle variera en fonction de l'âge et de l’état de santé de chacun. Au fil du temps, si l’on persiste, il sera possible de s'exercer de plus en plus intensément. Que le cœur batte plus vite et que l’on transpire beaucoup est une bonne chose. Il faut juste trouver son rythme. Ce qui marche pour l’un ne marchera pas forcement pour l’autre.
La durée. On estime que quarante-cinq à quatre-vingt dix minutes d'entraînement par jour est parfait. Il serait bon de s'exercer pendant au minimum trente minutes, six jours par semaine. Ce temps peut être fractionné, à raison, par exemple, de dix minutes matin, midi et soir. Il faut pouvoir insérer cette activité dans son emploi du temps de façon qu'elle ne soit pas pesante. La marche est un excellent sport, facile à pratiquer régulièrement.
On a de nombreuses preuves des bienfaits de l’exercice physique. Pratiqué régulièrement, il permet de contrôler le poids, de réduire la pression artérielle et il augmente les effets de n'importe quel traitement contre l'hypertension - sous surveillance médicale et avec les conseils d'un médecin. La pratique régulière d'un sport diminue la fréquence du diabète de type 2 et favorise l'augmentation du « bon» cholestérol (HDL ou lipoprotéine de haute densité), celui qui contribue à la santé et à la protection du cœur.
L'exercice physique régulier procure une sensation de bien-être, due en partie à certaines substances chimiques produites par le corps, les endorphines Les personnes qui s'y adonnent font moins de dépressions. On pense également qu'il améliore de façon générale les performances mentales et qu'il retarde l'apparition de la maladie d’Alzheimer. Il participe enfin à la prévention du cancer des seins et du colon. Ses avantages sont donc nombreux et variés.
Lisez donc Ps 139. 13-15. Méditez sur la façon merveilleuse dont nous avons été conçus et sur le miracle que représente le simple fait que nous existons. Pourquoi est-il alors important pour nous de prendre soin de notre corps ? Quel genre d’exercices physiques pratiquez-vous actuellement et comment pourriez-vous faire mieux, si cela est nécessaire ?
Lisez Ellen WHITE, Le ministère de la guérison, « l’attouchement de la foi », p. 45-56.
« Le seul moyen de croître en grâce, c'est de faire avec dévouement l'œuvre dont le Seigneur nous a chargés: travailler, dans la mesure de nos forces, au bien de ceux qui ont besoin de nous. La force s'acquiert par l'exercice ; l'activité est la condition même de la vie. Ceux qui prétendent maintenir leur vie chrétienne en se bornant à accepter passivement les grâces d'en haut sans rien faire pour le Christ essaient simplement de manger sans travailler. Or, dans le monde spirituel comme dans le monde matériel, ce système aboutit fatalement à la dégénérescence et à la mort. Celui qui refuserait de faire usage de ses jambes perdrait bientôt la faculté de s'en servir. De même, le chrétien qui se refuse à employer les facultés que Dieu lui a données non seulement ne grandit pas en Christ mais perd les forces qu'il possédait. », - Ellen WHITE, Le meilleur chemin, « l’œuvre de la vie », p.78, 79.
• 1. Quels autres parallèles peut-on faire entre « exercer sa foi » et « exercer son corps » ? Quelles sont les limites d’une telle comparaison ?
• 2. Un homme au volant de sa voiture voit une femme en train de faire du jogging. Il baisse sa vitre et hurle : « Laisse tomber ! De toute façon tu vas mourir ! » Sa grossièreté mise à part, cet homme a en partie raison. Car même si l’exercice physique est important, même s’il nous permet d’être en bonne forme, n’oublions jamais qu’en fin de compte nous sommes mortels et que nous mourrons tous – sauf si nous sommes encore en vie au retour de Jésus. Les meilleurs exercices physiques ne nous sauveront pas de la mort. Un mode de vie sain et la pratique d’un sport ne nous mèneront pas à la vie éternelle. Seule la foi en Jésus nous la donnera. Pourquoi est-il important de ne jamais oublier cette distinction ?
• 3. Dans la mesure du possible, apportez à l’école du sabbat des écrits faisant état de certaines des découvertes officiels les plus récentes sur les bienfaits de l’exercice physique. Que nous enseignent-ils ? Et comment pouvons-nous aider l’Église dans son ensemble à mieux comprendre les avantages de l’activité physique ? Comment pouvons-nous obtenir des membres d’Église qu’ils commencent à faire davantage d’exercice ?
• 4. Sans porter de jugement, observez les membres de votre Église. Ont-ils l’air de faire suffisamment d’exercice physique ou ont-ils besoin d’en faire davantage ? Comment pouvez-vous les aider dans ce domaine ?
Psaume 139:13-15; 1 Corinthiens 3:16; 1 Corinthiens 3:17; 1 Corinthiens 9:24-27; Éphésiens 2:8; 2 Timothée 4:7; Hébreux 11:6. (Louis Segond)
Louis Segond (LSG) |
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Psaume 139:13-15
13C'est toi qui as formé mes reins, Qui m'as tissé dans le sein de ma mère. 14Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. 15Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre.
Louis Segond (LSG) |
1 Corinthiens 3:16
16Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?
Louis Segond (LSG) |
1 Corinthiens 3:17
17Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.
Louis Segond (LSG) |
1 Corinthiens 9:24-27
24Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix? Courez de manière à le remporter. 25Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 27Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Louis Segond (LSG) |
Éphésiens 2:8
8Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
Louis Segond (LSG) |
2 Timothée 4:7
7J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Louis Segond (LSG) Hébreux 11:6
6Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. |
Sabbat après-midi
La vie chrétienne est une marche et une bataille sans trêve ni repos. C'est par des efforts continuels et persévérants, par une activité incessante, que nous triomphons des tentations de Satan. L'intégrité chrétienne doit être recherchée avec une indomptable énergie, et maintenue avec une fermeté à toute épreuve.
Personne n'atteindra les hauteurs sans efforts persévérants pour lui-même. Tous doivent s'engager dans ce combat ; nul ne peut lutter à notre place. Nous sommes individuellement responsables des résultats du combat. « Quand même Noé, Daniel et Job s'y trouveraient, aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, l'Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles » par leur justice. (Ezéchiel 14 : 14, 16)
The Ministry of Healing, pp. 452, 453; Le ministère de la guérison, pp. 389,390.
La foi, c'est l'assurance des choses qu'on espère. Hébreux 11 : 1.
Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez. Matthieu 21 : 22.
Avoir la foi, c'est faire confiance à Dieu, croire qu'il nous aime et sait mieux que personne ce qui est pour notre bien. Cela nous amène à suivre sa voie au lieu de la nôtre, à accepter sa sagesse au lieu de notre ignorance, sa force au lieu de notre faiblesse, sa justice au lieu de nos péchés. Nos vies lui appartiennent, nous lui appartenons déjà ; notre foi reconnaît cet état de fait et l'accepte, avec toutes les bénédictions qu'il entraîne. La vérité, l'honnêteté, la pureté sont, nous l'avons vu, les secrets d'une vie réussie ; c'est par la foi que nous y accédons.
Tout élan, toute aspiration vers le bien est un don de Dieu ; seule la vie qui vient de Dieu, et que nous acceptons par la foi, peut nous permettre réellement de croître et d'être efficaces. The Faith I Live By, p. 90; Éducation, p. 285.
Dimanche
Nous devons agir en accord avec la loi si nous voulons avoir la vie éternelle. Le chemin est assez large et tous ceux qui participent à la course peuvent remporter le prix. Si nous nous créons des appétits contre nature et les satisfaisons tant soit peu, nous violons les lois de la nature et notre état physique, mental et moral en sera affaibli. Nous sommes alors dans l'impossibilité de fournir l'effort persévérant, énergique et prometteur dont nous aurions été capables si nous avions observé ces lois. Si nous affaiblissons un seul de nos organes, nous dérobons à Dieu le service que nous aurions dû lui rendre : «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.»
L’apôtre Paul se compare à un homme qui court dans les compétitions de l’antiquité et qui tend chaque nerf et chaque muscle afin de gagner le prix. Il ne considérait pas que son œuvre était terminée alors qu’il pouvait encore travailler dans la cause de Dieu. Il ne sentait jamais qu’il avait obtenu le dernier diplôme à l’école de Christ, mais il avait toujours conscience de la nécessité de contrôler strictement ses appétits, de (maîtriser) ses passions et d’équilibrer le zèle spirituel. Il luttait de toutes ses forces contre les penchants naturels qui auraient conduit à une indulgence illégitime. Son propre témoignage était : « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes des hommes faits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus. » (Phil 3 :14,15) Mis à l’épreuve dans sa propre vie, dépendant d’un mot ou d’un geste du tyran Néron, conscient que sa fin était proche, il s’exprima dans un élan sublime et avec une assurance triomphante : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là » (2 Ti 4 : 7-8a). Cette couronne n’est pas un chapelet de fleurs périssables, mais la couronne glorieuse de la vie éternelle, qui attend tous ceux qui, ayant achevé la course chrétienne, aiment l’apparition de notre Seigneur. Review and Herald, October 18, 1881.
Le Seigneur a donné à l'homme l'intelligence, et il l'a doté de facultés de développement. Accrochons-nous donc fortement à lui, et rejetons la frivolité, les amusements et tout ce qui est impur. Surmontons tous nos défauts de caractère.
Bien que nous soyons naturellement enclins à suivre une voie descendante, nous avons à notre disposition une puissance destinée à s'ajouter aux efforts les plus persévérants de l'homme. Le pouvoir de sa volonté aura une vertu modératrice. Si le pécheur réclame l'aide divine, il pourra résister à la voix du tentateur. Mais les tentations du malin correspondent bien aux tendances corrompues et défaillantes, et incitent l'homme à pécher. Tout ce qu'il a à faire, c'est de suivre Jésus Christ, son chef, qui lui dira quelle conduite il doit tenir. Du haut de son trône céleste, Dieu vous appelle en vous promettant une couronne de gloire immortelle, et il vous engage à combattre le bon combat de la foi et à courir la course avec persévérance. Confiez-vous en lui à chaque instant. I1 est fidèle et nous conduit.
Mind, Character, and Personality, vol. 1, p. 105 ;
Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 109.
Lundi
Oh si je pouvais attirer l’attention de chacun pour rappeler combien est important d’exercer la foi moment après moment, heure après heure ! Nous devons vivre une vie de foi ; parce que « sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu. » Notre force spirituelle dépend de notre foi. Comment puis-je rester silencieuse sur ce sujet ? Le Rédempteur du monde déclare : « Qu’il vous soit fait selon votre foi. » (Matt. 9 :29b) Quand vous vous installez dans la mélancolie et l’abattement, vous péchez contre Dieu ; parce que cela démontre que vous n’avez pas foi en Jésus. Cela montre à ceux qui sont autour de vous que vous ne prenez pas Dieu au mot. Quand Il a tant fait pour vous exprimer Son amour, combien cela doit Lui paraître comme un péché! « Celui qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a délivré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas avec lui toute chose gratuitement ? »
Nous ne savons pas ce qu’est réellement la foi jusqu’à ce que nous essayions de la mettre en pratique. Nous avons tous besoin de davantage de foi ferme et persévérante telle que celle que Jacob a manifestée lorsqu’il était avec l’ange dans cette nuit décisive. Peu se rendent compte combien sévèrement sa foi a été mise à l’épreuve à ce moment là, séparé de tous ses amis terrestres et seul avec Dieu. Tous ceux qui lui avaient été favorables étaient exposés au danger et à la mort. La goutte la plus amère dans sa coupe d’angoisse fut la pensée que son propre péché avait entraîné ce grand péril sur ses femmes et ses enfants, innocents du péché dont il était coupable. Il avait décidé de passer la nuit en humiliation et en prière. Dieu pouvait adoucir le coeur de son frère. Dieu était son seul refuge et sa seule force. Dans un endroit désolé, infesté de voleurs et de meurtriers, il s’inclina vers la terre dans un sentiment de profonde détresse. Son âme était déchirée par l’angoisse. Et avec des cris fervents mélangés de pleurs, il présenta sa prière à Dieu. Soudain une forte main appuie sur son épaule. Il saisit immédiatement son assaillant, car il sent que cette attaque met en péril sa vie, qu’il est tombé entre les mains d’un brigand ou d’un meurtrier…
Chacun peut avoir le privilège, comme Jacob, d’être victorieux avec Dieu. Mais la question se pose : Comment pouvons-nous croire que nous recevrons la chose que nous demandons quand nous n’en avons aucune évidence ? La Parole de Dieu s’est engagée. Est-ce que ce n’est pas une évidence suffisante ? Si nous saisissons les promesses avec une foi vivante, entièrement confiants en Jésus, la bénédiction viendra en son temps. Peut-être ne viendra-t-elle pas de la manière que nous attendons ; mais elle viendra de la façon que Dieu dirige, et par le moyen qu’Il juge bon d’employer. Satan peut-être vous tentera de penser que le Seigneur vous a oublié ; mais dites-lui que la Parole de Dieu est certaine, confirmée par ce sceau : « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent ; »
(2 Ti 2 :19b) et continuez dans la prière. Historical Sketches, pp. 130-132.
Avoir la foi implique plus que nous ne le pensons. C'est d'abord accepter pleinement la Parole de Dieu telle qu'elle est. Puis, par nos actions, montrer que nous croyons sans réserve aux promesses de Dieu. Dans la nature et la providence, rien ne rétrograde, rien ne reste stationnaire. Nous devons posséder une foi agissante et progressive, une foi qui agit par amour et purifie l'âme de tout vestige d'égoïsme. Appuyons-nous sur Dieu, et non sur nous-mêmes. Ne donnons pas libre cours à l'incrédulité, mais prenons Dieu au mot....
La foi véritable consiste à obéir exactement aux ordres de Dieu, sans prétendre les modifier. La justice, la vérité, la miséricorde sont les fruits de la foi. Marchons à la lumière de la loi de Dieu. Alors, de notre cœur bien disposé, procéderont des fruits renouvelés chaque jour. Pour porter de bons fruits, l'arbre doit être bon. Consacrons-nous à Dieu, redressons notre volonté, et nous obtiendrons une excellente récolte. Notre religion ne doit pas être fantaisiste. « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Cor. 10 : 31, vers. angl.) That I may Know Him, p. 226;
Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 228.
Mardi
La mort de Jésus a laissé Thomas dans un désespoir total. Sa foi semblait avoir disparu dans de complètes ténèbres. Il n’était pas présent dans la chambre haute lorsque Jésus était apparu à Ses disciples. Il avait entendu le rapport des autres, et avait reçu une preuve abondante que Jésus était ressuscité. Mais une mélancolie flegmatique et une incrédulité obstinée fermèrent son coeur contre tout témoignage réjouissant. Entendre les disciples répéter leur récit de la manifestation merveilleuse du Sauveur ressuscité ne servait qu’à le plonger dans un désespoir plus profond ; car si Jésus était réellement ressuscité des morts il ne pouvait pas y avoir d’espoir de royaume littéral terrestre. Cela blessait aussi sa vanité de penser que son Maître se révèlerait à tous Ses disciples, sauf à lui ; il était donc déterminé de ne pas croire, et pendant toute une semaine il couva son état misérable, qui semblait être d’autant plus sombre qu’il contrastait avec l’espérance vivante et la foi de ses frères. …
Le disciple plongé dans le doute savait qu’aucun de ses compagnons n’avait vu Jésus pendant la semaine. Ils n’avaient donc pas pu communiquer au Maître son incrédulité obstinée. Il reconnaissait la personne devant lui comme étant son Maître, son Seigneur qui avait été crucifié ; il ne désirait pas de preuve complémentaire ; son coeur sautait de joie alors qu’il se rendait compte que Jésus était bel et bien ressuscité des morts. Il se jeta aux pieds de son Maître avec une profonde affection et une (sincère) dévotion en s’écriant : « Mon Seigneur et mon Dieu. »
Jésus accepta sa confession de foi, mais gentiment lui fit le reproche de son incrédulité : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jn 20 :29) Jésus montre ainsi à Thomas que sa foi aurait été bien plus acceptable s’il avait cru à l’évidence présentée par ses frères, et n’avait pas refusé de croire jusqu’à ce qu’il ait vu Jésus de ses propres yeux. Si le monde pouvait suivre cet exemple de Thomas, personne ne croirait au salut ; car tous ceux qui maintenant reçoivent le Christ le font à travers le témoignage d’autres.
De nombreuses personnes qui ont une foi faible et vacillante, raisonnent que s’ils avaient eu l’évidence fournie à Thomas par ses compagnons ils n’auraient pas douté comme il l’a fait. Ils ne se rendent pas compte que non seulement ils ont cette évidence, mais des témoignages additionnels s’empilent les uns sur les autres de tous côtés. Nombreux sont ceux qui, comme Thomas, attendent que toute raison de douter soit enlevée. Mais peut être ne verront-ils jamais leur désir être réalisé comme ce fut le cas pour Thomas. Et graduellement ils s’enferment dans leur incrédulité, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus percevoir le poids de l’évidence en faveur de Jésus. Comme les juifs sceptiques, le peu de lumière qu’ils ont se réduira dans les ténèbres qui enferment leur esprit. Rejeter les évidences claires et concluantes de la vérité divine endurcit le coeur et aveugle la compréhension. La lumière précieuse, étant négligée, s’éteint complètement d’un esprit qui ne désire pas recevoir.
Dans Sa façon d’agir avec Thomas Jésus donne à Ses disciples une leçon concernant la façon avec laquelle devraient être traités ceux qui ont des doutes concernant la vérité religieuse, et qui entretiennent ces doutes. Il n’accabla pas Thomas de reproches, ni n’entra dans une controverse avec lui ; mais, avec une condescendance et une tendresse remarquables, Il se révéla à ce douteur. Thomas avait adopté une position complètement déraisonnable, en dictant les conditions de sa foi ; mais Jésus, par Son amour et Sa considération généreux, rompit toutes les barrières que le disciple avait élevées. Une discussion insistante convaincra rarement l’incrédulité, mais la placera plutôt dans une position de défense, où elle trouvera de nouvelles raisons et de nouvelles excuses. Jésus, révélé dans Son amour et dans Sa miséricorde comme le Sauveur crucifié, amènera un grand nombre de lèvres précédemment indisposées à la confession de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Brochure: Redemption: or the Resurrection of Christ and His Ascension, pp. 37-40.
Mercredi
La santé est un bienfait dont peu de gens savent apprécier la valeur, et pourtant c'est d'elle que dépend en majeure partie l'efficacité de nos facultés physiques et mentales.
Le corps est le siège de nos passions et de nos impulsions; il faut donc le conserver dans sa meilleure forme et sous les influences les plus spirituelles, si nous voulons que nos talents puissent fructifier.
Tout ce qui diminue la vigueur corporelle affaiblit également l'esprit et lui enlève la possibilité de distinguer le bien du mal. La volonté de faire le bien s'en trouve donc elle aussi amoindrie.
L'usage inconsidéré des forces physiques abrège le temps de vie qui aurait pu être employé à la gloire de Dieu. De plus, il nous disqualifie pour l'œuvre qui nous a été confiée: par de mauvaises habitudes, par des veillées trop prolongées et la satisfaction de la gourmandise au détriment de la santé, nous jetons les bases de la maladie. La négligence de l'exercice corporel, le surmenage mental ou physique déséquilibrent le système nerveux. Ceux qui raccourcissent leur vie de cette manière et qui, méprisant les lois de la nature, se disqualifient pour le service de Dieu, se rendent coupables de vol envers lui et envers leurs semblables. Car la période pendant laquelle ils peuvent être en bénédiction à d'autres - leur raison d'être dans ce monde - est abrégée. Ils se disqualifient même pour la tâche qu'ils auraient été à même d'accomplir en un temps plus court. Le Seigneur nous tient pour coupables quand, par de mauvaises habitudes, nous privons le monde du bien que nous aurions pu faire.
Transgresser une loi physique revient à transgresser la loi morale, car Dieu est assurément l'auteur de l'une comme de l'autre. Il a écrit sa loi de sa propre main sur chaque nerf, chaque muscle, chaque faculté de l'homme. Abuser de n'importe quelle partie de notre organisme constitue une violation de l'ordre divin.
Nous devrions connaître notre corps afin de le maintenir dans les conditions voulues pour accomplir l'œuvre du Seigneur. Veillons avec un soin jaloux à la conservation et au développement de la vie physique, afin que la nature divine se manifeste parfaitement au travers de l'humanité. Les rapports existant entre les fonctions corporelles et la vie spirituelle représentent un des sujets d'étude les plus importants. Il faut en faire l'objet de nos recherches spéciales, aussi bien à l'école qu'à la maison. Tous ont besoin de se familiariser avec la physiologie du corps humain et avec les lois qui régissent la vie. Celui qui demeure volontairement dans l'ignorance des lois biologiques, et qui les viole, pèche contre Dieu. Chacun devrait se placer dans les conditions les plus favorables au maintien de la vie et de la santé. Il faut contrôler nos habitudes par une intelligence qui soit elle-même sous le contrôle du Seigneur.
Christ’s Object Lessons, pp. 346-348 ; Les Paraboles de Jésus, pp. 301-302.
La violation des lois de notre être est un péché au même titre que la transgression du Décalogue. L'une et l'autre violations représentent la transgression des lois de Dieu. Ceux qui désobéissent à la loi que Dieu a inscrite dans leur corps seront également tentés de transgresser la loi de Dieu proclamée au Sinaï…
Notre vie durant nous devons étudier la façon de maintenir le corps en santé, pour permettre à tous les organes de cette machine animée de fonctionner harmonieusement. Les enfants de Dieu ne peuvent le glorifier avec un corps maladif et un esprit amoindri. Ceux qui s'abandonnent à l'intempérance dans le manger ou le boire, gaspillent leurs énergies physiques et affaiblissent leur pouvoir moral.
Counsels on Diet and Food, pp. 17,18 ;
Conseils sur la nutrition et les aliments, p. 18,19.
Jeudi
La Providence a conduit le peuple de Dieu de manière à le libérer des habitudes irrationnelles du monde, de la gourmandise et des passions, et à lui permettre d'entrer dans la voie du renoncement et de la tempérance en toutes choses. Le peuple que Dieu dirige doit être un peuple particulier. Il doit être différent du monde. S'il se conforme aux instructions de Dieu, il accomplira ses desseins et soumettra sa volonté à la sienne. Le Christ habitera dans le cœur de tous. Le temple de Dieu sera sanctifié. Votre corps, dit l'apôtre, est le temple du Saint-Esprit. Dieu ne souhaite pas que ses enfants se négligent au détriment de leurs forces physiques. Il leur demande d'obéir à la loi naturelle, en vue de préserver leur santé physique. Le sentier de la Nature est la voie qu'il indique, et il est assez large pour le chrétien. D'une main généreuse, Dieu nous a prodigué ses bienfaits, riches et variés, pour notre vie et notre plaisir. Mais pour nous permettre de bénéficier d'un appétit naturel, qui contribuera à préserver notre santé et à prolonger notre vie, il nous invite à réfréner les désirs. Il nous dit : Prenez garde ! Restreignez, dominez l'appétit immodéré. Si nous développons un appétit perverti, nous violons les lois qui régissent notre être, et assumons la responsabilité d'abuser de nos corps et d'attirer la maladie sur nous.
Dieu a abondamment pourvu à l'alimentation et au bonheur de toutes ses créatures. Si ses lois n'avaient jamais été transgressées, si chaque créature s'était conformée à la volonté divine, il en serait résulté la santé, la paix et le bonheur au lieu de la misère et du mal perpétuel. Christian Temperance and Bible Hygiene, pp. 150-151;
Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 189-190 et p. 21.
Je suis au regret de devoir dire qu’il y a une absence étrange de principes concernant la santé qui caractérise ceux qui professent être chrétiens en cette génération. Les chrétiens, mieux que tous les autres, devraient être éveillés concernant ce sujet important, et devraient devenir intelligents concernant leur propre organisme. Le Psalmiste déclare : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.
(Ps. 139 :14a) Si nous voulons être capables de comprendre les vérités de la Parole de Dieu, l’objectif et le but de notre vie, nous devons nous connaître nous-mêmes, et comprendre comment mettre en rapport correctement la vie et la santé.
Un corps malade provoque un désordre au niveau du cerveau, et empêche l’œuvre de la grâce sanctifiante sur l’esprit et sur le coeur. L’apôtre déclare : « Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu.» (Ro. 7 :25b) Si nous continuons à vivre d’une façon erronée nos forces mentales seront affaiblies ou obscurcies, de telle sorte que nos perceptions ne seront pas claires pour discerner la valeur de la vérité. Nous faisons la guerre à notre intérêt éternel. L’orgueil, la vanité, et l’idolâtrie font que nos pensées et nos affections sont traitées en esclaves, et émoussent les sentiments les plus fins de notre âme. Ceux-ci résistent à la grâce sanctifiante de Dieu. Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte de leurs responsabilités en tant que parents. Leur responsabilité morale n’est pas prise en considération dans l’éducation de leurs enfants, qui sont pourtant les objets les plus chers de leurs affections.
Review and Herald, September 12, 1871.
Vendredi Pour aller plus loin : Le ministère de la guérison, pp. 45-56.
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