http://www.answersingenesis.org/assets/images/articles/am/v3/n3/mosaic-chart-large.jpg
Voici le Pasteur Doug Batchelor de http://www.amazingfacts.org avec l'Eglise de Sacramento, California
Cliquer sur le lien qui suit pour un video de la lecon de l'Ecole du Sabbat presentee par le Dr. Derek Morris de l'eglise de Lake Forest
http://media.forestlakechurch.org/content/media/2010q205-01-environment
Vous pouvez etudier la lecon de l'ecole du sabbat EN PDF en cliquant sur le lien qui suit:
http://www.troisanges.com/EDS/2010-2/EDS2010-2.pdf
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L’ENVIRONNEMENT
TEXTE ETUDIE Genèse 1.24-31
Dominer la terre
Le passage étudié (1.28) souligne la triple mission que le créateur
confie au premier couple :
1. Peupler la terre
2. Gérer les richesses de la planète
3. Régner avec sagesse sur le monde animal
Le verbe kabash (dominer) apparaît 14 fois dans la Bible. Le plus
souvent dans un contexte de violence ou de conquête (Jos 18.1).
Ici, le mot ne sous-entend pas la destruction mais la démarche
qui consiste à faire disparaître les obstacles qui pourraient
empêcher le peuple de Dieu de vivre paisiblement sur la terre.
Dans le récit de la création, le verbe a plutôt le sens de faire de la
création un endroit paisible pour les hommes. Le verbe kabash
évoque également la responsabilité qui incombe à un roi envers
les nations qu’il gouverne (2 Sa 8.11).
Soumettre le monde animal
Le verbe radah (soumettre) apparaît 22 fois dans la Bible. Il
s’applique très souvent au roi (1 Ro 5.4 ; Ps 72.8) qui est sensé
ne pas exploiter ses sujets ni abuser de son autorité. En fait, la
meilleure traduction du verbe serait « gérer » ou « garder ». On
découvre ainsi l’importance de la responsabilité que Dieu offre
aux humains de s’occuper de la terre et du monde animal. Nous
sommes appelés à devenir les gestionnaires de la création.
La Bible est-elle favorable à l’exploitation des ressources
naturelles ou, au contraire, au développement durable ?
Quelle sorte de « maîtres » sommes-nous ?
Bible et écologie
L’écologie est la « science des interactions entre espèces
vivantes, ou entre chaque espèce et le milieu où elle vit ». Le
croyant est un être moral qui considère que la vie est sacrée et
vient de Dieu. « Car chez toi est la source de la vie » (Ps 36.10).
Dès le commencement, Dieu invite l’homme à maintenir une
relation de solidarité avec son environnement. Dieu n’a pas
abandonné sa création après l’avoir achevée : « Tu as fondé la
terre, elle subsiste » (Ps 119.89 Semeur). Dieu soutient la vie à
travers les lois qu’il a lui-même promulguées. Mais il a besoin du
concours de l’homme qu’il a établi gestionnaire de sa création.
« Le respect de la vie signifie le respect de l’objectif désigné
initialement en rapport avec chaque forme de vie. Toute
exploitation d’une plante ou d’un animal qui dépasse le but fixé
par Dieu au commencement constitue un abus et une
profanation de la vie. » (Miroslav Kis)
« L’homme n’est moral que lorsque la vie de la plante et de
l’animal aussi bien que celle des humains lui est sacrée. » (Albert
Schweitzer)
La Genèse, le texte des origines, montre que Dieu a établi un bio
système précis et équilibré :
a) Les plantes poussent et nourrissent les animaux
b) Les fruits et les graines nourrissent les humains
Aucune vie n’existe sans raison ni sans but. Aucune forme de vie
n’est indépendante de l’autre. La Bible considère les êtres vivants
et leur environnement comme une unité harmonieuse et
partageant un destin commun. Elle souligne constamment
l’étroite relation entre le comportement de l’homme et le sort
réservé à la terre : l’homme entraîne son environnement dans sa
chute (Ge 3.17). Même le déluge est la conséquence de la
perversion et de la corruption du genre humain (Ge 6.13).
Les prophètes signalent constamment que le mépris des lois
divines régissant l’harmonie naturelle fait souffrir la nature (Es
24.3-6). Il est intéressant d’observer que la solidarité entre
l’homme et son environnement est enseignée dans de nombreux
textes de l’Ancien Testament. Ainsi, les animaux étaient, au
commencement, des compagnons de l’homme (Ge 2.18-20).
Si les lois étaient respectées, les bénédictions ne se répandaient
pas seulement sur le peuple, mais aussi sur les animaux (Dt
28.4). Au contraire, si elles étaient transgressées, les maladies et
les calamités affectaient aussi le bétail et les récoltes (Lé 26.22 ;
Dt 28.18). Dieu avertit l’homme que la terre exploitée sans frein
et privée du repos bienfaisant des jachères se venge (Lév 26.14-
35). Cependant, si l’homme suit les directives divines et respecte
les lois de la nature, des bénédictions s’ensuivent (Dt 11.13-15).
La responsabilité d’Adam
Le récit des origines ne donne pas carte blanche à l’homme en ce
qui concerne la gestion de son environnement. Le mot hébreu
traduit par « soumettre » n’est nullement synonyme d’exploiter et
d’opprimer. Au contraire, Dieu confie très clairement à l’homme la
préservation de la nature (Ge 2.15). Adam est chargé de gérer la
terre et non de la dépeupler en perdant le contrôle des éléments
qui maintiennent son équilibre. Ainsi, après la chute, les
difficultés de subsistance n’apparaissent pas comme étant la
condition naturelle mais comme le résultat du non-respect des
lois naturelles et des conseils divins. La détérioration de la nature
est toujours associée à l’irresponsabilité humaine.
« Mon salut et ma transfiguration sont liés non seulement à ceux
des autres hommes, mais à ceux des animaux, des plantes et
des minéraux, à leur insertion dans le Royaume de Dieu, qui
dépend de mes efforts créateurs. L’homme est le centre suprême
de la vie universelle qui, tombée par sa faute, doit, à travers lui,
se relever. » (Nicolas Berdiaef)
Le mal ne vient pas de la création mais de la liberté de l’homme
utilisée en marge du projet de Dieu pour la domination possessive
et non pour le service. Le monde se déséquilibre quand la
domination se substitue au respect. L’homme apparaît donc,
depuis la première page de la Bible, comme responsable de la
création. Son autorité sur elle est avant tout spirituelle : il a pour
mission d’humaniser le monde et d’y maintenir l’ordre en qualité
de gestionnaire.
« Bons gérants : voilà ce que nous devrions être si nous voulons
refléter et représenter l’image du Gouverneur de l’univers. »
(Rudy Van Moere)
Valeur religieuse de la biodiversité
Le récit de la création insiste constamment sur le fait que Dieu
créa les plantes et les animaux « selon leur espèce » (Ge
1.11,12,20,21,24,25). Le premier travail que Dieu confia à
l’homme fut de reconnaître l’immense variété des créatures, en
leur donnant des noms. Cela revient à reconnaître l’existence de
chaque espèce et sa spécificité (Ge 2.19,20). Devant la proximité
d’un cataclysme comme le déluge, Dieu charge Noé de la
sauvegarde de toutes les espèces menacées d’extinction (Ge
6.19). Les êtres vivants ne sont pas de simples « ressources » à
la disposition de l’homme. Ils doivent être protégés, non
seulement parce qu’ils sont utiles à l’homme mais parce qu’ils
sont des créatures de Dieu.
Rien n’appartient en propre à l’homme ; toutes choses demeurent
la propriété de Dieu. Le jardin planté par Dieu en Eden enseigne
que notre terre est un territoire sacré, un héritage reçu (Ps
37.34) qui n’est aucunement convertible en propriété de
l’homme. Toute destruction est donc une automutilation, une
forme de suicide, un attentat envers un bien qui n’appartient pas
à l’humanité. Toute contamination de la nature représente donc
un blasphème et un sacrilège.
« Toutes les menaces contre la vie sont des aspects divers de la
même irresponsabilité avec laquelle les humains gaspillent les
richesses essentielles de la terre et nos chances de survie. »
(Roberto Badenas)
CONCLUSION
Sans une dimension spirituelle le poussant à respecter le cosmos
avant ses intérêts immédiats, l’homme s’écarte de sa vocation.
Pour la Bible, le message est clair : on ne peut respecter le
Créateur sans respecter ses créatures.
Michel Mayeur (inspiré de 2 articles de Rudy Van Moere et de
Thomas Domanyi)
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