Leçon 6 1er trimestre 2013 LES ORIGINES
Les commentatires d'Ellen G. White, avec sous-titres pour chaque jour.
Sabbat après-midi, le 2 février 2013 La création et la chute
Le conflit qui commença au ciel ne s’arrêta pas là. Quand Satan fut expulsé, un
grand nombre d’anges furent expulsés avec lui. Par ses sophismes il les avait amenés à
se rebeller contre Dieu. Ils vinrent sur cette terre et là il appliqua à Adam et Eve les
mêmes tromperies qui avaient amené les anges à se rebeller. Ils succombèrent à ses
tentations. Et depuis lors s’engagea un conflit incessant et désespéré entre le bien et le
mal. Notre terre est la scène de ce conflit, le champ de bataille entre les forces de Satan
et les forces de Christ. Cette bataille entre les agents sataniques et ceux qui acceptent le
Christ - ceux pour lesquels il a donné sa vie afin qu’ils aient la force d’obéir à la loi de
Dieu, - se déroulera jusqu’à la fin. Ce conflit qui est décrit dans la Parole de Dieu, nous
concerne individuellement et nous devons lui accorder la plus vive attention.
Quand Adam a apostasié, il s’est placé dans le camp de Satan. Sa nature devint
mauvaise. Il se sépara de Dieu. Et si Dieu n’était pas intervenu, Satan et l’homme
auraient formé une alliance contre le ciel. Ensemble ils auraient continué la bataille
contre Dieu. Il n’y a pas d’inimitié naturelle entre les anges déchus et l’homme déchu.
Par nature les deux sont unis dans la rébellion contre le bien. Le mal, partout où il
existe, se liguera toujours avec le mal contre le bien, de telle sorte que, naturellement les
anges déchus et les hommes déchus sont liés dans une association désespérée.
Review and Herald, May 3, 1906, § 1, 2.
Bien que l’obscurité et les ténèbres pendaient comme un linceul sur l’avenir, - déjà
dans la promesse du Rédempteur -, l’Etoile de l’espérance éclairait la tristesse à venir.
L’Evangile fut d’abord prêché par Christ à Adam. Adam et Eve expérimentèrent une
douleur sincère et la repentance de leur culpabilité. Ils crurent à la précieuse promesse
de Dieu et furent sauvés de la ruine totale.
Review and Herald, April 29, 1875, § 4 part. ;
Commentaires d’Ellen White sur Genèse 3 :15.
Dimanche, le 3 février 2013 « Le serpent était le plus rusé »
Dans sa première manifestation d’insatisfaction, Satan fut très rusé. Tout ce qu’il
prétendait était qu’il voulait introduire un meilleur ordre des choses, de procéder à de
grandes améliorations. Il entraina le couple saint loin de Dieu, loin de l’allégeance à ses
commandements, de la même façon que des milliers de personnes sont tentées et
chutent aujourd’hui, comme ils se l’imaginent vainement. La vraie connaissance est
divine. Satan introduisit dans l’esprit de nos premiers parents un désir de connaissance
spéculative, par laquelle il déclara qu’ils amélioreraient grandement leur condition.
Mais pour l’obtenir ils doivent aller à l’encontre de la sainte volonté de Dieu. En effet
Dieu ne les conduirait pas vers les plus grandes hauteurs. Le but de Dieu n’était pas
qu’ils obtiennent la connaissance sur la base de la désobéissance. C’était un vaste
domaine dans lequel Satan cherchait à entrainer Adam et Eve, et c’est la même
perspective qu’il ouvre aujourd’hui au monde par ses tentations.
Testimonies, vol. 5, pp. 502, 503.
C’est lorsqu’il fut en conflit avec l’homme que Satan remporta sa première victoire.
Changeant son apparence, en assumant le déguisement d’un serpent, de la façon la plus
subtile, il assaillit Eve. ...
« Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le
jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu,
connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à
la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. » (Ge. 3 :4-6a) Elle commença à
être charmée par les représentations de Satan, et pensa que Dieu restreignait inutilement
leur liberté et les empêchait de progresser. “Elle prit de son fruit et en mangea.” Elle
raconta à son mari ce que le serpent lui avait dit, “et en donna aussi à son mari, et il en
mangea.” Ils avaient oublié le grand amour que Dieu avait manifesté vis-à-vis d’eux en
leur donnant la vie, en leur offrant un magnifique jardin, et en leur fournissant une
activité agréable. Ils avaient oublié sa miséricorde et pensaient qu’il était égoïste et
désobligeant. Signs of the Times, February 13, 1896, § 5, 6.
Satan montra beaucoup de ruse dans sa tactique. Il assaillit le Christ dans le même
domaine de l’appétit. Il fit appel à Sa confiance en Dieu. Il lui présenta les scènes les
plus captivantes de la terre. Mais Christ ne succomba pas. Il avait la vision d’un monde
périssant dans le péché. Fermement il avança sur le sentier de la résistance. Il avait un
monde à sauver. Il était venu pour chercher et sauver ce qui était perdu.
Le Christ fut placé dans les mêmes circonstances où Adam chuta, mais Il eut le
dessus en notre faveur. Il fit face à chaque tentation que l’homme est appelé à affronter.
Il a parcouru le chemin que nous sommes appelés à parcourir. Il déclare en effet : “Si
quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me
suive.” Comme j’ai supporté les épreuves, vous pouvez aussi les supporter. Celui qui, à
la fin, sera couronné vainqueur doit dépendre, comme le Christ, de la puissance divine.
Chaque pas que Jésus a fait le fut en dépendance de Son Père. Et ainsi l’ennemi ne pu le
vaincre en quelque domaine que ce soit. Il déclare: “ Soyez de bon courage, J’ai vaincu
le monde.” “Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi su Mon trône, de même que
j’ai vaincu, et que Je suis assis avec Mon Père sur Son trône.”
The Bible Echo, July 23, 1900, § 9,10.
Lundi, le 4 février 2013 La femme et le serpent
Ève flânait près de l'arbre défendu, et sa curiosité éveillée, elle se demanda
comment la mort pouvait se dissimuler dans le fruit de ce bel arbre. Elle fut surprise
d'entendre ses questions adoptées et répétées par une voix étrange. « Dieu a-t-Il
réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » Ève était
consciente de ne pas avoir révélé ses pensées de façon à être entendue lorsqu'elle
conversait avec elle-même; aussi, elle fut extrêmement surprise d'entendre ses propres
interrogations répétées par le serpent. Elle pensa vraiment que le serpent pouvait lire ses
pensées, et qu'il devait être très sage.
Elle lui répondit: "Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit
de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n'en mangerez point et vous n'y
toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme: Vous ne
mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et
que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal."
Ici, le père du mensonge fit son affirmation en contradiction directe avec la parole
explicite de Dieu. Satan lui assura qu'elle avait été créée immortelle, et qu'il n'y avait
aucune possibilité pour elle de mourir. Il lui dit que Dieu savait que si elle et son mari
mangeaient de l'arbre de la connaissance, leur intelligence serait illuminée, accrue,
ennoblie, ce qui les rendrait égaux à Lui. Et le serpent répondit à Ève que le
commandement de Dieu, leur défendant de manger de l'arbre de la connaissance, leur
fut donné dans le but de les assujettir pour qu'ils n'obtiennent pas la connaissance qui est
la puissance. Il lui assura que le fruit de cet arbre était désirable plus que tous les autres
arbres du jardin car il rend sage, et les élèverait au niveau de Dieu. Il lui dit: Il vous a
refusé le fruit de cet arbre qui est, de tous les arbres, le plus désirable par sa saveur
délicieuse et son pouvoir vivifiant.
Ève pensa que le discours du serpent était très sage, et que l'interdiction de Dieu
était injuste. Avec un ardent désir, elle regarda, l'arbre chargé de fruits qui semblaient
vraiment délicieux. Le serpent en mangeait un avec un plaisir apparent. Elle désira
fortement ce fruit plus que tous ceux que Dieu avait autorisés à manger.
Ève avait exagéré les paroles du commandement de Dieu. Il avait dit à Adam et
Ève: "… tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour
où tu en mangeras, tu mourras". Dans sa controverse avec le serpent, Ève ajouta: "Vous
n'y toucherez point". Là, la subtilité du serpent apparut. Cette affirmation d'Ève donna
l'avantage à Satan; il cueillit un fruit et le plaça dans sa main, en utilisant ses propres
mots, il dit: "Si vous le touchez, vous mourrez. Tu vois, il ne t'arrive aucun mal tandis
que tu touches le fruit, et il ne vous arrivera rien de mauvais si vous le mangez".
Ève céda au raisonnement mensonger du démon en forme de serpent. Elle mangea
le fruit, et ne nota rien de mauvais. Alors, elle cueillit du fruit pour elle et son mari. "La
femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour
ouvrir l'intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari,
qui était auprès d'elle, et il en mangea".
Adam et Ève auraient très bien pu être satisfaits de leur connaissance de Dieu à
travers les oeuvres qu'Il avait créées et l'instruction des saints anges. Mais leur curiosité
fut excitée par le fait de savoir que Dieu ne voulait pas qu'ils l'obtiennent. Leur bonheur
résidait dans leur ignorance du péché. Le haut degré de connaissance qu'ils pensèrent
avoir atteint en mangeant du fruit défendu, les plongea dans la dégradation du péché et
de la culpabilité.
Brochure: Redemption: or the Temptation of Christ in the Wilderness, pp. 9-11.
Mardi, le 5 février 2013 Trompé par l’apparence
[Eve] cueillit alors elle-même un fruit, et elle en mangea. Elle crut de nouveau
ressentir en elle une force vivifiante et s'imagina entrer dans une sphère plus élevée,
résultat direct de la vertu du fruit interdit. Sous l'empire d'une étrange fascination, elle
alla trouver son mari, le fruit défendu dans les mains. Elle lui rapporta les paroles
perspicaces du serpent, et voulut le conduire immédiatement auprès de l'arbre de la
connaissance. Elle lui dit avoir goûté du fruit et que, loin de s'être sentie envahie par la
mort, elle avait éprouvé une sensation agréable et stimulante. Aussitôt qu'Eve eut
désobéi, elle devint un instrument puissant pour entraîner son mari dans sa chute.
Je vis que le visage d'Adam était couvert de tristesse. Il était visiblement étonné et
rempli de crainte. Son esprit était en proie à un terrible combat. Il dit à Eve qu'elle avait
certainement eu affaire à l'ennemi contre lequel on les avait mis en garde, et qu'elle
allait mourir. Mais elle affirma qu'elle ne ressentait aucun malaise, qu'elle éprouvait au
contraire une sensation délicieuse, et elle l'engagea à manger du fruit.
Adam comprit aussitôt que sa femme avait passé outre à la seule défense qui leur
avait été imposée pour éprouver leur fidélité et leur amour. Eve insista en disant que le
serpent lui avait donné l'assurance qu'ils ne mourraient pas. A son avis, ce qu'il avait dit
devait être vrai, puisqu'elle ne sentait aucun signe du déplaisir de Dieu, mais plutôt une
sensation agréable, comme celle que les anges éprouvaient sans doute.
Adam regretta qu'Eve se fût éloignée de lui, mais l'acte ayant été accompli, il serait
forcément séparé de celle dont la compagnie faisait sa joie. Qu'allait-il advenir
maintenant ? Son amour pour elle était très grand. Profondément découragé, il décida de
partager le sort qui était réservé à sa femme. Il se dit qu'Eve était une partie de son être,
et que, si elle devait mourir, il mourrait avec elle, car il ne pouvait supporter l'idée de
s'en séparer. En cela, Adam manqua de foi envers son généreux et bienveillant Créateur.
Il ne lui vint pas à l'esprit que Dieu, qui l'avait formé de la poussière de la terre et avait
fait de lui un être vivant, aux formes merveilleuses, qui avait créé Eve, sa compagne,
pouvait aussi la remplacer. Eve était là, devant lui, aussi ravissante et apparemment
aussi innocente qu'avant sa désobéissance. Elle lui manifesta même un amour plus
profond que jamais, comme sous l'effet du fruit qu'elle avait mangé, et il ne vit aucun
signe de mort sur ses traits. Elle lui avait parlé des vertus bienfaisantes de ce fruit, de
son grand amour pour lui, son mari, et il décida d'assumer les conséquences de la
situation, quelles qu'elles soient. Il prit donc le fruit, s'empressa de le manger, et il n'en
ressentit pas immédiatement les effets nocifs.
Eve croyait pouvoir discerner entre le bien et le mal. L'espérance trompeuse
d'accéder à un niveau plus élevé de connaissance l'avait conduite à penser que le serpent
était son ami, et qu'il s'intéressait à son bien-être. Si elle avait au préalable consulté son
mari et s'ils avaient rapporté au Créateur les paroles du serpent, ils auraient échappé à
cette tentation subtile. Le Seigneur ne voulait pas qu'ils s'approchent de l'arbre de la
connaissance, car ils seraient par là même exposés aux pièges de Satan. Dieu savait que,
s'ils ne touchaient pas le fruit défendu, ils seraient parfaitement en sécurité…
De son côté, Satan se réjouit de son succès : il avait poussé Eve à manquer de
confiance en Dieu, à douter de sa sagesse, à essayer de pénétrer ses desseins. Par elle, il
avait provoqué la chute d'Adam qui, par amour pour sa femme, avait désobéi à l'ordre
du Créateur et péché avec elle.
The Story of Redemption, pp. 35-38; L’Histoire de la rédemption, pp. 32-34,36.
Mercredi, le 6 février 2013 Grâce et jugement en Eden 1ere partie
La première nouvelle du plan de la rédemption qui parvint à Adam était renfermée
dans la sentence prononcée sur Satan au Paradis: « Et je mettrai de l'inimitié entre toi et
la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu la blesseras au
talon ». Cette sentence, prononcée devant nos premiers parents, contenait pour eux une
promesse. Tout en prédisant une guerre entre l'homme et Satan, elle déclarait que la
puissance du grand adversaire serait finalement abattue. Debout comme des criminels
devant leur juge, Adam et Eve attendaient le verdict qui devait les condamner non
seulement à une vie de labeur et de douleur, mais aussi à retourner dans la poussière. Ils
entendirent alors ces paroles qui firent naître dans leurs coeurs une espérance consolante:
s'ils devaient souffrir de la puissance de leur grand ennemi, ils entrevoyaient cependant
une victoire finale.
Non seulement l’homme, mais aussi la terre ont été soumis au contrôle du méchant
du fait du péché. Et elle sera restaurée par le plan de la rédemption. A la création, Adam
avait reçu la domination sur la terre. Mais en succombant à la tentation, il fut placé sous
la puissance de Satan, et la domination qu’il avait passa à son conquérant. Ainsi Satan
devint “le prince de ce monde.” Il avait usurpé cette domination sur la terre qui avait
été, originellement donnée à Adam. Mais le Christ, par son sacrifice qui paya la pénalité
du péché, ne racheta pas seulement l’homme, mais récupéra la domination qu’il avait
abandonnée. Tout ce qui avait été abandonné par le premier Adam sera restauré par le
second. Le prophète déclare: “O Tour du troupeau, la forteresse de la fille de Sion, à toi
viendra le premier dominion.” Et l’apôtre Paul nous invite à porter nos regards vers la
“rédemption de la possession rachetée.” Dieu créa la terre pour être la demeure d’êtres
saints et heureux. Cet objectif sera réalisé quand, par la puissance de Dieu et libérée du
péché et des peines, elle deviendra la demeure éternelle des rachetés. “Et il n’y aura plus
de malédiction; mais le trône de Dieu et de l’Agneau y résidera; et Ses serviteurs Le
serviront.” Signs of the Times, November 4, 1908, § 8, 9.
Le couple perdu, dans le jardin d’Eden, se tenant comme des criminels devant le
juste Juge attendant la sentence que leur transgression méritait entendirent les premières
notes de la promesse divine. Avant même que le décret annonçant que la vie de peine et
de souci introduit par le péché sur eux soit décrit devant eux, avant que le décret que le
salaire du péché est la mort soit prononcé, ils entendirent la promesse de la rédemption.
Bien qu’ils doivent souffrir de la force de leur puissant ennemi, par les mérites de
Christ, ils pouvaient envisager la victoire. Le mystère de l’Evangile fut prononcé en
Eden, lorsque Dieu déclara au serpent: « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre
ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »
(Genèse 3:15)” Si Satan avait pu toucher la Tête par ses tentations perverses, la famille
humaine aurait été perdue; mais le Seigneur avait fait connaitre le but et le plan du
mystère de la grâce, déclarant que Christ écraserait le serpent sous ses pieds.
The Messenger, June 7, 1893, § 3.
Jeudi, le 7 février 2013 Grâce et jugement en Eden deuxieme partie
A celui qui vaincra est promis une couronne de gloire qui ne se fanera pas et une
vie à la mesure de la vie de Dieu. Le Christ déclare : « A celui qui vaincra, je lui
donnerai à manger de l’arbre de vie qui est au milieu du paradis de Dieu. » « L’oeil n’a
point vu, ni l’oreille en tendu, ni est entré dans le coeur de l’homme, les choses que Dieu
a préparées pour ceux qui l’aiment. » Tendons nos efforts pour obtenir une large entrée
dans le royaume de notre Seigneur. Etudions avec diligence l’Evangile que le Christ est
venu en personne présenter à Jean sur l’île de Patmos – l’Evangile qui est appelé « La
Révélation de Jésus-Christ, que Dieu Lui a donnée pour montrer à Ses serviteurs les
choses qui doivent arriver bientôt. » Souvenons-nous toujours que sera « béni celui qui
lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont
écrites; car le temps est proche. » Signs of the Times, February 4, 1903, § 4.
Lorsque Satan entendit les paroles : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme; entre
ta postérité et Sa postérité, » Il sut que l’homme recevrait la force pour résister à ses
tentations. Il se rendit compte que sa prétention d’occuper la position de prince du
monde nouvellement créé serait contestée, que Quelqu’un viendrait dont l’oeuvre serait
fatale à ses méchants objectifs, que lui et ses anges seraient vaincus, à tout jamais
vaincus. Son assurance d’une puissance certaine, son sens de sécurité, avaient disparu.
Adam et Eve avaient succombé à ses tentations et leur postérité ressentirait la force de
ses assauts. Mais ils ne seraient pas laissés sans assistance. Le Fils de Dieu viendrait en
ce monde, pour être tenté en notre faveur et pour vaincre en notre faveur.
Il y a inimitié entre l’humanité déchue et Satan seulement si l’homme se place du
côté de Dieu et obéi à la loi de Jéhovah. Cela lui donne la force de résister aux attaques
de Satan. C’est par le sacrifice de Jésus que l’homme est rendu capable d’obéir. “Dieu a
tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne
périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.” Le Fils de Dieu, portant notre nature
humaine, et ayant été tenté en toutes choses comme nous avons été tentés, a fait face et a
résisté aux assauts de l’ennemi. Et, par sa force, les êtres humains peuvent obtenir la
victoire, faisant face au tentateur sans être vaincus par ses artifices et ses propositions
présomptueuses. En acceptant le Christ en tant que Sauveur personnel, hommes et
femmes peuvent tenir ferme devant les tentations de l’ennemi. Les êtres humains
peuvent recevoir la vie éternelle s’ils acceptent les principes du ciel et permettent au
Christ d’amener le coeur et l’esprit dans l’obéissance à la loi de Jéhovah.
Review and Herald, May 3, 1906, § 4, 5.
Vendredi, le 8 février 2013
Pas de lecture complémentaire.
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