LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Wednesday, February 13, 2013

Les commentatires d'Ellen G. White, avec sous-titres pour chaque jour.

from http://www.adventverlag.ch/egw/f/2013/1trimestre/Lecon_07_1_2013.pdf
http://www.adventverlag.ch/egw/f/complements2013.html


1er trimestre 2013 LES ORIGINES
 
 
Leçon 7 du 9 au 15/01/13 7_« Au moyen d’un mirroir, d’une manière confuse »

Sabbat après-midi, le 9 février 2013
 
Les chrétiens sont la propriété du Seigneur à la fois par création et par rédemption.

Ils sont complètement ses sujets et donc responsables des lois de son Royaume. Que nul

ne nourrisse l'illusion que le Dieu des cieux et de la terre ne possède pas de lois pour

régir et pour contrôler ses sujets. Nous sommes dépendants de Dieu pour tout ce dont

nous jouissons : les aliments que nous absorbons, les vêtements que nous portons,

l'atmosphère que nous respirons et la vie dont nous bénéficions jour après jour et que

nous accorde le Seigneur....

Nous sommes dépendants de la volonté divine et devons reconnaître Dieu comme

notre Maître suprême. Nous sommes dans l’obligation de faire coïncider nos plans et

nos desseins avec ceux de Dieu. Comme toutes nos bénédictions viennent de Dieu, nous

sommes dans l’obligation la plus absolue de Lui offrir notre gratitude pour Ses dons, Sa

bonté et Sa bienveillance, et de manifester cette gratitude en Lui restituant Ses propres

dons et Ses propres offrandes, appréciant toujours le principe que nous sommes

dépendants de ce Dieu.
 
Review and Herald, March 9, 1897, § 6; La puissance de la grâce, p. 58.



Dieu s’attend de la part de Son héritage - racheté par le sang - à l’hommage de

notre vie tout entière. Chaque partie de notre être Lui appartient. Il est notre Créateur et

Rédempteur, et en conséquence nous Lui appartenons. Il nous appelle à Le servir, et non
 
à s’incliner devant les autels du monde. Review and Herald, July 23, 1901, § 17.




Dimanche, le 10 février 2013 « La terre appartient au Seigneur »
 
 
Or que pouvons-nous lui apporter que nous n'ayons reçu de lui? « Tout vient de toi,

déclare le roi David, et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons.» Tout appartient

à Dieu, non seulement par droit de création, mais aussi par droit de rédemption. Toutes

les bénédictions qui nous sont accordées sur la terre et celles dont nous jouirons dans la

vie future portent l'empreinte de la croix du Calvaire.
 
Christ’s Object Lessons, p. 62 ; Les Paraboles de Jésus, pp. 315, 316.



“A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme.” Psaumes 24 :1. Ce monde est

l’entrepôt du Seigneur. Nous y puisons sans cesse. Il a pourvu aux fruits, aux céréales,

et aux légumes pour notre subsistance. Pour nous, il fait briller le soleil et fait tomber la

pluie. Toute la famille humaine, les bons aussi bien que les méchants, puise

constamment dans l’entrepôt divin. La façon avec laquelle ceux qui jouissent d’un si

grand privilège, reçoivent les dons du Seigneur, et respectent le contrat que Dieu a fait

avec eux, constitue toute la différence. Dieu a fait d’eux ses intendants, leur demandant

de puiser dans son entrepôt, et d’y rapporter ensuite un profit en dons et offrandes pour

sa cause, “afin qu’il y ait de la nourriture dans [sa] maison”.
 
Review and Herald, December 17, 1901, § 11; Levez vos yeux en haut, p. 352.



Le Seigneur a prêté en dépôt à l'homme Ses propres biens ; Il désire qu'ils Lui

soient rendus quand Sa providence et l'édification de Sa cause le demandent. Le

Seigneur nous a donné l'intelligence, la santé et la possibilité d'obtenir des biens

terrestres. Il a créé toutes choses sur la terre. Il manifeste Sa puissance divine pour

développer toutes ces richesses. Ce sont les fruits de Son propre travail. Il a donné le

soleil, les nuages, les pluies pour que la végétation prospère.

En tant que serviteurs employés par Dieu, vous avez récolté Ses moissons afin de

satisfaire vos besoins d'une manière économique et d'en conserver le solde à la

disposition de Dieu. Vous pouvez dire comme David: "Tout vient de Toi, et nous

recevons de Ta main ce que nous T'offrons" (1 Chron. 29:14). Donc, le mérite de la

créature ne peut consister à « rendre » au Seigneur ce qui Lui appartient, puisque c’était

toujours Sa propriété pour l’utilisation qu’Il déciderait.
 
The Ellen G. White 1888 Materials, p. 813 ; La foi mise en pratique, p. 20, 21.



Chaque âme de notre monde est la propriété du Seigneur par création et par

rédemption. Chaque âme est individuellement mise à l’épreuve par sa vie. A-t-elle

donné à Dieu ce qui lui revient? A-t-elle soumis à Dieu tout ce qui lui appartient parce

qu’elle a été rachetée par Lui? Tous ceux qui chérissent le Seigneur comme leur part

dans cette vie, seront dirigés par lui et ils recevront le signe, la marque de Dieu, qui

montre qu’ils sont sa possession spéciale. "La justice de Dieu marchera devant toi, et la

gloire de l’Eternel t’accompagnera". Le Seigneur protège chaque être humain qui porte

son signe. [Citation d’Ex. 31:12-17].

Cette reconnaissance de Dieu est de la plus haute valeur pour chaque être humain.

Tous ceux qui aiment le Seigneur et le servent sont très précieux à ses yeux. Il veut

qu’ils soient là où ils seront de dignes représentants de la vérité telle qu’elle est en
 
Jésus. Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 969 ;

Commentaires d’Ellen White sur Apocalypse 7.2, 3.




Lundi, le 11 février 2013   Un monde déchu
 
 
Dieu maudit le sol à cause du péché d'Adam et d'Eve en mangeant du fruit de la

connaissance, et déclara: "C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les

jours de ta vie" (Ge 3:17). Il leur avait destiné le bien, et avait retenu le mal. Mais

maintenant Il déclare qu'ils en mangeront, c'est-à-dire qu'ils entreront en contact avec le

mal tous les jours de leur vie.

A partir de cette époque la race humaine fut affligée des tentations de Satan. Une

vie de labeur perpétuel et d'anxiété fut le sort d'Adam, au lieu des travaux heureux et

joyeux qu'il avait goûté jusqu'alors. Il serait sujet à la déception, aux regrets et à la

peine, et leur sort final serait la dissolution. Ils avaient été créés de la poussière de la

terre et à la poussière de la terre, ils retourneraient.
 
Signs of the Times, January 23, 1879, § 10, 11.



Dieu demanda à Caïn où était son frère, et il tenta de cacher sa culpabilité en

prononçant un mensonge : « Je ne sais pas, suis-je le gardien de mon frère ? » Dieu

informa Caïn qu’Il était au courant de son péché – qu’il savait chaque détail de ses

actes, et même les pensées de son coeur, et Il lui dit, [Genèse 4 :10-12 cité.] La

malédiction qui avait été prononcée au début sur la terre n’avait été ressentie que

légèrement ; mais maintenant une double malédiction reposait sur le monde.
 
Caïn et Abel représentent les deux classes : celle qui est juste et celle qui est

mauvaise, les croyants et les incroyants, qui existeraient depuis la chute de l’homme

jusqu’au retour de Christ. Caïn tuant son frère Abel, représente les méchants qui seront

envieux des justes, qui les haïront parce qu’ils sont meilleurs qu’eux. Ils seront jaloux

de ceux qui sont justes et les persécuteront et les mettront à mort à cause de leur manière

de vivre correcte qui condamne leur manière de vie pécheresse.
 
Signs of the Times, February 6, 1879, § 9, 10.



Lorsque les morts fidèles seront ressuscités, et que le Roi de gloire ouvrira devant

eux les portes de la cité de Dieu, et les nations qui ont gardé la vérité y entreront, quelle

beauté et quelle gloire éblouiront les rachetés émerveillés qui n’ont jamais vu de beauté

si grande sur la terre que ce qu’ils ont vu au moment où la nature s’est dégradée par la
 
triple malédiction sur la terre. Spiritual Gifts, vol. 3, pp. 88, 89.



Les hommes qui vivaient avant le déluge mangeaient des aliments carnés, et

satisfaisaient leurs appétits jusqu'à ce que la coupe de leur iniquité fût pleine, et Dieu

purifia alors la terre de cette corruption morale par un déluge. Alors, la troisième

malédiction déferla sur la terre. La première malédiction fut prononcée sur la postérité

d'Adam et sur la terre comme conséquence de la désobéissance. La deuxième

malédiction qui frappa la terre survint à la suite du meurtre d'Abel par Caïn. La

troisième malédiction prononcée par Dieu, plus terrible encore que les autres, se

déchaîna sur la terre par le déluge.

Après le déluge, les hommes se mirent à manger de la viande librement. Dieu vit

que leurs vies s'étaient corrompues et qu'ils cherchaient à s'élever orgueilleusement

contre leur Créateur et à obéir aux inclinations de leurs coeurs. Il leur permit alors de se

nourrir de viande en vue de raccourcir leur existence de pécheurs. Très tôt après le

déluge, la race humaine fut frappée par la dégénérescence à la fois dans sa taille et dans
 
la durée de sa vie. Counsels on Diet and Foods, p. 373 ;

Conseils sur la nutrition et les aliments, pp. 445, 446.




Mardi, le 12 février 2013   Trompé par l’apparence
 
 
Le Seigneur a révélé le fait dans Sa Parole que Satan est à la tête des principaux et

des puissances déchues, et est le dominateur des ténèbres de ce monde. Jour et nuit il

complote contre Dieu et contre ceux qui cherchent à obéir à la vérité. Il se transforme en

ange de lumière, et nous illusionne en nous faisant croire que les ténèbres sont la

lumière, et que la lumière est ténèbres ; et il cherche continuellement à conduire des

personnes instables à s’unir à lui en pensant le mal et en disant du mal à propos de ceux

qui ne se détourneront pas de la vérité. Il est décrit dans les Ecritures comme étant un

menteur, un destructeur, un accusateur, un meurtrier. Il ne sera donc pas difficile de

discerner de quelle côté une personne combat, ou sous quelle influence elle agit, si elle

accuse et condamne les autres. Si des hommes et des femmes ont été placés dans une

position où ils peuvent exercer une influence, et qu’ils utilisent cette influence pour

développer les desseins de Satan, ils s’unissent avec le grand adversaire et l’apostat.
 
Review and Herald, December 11, 1894, § 9.



Le Christ se réjouissait à la pensée qu'il pourrait faire pour ses disciples plus qu'ils

n'étaient capables de demander ou même de penser. Il s'exprimait avec assurance, car il

savait qu'un décret tout puissant avait été promulgué, dès avant la création du monde. Il

savait que la vérité, accompagnée de la toute puissance du Saint-Esprit, remporterait la

victoire sur le mal et que la bannière ensanglantée flotterait triomphalement sur ses

disciples. Il savait que la vie de ses disciples confiants serait semblable à la sienne : une

série ininterrompue de victoires, non considérées comme telles, ici-bas, mais dans l'audelà.
 
The Desire of Ages, p. 679; Jésus-Christ, pp. 684, 685.



Satan, avec toute sa puissance magistrale, s’est interposé entre l’homme et la loi de

Dieu, afin que par les faussetés et les pièges, il puisse inspirer aux hommes la même

rébellion contre Dieu et Sa loi, comme il l’avait fait lui-même.

Il hait ceux qu’il ne peut tromper. Il déforme leurs paroles et leurs actions, et

entraîne le monde à les persécuter et les détruire. Ainsi la terre ne garderait personne qui

n’est pas en alliance avec le prince de ce monde, le chef de ses ténèbres. L’histoire

témoigne du fait qu’aucun homme ne peut servir Dieu sans entrer en conflit avec les

forces unies du mal. Le conflit entre le croyant et ses ennemis peut être douloureux, et

parfois l’âme peut être exposée à de nombreuses tentations, céder à la puissance du

méchant ; mais Dieu n’abandonnera Ses serviteurs en proie au destructeur, aussi

longtemps qu’ils crient à Lui. Le Sauveur plein de pitié connaît ses faiblesses, et par

Son serviteur Jean, Il a envoyé au pécheur repentant un message de consolation : « Si

nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous

purifier de toute iniquité. » « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous

ne péchiez point. Et si quelqu’un pèche, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-

Christ le juste ; et il est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les

nôtres, mais aussi pour les péchés du monde entier. Et ainsi nous savons que nous le

connaissons, si nous gardons ses commandements. »
 
Signs of the Times, November 14, 1895, § 3.




Mercredi, le 13 février 2013   La sagesse du monde
 
 
La leçon la plus difficile et la plus humiliante que l'homme a besoin d'apprendre est

qu'il est complètement incapable par lui-même, qu'il ne peut compter sur la sagesse

humaine, pour pénétrer correctement les secrets de la nature. Parce que le péché a

troublé sa vision, il ne sait interpréter la nature sans l'élever au-dessus de Dieu. Il ne

peut y découvrir ni Dieu, ni Jésus-Christ qu’Il a envoyé. Il ressemble à ces Athéniens

qui dressaient leurs autels pour adorer la nature. Debout sur la colline de Mars, Paul leur

présenta la majesté du Dieu vivant en contraste avec leur culte idolâtre. [Citation de

Actes 17.22-29]

Quiconque possède la vraie connaissance de Dieu ne se laissera pas infatuer par les

lois de la matière ou les opérations de la nature au point de méconnaître, ou refuser de

reconnaître, l'opération continuelle de Dieu dans la nature. La nature n'est pas Dieu ; elle

ne l'a jamais été. La voix de la nature rend témoignage à Dieu, mais la nature n'est pas

Dieu. En tant qu'oeuvre créée, elle atteste simplement la puissance divine. La divinité :

voilà l'auteur de la nature. Le monde naturel ne possède que la puissance que Dieu lui
 
procure.

Les anciens philosophes se vantaient de leur science supérieure. Voyons ce qu'en

pensait l'apôtre inspiré: "Se disant sages", dit-il, "ils sont devenus fous ; ils ont remplacé

la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l'homme corruptible, des

oiseaux, des quadrupèdes, des reptiles... eux qui ont changé la vérité de Dieu en

mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur." La sagesse humaine

ne peut connaître Dieu. Les sages de ce monde ne discernent qu’une connaissance

imparfaite de Dieu, de ses oeuvres créées, et dans leur folie ils exaltent la nature et ses

lois au-dessus de la nature de Dieu. Ceux qui n'ont pas la connaissance de Dieu grâce à

la révélation qu'il a faite de lui-même en la personne du Christ, ne trouveront jamais

dans la nature qu'une connaissance imparfaite. Cette connaissance, loin d'amener leur

être entier à se conformer à la volonté divine, fera d'eux des idolâtres. Se disant sages,

ils deviendront fous.

Quiconque s'imagine obtenir une connaissance de Dieu en dehors de Son

Représentant, dont la Parole déclare qu'il est "l'empreinte même de sa Personne", devra

apprendre à se considérer lui-même fou s'il veut devenir vraiment sage. La nature ne

peut, à elle seule, donner une connaissance de Dieu parfaite, car la nature est elle-même

imparfaite. En raison de cette imperfection elle ne saurait représenter Dieu, révéler la

perfection morale de son caractère. Mais le Christ est venu dans le monde en qualité de

Sauveur personnel. Il représente un Dieu personnel. En tant que Sauveur personnel il est

monté au ciel et en tant que Sauveur personnel il reviendra. Il est l'empreinte de la

personne du Père. En lui habite corporellement la plénitude de la Divinité.
 
Review and Herald, November 8, 1898, § 7, 9 part., 14, 15.



Il y a des personnes qui pensent qu’ils ont fait de merveilleuses découvertes en

science. Ils citent les opinions de savants comme s’ils les considéraient comme

infaillibles, et enseignent les déductions de la science comme des vérités qui ne peuvent

être contestées. La Parole de Dieu – donnée comme une lampe aux pieds du voyageur

perturbé par le monde – est jugée par ces critères (prétendus scientifiques), et est

déclarée fausse. Les recherches scientifiques dans lesquelles ces hommes se sont permis

de s’engager se sont révélées être un piège pour eux-mêmes. Ces recherches ont

assombri leur esprit et ils sont tombés dans le scepticisme. Ils ont un sentiment de

puissance ; et au lieu de regarder à la Source de toute sagesse, ils triomphent dans les

apparences de connaissances qu’ils prétendent avoir obtenues. Ils ont exalté leur sagesse

humaine en opposition à la sagesse du grand Dieu puissant, et ils ont osé entrer en

controverse avec Lui. La parole de l’inspiration décrit ces hommes comme étant

« fous ».

Dieu a permis que des flots de lumière inondent les hommes dans le domaine des

sciences et des arts. Mais lorsque les savants s'aventurent à épiloguer sur les secrets de

la Providence, ils arrivent infailliblement à des conclusions erronées. Il peut être

inoffensif de spéculer sur des matières non révélées dans la Parole de Dieu, mais c'est à

condition que nos conclusions ne contredisent pas ce qu'elle affirme. Ceux qui

abandonnent l'Ecriture pour discourir sur l'oeuvre de la création au nom de la science

errent, sans carte ni boussole, sur une mer inconnue. Dans leurs tentatives pour concilier

la Parole de Dieu avec la science, les hommes qui ne se laissent pas guider par la Bible,

fussent-ils des génies, deviennent le jouet de leurs fantaisies. Le Créateur et son oeuvre

dépassent tellement leur compréhension que, devant leur incapacité de les expliquer par

les lois naturelles, ils rejettent le récit biblique comme inacceptable. Ceux qui doutent

de la véracité de l'Ancien et du Nouveau Testament et qui, au nom des lois naturelles,

considèrent comme légendaires les parties historiques de la Bible, font généralement un

pas de plus: ils en viennent à douter de l'existence de Dieu, et, privés d'ancre et de

boussole, ils vont se briser sur les récifs de l'incrédulité.

Moïse écrivit sous la direction de l’Esprit de Dieu. Une théorie correcte de la

géologie ne pourra jamais prétendre avoir fait des découvertes qui ne sont pas en accord

avec Ses déclarations. L’idée, sur laquelle certains trébuchent, que Dieu n’a pas créé la

matière lorsqu’Il a créé le monde, limite la puissance du Dieu Saint d’Israël.
 
Signs of the Times, March 13, 1884, § 2, 3.



Jeudi, le 14 février 2013   Avec les yeux de la foi
 
 
Dieu nous encourage à contempler son oeuvre dans le monde naturel. Il désire que

nous détournions notre esprit de l’étude de l’artificiel pour nous tourner vers ce qui est

naturel. Nous le comprendrons mieux en levant les yeux vers les montagnes de Dieu,

pour contempler les oeuvres qu’il a faites de ses propres mains. Elles sont le travail de

Dieu. Sa main a modelé les montagnes et les maintient en place, et elles ne remueront

pas, sauf sur ses ordres. Le vent, le soleil, la pluie, la neige et la glace sont les serviteurs

de sa volonté.

L’amour et la bienveillance de Dieu peuvent être vus par le chrétien dans chaque

don de Ses mains. Les beautés de la nature sont un thème offert à notre contemplation.

En étudiant les thèmes ravissants de la nature qui nous entoure, l’esprit est élevé par ce

moyen à la hauteur de tout ce qui est aimable. Toutes les oeuvres de Dieu parlent à nos

sens, mettant en valeur Sa puissance, et exaltant Sa sagesse. Chaque objet de la création

a un charme qui éveille l’intérêt de l’enfant de Dieu, et forme son goût à considérer ces

précieuses évidences de l’amour de Dieu au-dessus des accomplissements de l’habileté

humaine.

Dans des paroles d’une ferveur ardente le prophète magnifie Dieu en considérant la

création : “Quand je regarde ton ciel, oeuvre de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as

mises en place, qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui, qu'est-ce que

l'être humain, pour que tu t'occupes de lui ?” Psaume 8.4, 5.

Le monde, amoureux du sport et des plaisirs, recherche toujours de nouveaux

centres d’intérêt et consacre si peu de temps et de réflexion au Créateur du ciel et de la

terre ! Dieu exhorte les hommes à détourner leur attention de la confusion et du désordre

qui les environnent pour admirer ses ouvrages. Les corps célestes méritent l’admiration.

Dieu les a créés pour le bonheur de l’homme. Lorsque nous étudions ses oeuvres les

anges se tiendront à nos côtés pour éclairer notre compréhension.
 
Sons and Daughters of God, p. 110.



Personne ne peut expliquer les mystères de Dieu. Sa gloire est cachée au monde. De

quelle valeur sont les conjectures et les spéculations humaines sur sa personnalité ? ...

Le Christ représente le Père, il est “l’empreinte de sa personne”.

La création nous parle de l’habileté et de la puissance de Dieu. Dans sa bonté, il a

mis sur la terre des fleurs et des arbres merveilleux, magnifiquement adaptés aux

régions et aux climats où ils poussent. Bien que le péché ait abîmé l’aspect et la beauté

des choses de la nature, bien que l’on puisse y constater les traces des agissements du
 
prince de la puissance de l’air, elle nous parle encore de Dieu et nous révèle un peu de la

magnificence de l’Eden.

Dans les cieux, comme sur la terre et dans les océans, nous voyons les oeuvres de

Dieu. Toute la création témoigne de sa puissance, de sa sagesse et de son amour.

Pourtant, ni les étoiles, ni les mers, ni les chutes d’eau ne peuvent nous faire connaître la

personnalité de Dieu. C’est ce que Christ est venu révéler....

Il est venu faire connaître l’amour de Dieu à une race déchue. Lui, la lumière du

monde, cacha la splendeur éblouissante de la gloire de sa divinité, et il vint vivre sur

cette terre, homme parmi les hommes, pour que l’humanité, sans être consumée, puisse

faire connaissance avec son Créateur. Personne n’a jamais vu Dieu, sinon tel qu’il est
 
révélé à travers le Christ. The Upward Look, p. 334. Levez vos yeux en haut, p. 326.




Vendredi, le 15 février 2013
 
 
Pas de lecture complémentaire.

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