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Leçon 8 1er trimestre 2013 LES ORIGINES
Du 16 au 22 Fevrier 2013 JESUS NOTRE POURVOYEUR ET NOTRE SOUTIEN
Sabbat après-midi, le 16 février 2013
On parle beaucoup de Dieu dans la nature, comme si le Seigneur était lié par les
lois de la nature qui sont serviteurs de la nature. De nombreuses théories amèneraient à
supposer que la nature est un agent qui existe en lui-même séparé de la divinité, ayant sa
propre force inhérente par laquelle elle agit. En ceci les hommes ne savent pas de quoi
ils parlent. Supposent-ils que la nature a une force en elle-même sans l’action
continuelle de Jéhovah ? Le Seigneur n’agit pas par Ses lois pour aller à l’encontre des
lois de la nature. Il fait Son oeuvre par le moyen des lois et des propriétés de Ses
instruments, et la nature obéit a un « ainsi dit le Seigneur. »
Le Dieu de la nature agit en continuité. Sa puissance infinie agit d’une façon
invisible mais les manifestations de cette puissance apparaissent dans les effets produits.
Le même Dieu qui agit dans les plantes agit dans le fruit des vergers et dans les jardins
potagers. Il n’a jamais fait une ronce, une épine ou une ivraie. C’est l’oeuvre de Satan, le
résultat de la dégénérescence introduite par lui au milieu des éléments précieux. Mais
c’est par l’action immédiate de Dieu que chaque bouton s’ouvre en fleur. Lorsqu’Il était
dans le monde, dans la forme de l’humanité, Christ déclara : « Mon Père agit jusqu’à
présent ; moi aussi, j’agis. » (Jn 5 :17) ainsi lorsque les étudiants emploient leur temps
et leurs forces dans une action agricole, dans le ciel il est dit d’eux : « Vous êtes
ouvriers avec Dieu » Testimonies, vol. 6, pp. 186, 187.
Dimanche, le 17 février 2013 CELUI QUI SOUTIENT
Les vents, les tremblements de terre et les tempêtes ne surgissent pas d’une façon
capricieuse de forces déréglées. Toute la nature est dans le sens complet du terme sous
le contrôle de lois physiques. C’est l’expression d’une volonté supérieure. « Il tient les
vents dans Sa main ; » « Il rassemble les eaux dans le creux de Ses mains ; » « Il fait des
nuages Ses chariots ; » « Le Seigneur est assis sur le déluge ; oui, le Seigneur est assis
comme un roi à jamais. » Qu’aucune sagesse détrône et défie le grand Souverain de
l’univers : « Celui qui a fait le monde et toutes les choses qui s’y trouvent, » et Celui qui
les soutient. Toute la nature n’est que la mise en action des lois qu’Il a faites, une
manifestation de Sa volonté souveraine. Manuscript Releases, vol. 3, p. 342.
Quiconque possède la vraie connaissance de Dieu ne se laissera pas tellement
infatuer par les lois de la matière ou les opérations de la nature qu'il en vienne à
méconnaître ou refuser de reconnaître l'opération continuelle de Dieu dans la nature. La
nature n'est pas Dieu ; elle ne l'a jamais été. La voix de la nature rend témoignage à
Dieu, mais la nature n'est pas Dieu. En tant qu'oeuvre créée, elle atteste simplement la
puissance divine. La divinité : voilà l'auteur de la nature. Le monde naturel ne possède
que la puissance que Dieu lui procure. Il y a un Dieu personnel, le Père ; il y a un Christ
personnel, le Fils. « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières,
parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le
Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui,
étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa
parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis a la droite de la majesté
divine dans les lieux très hauts.» (Hébreux 1:1-3)
Il n'est pas question de lois de la nature indépendantes dans les saintes Ecritures.
Dieu fournit la matière et les propriétés nécessaires à l'exécution de ses plans. Il se sert
de ses instruments pour faire fleurir la végétation. Il commande à la rosée, à la pluie,
aux rayons du soleil pour faire germer la verdure et en faire un tapis sur le sol ; pour que
les arbres produisent des boutons, des fleurs et des fruits. Il n'y a pas lieu de supposer
qu'une loi soit mise en mouvement pour que la semence opère par elle-même, ou que la
feuille apparaisse parce qu'elle doit le faire par elle-même. Les lois que Dieu a instituées
ne sont que ses servantes, par lesquelles il produit les résultats voulus. C'est par l'action
immédiate de Dieu que la semence surgit du sol et jaillit vers la vie. Chaque feuille
pousse, chaque fleur s'épanouit grâce à la puissance de Dieu.
L'organisme physique de l'homme est supervisé par Dieu; il ne s'agit pas d'une
horloge qui, mise en mouvement, marche toute seule. Le coeur bat, une pulsation après
l'autre, une respiration après l'autre, le tout sous la direction divine. « Vous êtes le
champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » (1 Corinthiens 3 : 9) En Dieu nous avons la vie, le
mouvement et l'être. Chaque pulsation, chaque respiration, est le fruit du souffle que
Dieu a fait entrer dans les narines d'Adam, la respiration du Dieu omniprésent, le grand
JE SUIS. Review and Herald, November 8, 1898, § 9, 12, 13;
Messages choisis, vol. 1, pp. 344-346.
Lundi, le 18 février 2013 UN POURVOYEUR GENEREUX
Dieu est continuellement à l’oeuvre dans la nature. Elle est Sa servante, conduite
comme Il lui plaît. La nature dans son oeuvre témoigne de la présence intelligente et des
agents actifs d’un Etre qui agit dans toutes Ses oeuvres selon Sa volonté. Ce n’est pas
par une force originelle inhérente dans la nature que, année après année, la terre produit
ses fruits, et que la terre gravite autour du soleil. La main de la puissance infinie est
continuellement à l’oeuvre, dans cette planète. C’est la puissance de Dieu agissant à
chaque instant qui la garde en position dans sa rotation. Le Dieu du ciel est
continuellement à l’oeuvre. C’est par Sa puissance que la végétation fleurit, que chaque
feuille apparaît et chaque fleur s’ouvre. Ce n’est pas le résultat d’un mécanisme que,
une fois en mouvement, il continue son oeuvre, que le pouls bat et que la respiration
continue. En Dieu nous vivons et nous agissons et nous avons notre existence. Chaque
respiration, chaque battement de coeur est l’évidence continuelle de la puissance d’un
Dieu constamment présent. C’est Dieu qui fait que le soleil se lève dans les cieux. Il
ouvre les écluses des cieux et produit la pluie. Il fait que l’herbe croisse sur les
montagnes. « Il donne la neige comme de la laine, Il répand la gelée blanche comme la
cendre ; » (Ps. 147 :16) « A sa voix, les eaux mugissent dans les cieux ; il fait monter les
nuages des extrémités de la terre. Il produit les éclairs et la pluie, il tire le vent de ses
trésors. » (Jér. 10 :13) Quoique le Seigneur ait cessé Son oeuvre de création, Il s’emploie
constamment à la soutenir et utiliser comme Ses serviteurs qu’Il a créés. Le Christ
déclare : « Mon Père agit et j’agis de même. »
General Conference Daily Bulletin, February 18, 1897.
Ce n'est pas grâce à une puissance qui lui serait propre que chaque année la terre
produit ses richesses et poursuit sa course autour du soleil. La main de Dieu dirige les
planètes et assure l'ordre de leur marche à travers le firmament, et c'est par sa puissance
que l'été et l'hiver, les semailles et la moisson, le jour et la nuit se suivent en une
succession ininterrompue. C'est par sa parole que la végétation fleurit, que les feuilles
apparaissent et que les fleurs éclosent. Tout ce dont nous jouissons, que ce soit un rayon
de soleil, ou une ondée rafraîchissante, chaque parcelle de nourriture que nous prenons,
chaque moment même de notre existence, tout est un don de son amour.
Thoughts From the Mount of Blessing, pp. 74, 75 ;
Heureux ceux qui (éd.2001), pp. 63, 64.
Mardi, le 19 février 2013 LES CATASTROPHES NATURELLES
L’usage que les hommes ont fait de leur capacité en utilisant mal et abusant de leurs
talents offerts par Dieu, a entraîné la confusion dans le monde. Ils ont abandonné la
tutelle de Christ pour s’adonner à la tutelle du grand rebelle, le prince des ténèbres.
L’homme seul est responsable du feu étranger qui a été immiscé au feu sacré.
L’accumulation de nombreuses choses qui contribuent à la luxure et à l’ambition a
entraîné sur le monde le jugement de Dieu. Lorsqu’ils sont dans la difficulté, les
philosophes et les grands hommes de cette terre désirent satisfaire leur esprit sans faire
appel à Dieu. Ils font valoir leur philosophie concernant les cieux et la terre, expliquant
les plaies, les pestes, les épidémies, les tremblements de terre et les famines, par leur
soi-disant science. Ils tentent de résoudre des centaines de questions concernant la
création et la providence en déclarant que c’est une loi de la nature.
Il y a des lois dans la nature, mais elles sont harmonieuses, et conformes à l’action
de Dieu ; mais quand les grands de ce monde prétendent expliquer les principes et les
providences de Dieu, présentant au monde un feu étranger à la place du feu venant de
Dieu, il y a de la confusion. Le mécanisme de la terre et des cieux (note du traducteur :
probable allusion à Ezéchiel 1 :16-22 ?) a besoin de nombreuses facettes à chaque roue pour
voir la Main sous les roues, apportant l’ordre parfait là où il y a confusion. Le Dieu
vivant est vrai et partout nécessaire. Fundamentals of Christian Education, p. 409.
Dans les accidents et la calamité, sur la terre et sur la mer, dans les grandes
conflagrations, dans les terribles tornades et les épouvantables tempêtes de grêle, dans
les déluges, les cyclones, les tsunamis et les tremblements de terre – à tant d’endroits et
sous des milliers de formes -, Satan exerce sa puissance. Il balaye les récoltes qui
murissent, et la famine et la détresse s’en suit. Il introduit dans l’air un souffle mortel, et
des milliers de personnes périssent par l’épidémie. Ce genre de chose deviendra de plus
en plus fréquent et désastreux. Les destructions seront exercées à la fois sur les hommes
et sur les animaux. « Le pays est triste, épuisé ; les habitants sont abattus, languissants ;
les chefs du peuple sont sans force. Le pays était profané par ses habitants ; car ils
transgressaient les lois, violaient les ordonnances, ils rompaient l’alliance éternelle. »
(Es. 24 :4) Review and Herald, March 14, 1912, § 5.
Comme il est fréquent d'entendre parler de séismes, de tornades, et de dévastations
opérées par le feu et les inondations, avec de grandes pertes de vies humaines et de
richesses ! Apparemment, ces calamités sont les imprévisibles soubresauts des forces
naturelles désorganisées et déréglées, qui échappent entièrement au contrôle de
l'homme. Mais on peut y discerner le dessein de Dieu. Elles sont ses instruments pour
éveiller chez les hommes et les femmes la conscience du danger qu'ils courent.
Last Day Events, p. 28. ; Evénements des derniers jours, p. 32.
Mercredi, le 20 février 2013 COMMENT DIEU GOUVERNE-T-IL UNE CREATION ABIMEE
Alors que le niveau des eaux s’abaissait, les montagnes et les collines
apparaissaient fournissant un spectacle difforme et rugueux. Tout autour d’eux était une
mer boueuse. A l’époque du déluge, les gens et les animaux s’étaient rassemblés aux
plus hauts sommets de la terre. Et lorsque les eaux disparurent, des cadavres gisaient sur
les montagnes, les collines aussi bien que sur les plaines. La surface de la terre était
jonchée de cadavres d’hommes et de bêtes. Mais Dieu ne voulut pas que ces restes se
décomposent et polluent l’atmosphère. Ainsi Il fit de la terre un vaste cimetière. Il fit en
sorte qu’un vent puissant passe au-dessus d’eux. D’une part il sécha les eaux. D’autre
part il secoua violemment, parfois même déplaça, le sommet des montagnes comme de
puissante avalanches, formant des collines et des montagnes où il n’y en avait pas
précédemment, et enterrant les cadavres avec des arbres, des pierres et de la terre. Le
bois précieux, les pierres, l’argent et l’or qui avaient enrichi et orné le monde avant le
déluge, et que les habitants avaient idolâtré, était enseveli sous la surface de la terre. Les
eaux qui avaient déferlé tout alentours avec une grande puissance avaient transporté la
terre et les rochers et les avaient entassés sur ces trésors et dans de nombreux cas formé
des montagnes au-dessus pour les cacher au regard des hommes. Dieu vit que plus Il
enrichissait et rendait prospère les hommes pécheurs, plus leur comportement devant
Lui se corrompait. Les trésors qui auraient dû amener l’homme à glorifier le généreux
Donateur, avaient été adorés plutôt que le Donateur qui fut même rejeté.
Signs of the Times, March 13, 1879, § 2.
La moquerie et l’incrédulité de Pharaon n’avaient aucune puissance pour résister
aux jugements de Dieu. Moïse reçut l’ordre d’étendre sa main sur la terre et un vent
d’est souffla et amena des sauterelles : « elles étaient en si grande quantité qu’il n’y
avait jamais eu et qu’il n’y aura jamais rien de semblable. » Elles remplirent le ciel
jusqu’à ce que la terre soit assombrie et dévore chaque verdure sur le sol et parmi les
arbres.
Le roi fit venir Moïse et Aaron en hâte et leur dit : « J’ai péché contre l’Eternel,
votre Dieu, et contre vous. Mais qu’il pardonne mon péché pour cette fois seulement ; et
priez l’Eternel, votre Dieu, afin qu’il éloigne de moi encore cette plaie mortelle. »
(Ex. 10 :16,17)
Ils firent ainsi et un fort vent d’ouest se leva, qui fit partir les sauterelles vers la Mer
Rouge. Ainsi aucune ne resta en arrière. Mais malgré l’humilité du roi alors que la mort
le menaçait, dès que la plaie fut enlevée il endurcit son coeur et refusa de nouveau de
laisser partir Israël. Signs of the Times, March 18, 1880, 17-19.
Le roi Ezéchias demanda un signe pour s'assurer que le message d'Ésaïe venait bien
du ciel….
« Voici, répondit le prophète, « Le signe auquel tu connaîtras que l'Eternel
accomplira la parole qu'il a prononcée : L'ombre avancera-t-elle de dix degrés, ou
reculera-t-elle de dix degrés ? Ezéchias répondit : C'est peu de chose que l'ombre avance
de dix degrés mais plutôt qu'elle recule de dix degrés ».
Seule l'intervention divine pouvait faire reculer l'ombre de dix degrés sur le cadran
solaire. Ce signe prouverait alors à Ezéchias que le Seigneur avait entendu sa prière…
Lorsque le roi Ezéchias eut recouvré la santé, il composa un cantique d'actions de
grâces en l'honneur de son Dieu, et il s'engagea à consacrer le reste de ses jours à le
servir. Review and Herald, May 6, 1915, § 6-9; Prophètes et rois, pp. 262-263.
Dans les vallées fertiles du Tigre et de l'Euphrate vivait une ancienne race qui, bien
que soumise à l'Assyrie, était destinée à dominer le monde entier. Là se trouvaient des
savants qui s'adonnaient à l'étude de l'astronomie, et lorsqu'ils constatèrent que l'ombre,
sur le cadran solaire, avait reculé de dix degrés, ils furent stupéfaits. Quand leur roi,
Berodac-Baladan, apprit que ce miracle avait eu lieu pour servir de signe au roi de Juda,
et que le Dieu du ciel l'avait guéri, il envoya des messagers à Ezéchias pour le féliciter
de sa guérison et pour connaître davantage, si possible, le Dieu qui était capable de si
grandes merveilles. Review and Herald, May 13, 1915, § 1 ; Prophètes et rois, p. 264.
Jeudi, le 21 février 2013 COMMENT DIEU REPOND AUX BESOINS D'UNE CREATION ABIMEE
Jésus continua, « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangeronsnous
? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont
les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. »
(Matt. 6 :31,21) Puis étendant Ses mains vers la multitude qui L’entourait Il déclara :
« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous
seront données par-dessus. » (Matt. 6 :33)
Ainsi le Christ avait l’art de rendre Ses enseignements impressionnants par des
illustrations tirées du livre de la nature. Ces leçons nous sont aussi destinées
aujourd’hui. Chaque mot est rempli d’assurance et tend à confirmer la foi et la confiance
en Dieu. Ses enseignements si clairs et si simples contiennent de riches trésors de vérité
qui sont déroulés devant ceux qui croient en Sa Parole.
Special Testimonies on Education, p. 65.
Tout en veillant à ce qu’aucune des abondances de la Providence ne soit gaspillée,
les hommes doivent savoir que les dispositions à la cupidité et à l’avarice doivent être
vaincues. De telles tendances conduisent à l’accaparement et à l’injustice qui sont en
abomination aux yeux de Dieu. Les chrétiens ne devraient pas se permettre d’être
troublés par les inquiétudes au sujet des nécessités de la vie. Si les hommes aiment Dieu
et lui obéissent, et s’ils font leur part, Dieu pourvoira à tous leurs besoins. Bien que
vous deviez gagner votre pain à la sueur de votre front, vous ne devez pas manquer de
confiance en Dieu ; car il est conforme au plan de sa providence qu’il soit répondu jour
après jour à vos besoins. Ce conseil du Christ constitue un reproche aux pensées
anxieuses, aux perplexités et aux doutes d’un coeur qui manque de foi. Personne ne peut
ajouter une coudée à sa stature, quelque effort qu’il fasse pour y parvenir. Et il est tout
aussi déraisonnable de se laisser troubler au sujet du lendemain et de ses nécessités.
Faites votre devoir, et ayez confiance en Dieu, car il sait exactement quelles sont les
choses qui vous sont nécessaires.
La puissance de Dieu se manifeste dans les battements du coeur, dans l’activité des
poumons, et dans le flux vital qui circule dans les milliers de vaisseaux différents qui
parcourent le corps. Nous lui sommes redevables de chaque moment de notre existence
et de tous les avantages de la vie. Les pouvoirs et les facultés qui placent l’homme au
sommet de la création sont un don de Dieu. Il nous comble de ses bienfaits. Nous lui
devons la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, les vêtements que nous
portons, et l’air que nous respirons. Sans une intervention spéciale de la Providence,
l’air serait empesté et pollué. Il est un bienfaiteur et un protecteur généreux. Le soleil
qui brille sur la terre et qui glorifie toute la nature ; les rayons mystérieux de la lune ; les
gloires du firmament, tout illuminé d’étoiles scintillantes ; les averses qui rafraîchissent
les champs et permettent à la végétation de se développer ; les trésors de la nature dans
toutes ses manifestations si variées, les arbres altiers, les arbustes et les plantes, le blé
ondoyant, le ciel bleu, la verte campagne, l’alternance du jour et de la nuit, le
renouvellement des saisons, tout parle à l’homme de l’amour du Créateur. Il nous a
attachés à lui par toutes ces manifestations dans le ciel et sur la terre. Il veille sur nous
avec plus de tendresse qu’une mère sur un enfant malade. “Comme un père a
compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent.”
Psaumes 103 :13. Review and Herald, September 18, 1888, § 5,6.
Conseils à l’économe, pp. 239 et 19.
Vendredi, le 22 février 2013
Pas de lecture complémentaire
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