LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Sunday, December 13, 2009

LA SECONDE GENERATION: EXHORTATIONS






La seconde génération : exhortations


SABBAT APRÈS-MIDI Etude de la semaine : Nb 26 à 32, Rm 5.


Versets à mémoriser : «Ecoute, Israël! Le SEIGNEUR, notre Dieu, le SEIGNEUR est un. Tu aimeras le SEIGNEUR, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.» (Dt 6.4, 5)


Après avoir tenu sa promesse de ne pas laisser pénétrer dans la terre promise la génération qui avait autrefois refuse d'y entrer, le Seigneur conduisait maintenant une nouvelle génération aux frontières de ce pays. Il a demandé à Moïse et au grand prêtre, Eléazar, de compter les hommes à partir de l'âge de vingt ans, «tous ceux qui sont aptes à porter les armes en Israël» (Nb 26.2).


Chose étonnante, le total de ce second recensement était de 601730 (26.51), presque autant que lors du premier, quarante ans plus tôt: 603 550 (Nb 2.32). En dépit du jugement à la suite duquel la première génération (excepte Josué et Caleb) avait péri, Dieu avait permis aux Israelites de prospérer en nombre et les armées d'Israël rassemblées dans les plaines de Moab étaient aussi importantes que quarante ans plus tôt.


De nombreuses questions se posaient cependant : cette nouvelle génération, qui avait subi les conséquences des erreurs de la précédente, était-elle prête à en tirer les enseignements et à obéir au Seigneur? Etait-elle vraiment prête à reprendre le flambeau qui lui revenait maintenant? Quelles leçons aurait-elle à apprendre? Et quelles leçons allons-nous nous-mêmes tirer de son expérience?


DIMANCHE


Le partage du pays


Après la débâcle des Israelites à Shittim, les hommes de vingt ans et plus sont recensés (Nb 26.1-4). A part quelques exceptions notables (voir les versets 64,65), l'ancienne génération n'existe plus, une nouvelle l’a remplacée.


Quelle était l'une des raisons de ce recensement? Pourquoi est-ce important? (Nb 26.52-56)


Une fois le pays conquis par la seconde génération, il devait être partagé équitablement pour éviter querelles et désordre.

Heureusement, Moïse était encore en vie et capable de prendre la direction de cette tâche gigantesque. D'après le texte, les tribus les plus importantes en nombre ont reçu de plus grands territoires et les plus petites, des territoires moins étendus. Quoi de plus équitable?


Lisez Nb 27.1-11. Quels principes importants apparaissent ici?


Le caractère sacré de la famille est ici un élément clé, notamment en ce qui concerne la propriété et sa transmission. Il s'agissait, en effet, de garder l'héritage autant que possible au sein de la famille. Après tout, la terre n'était-elle pas un «patrimoine» qui lui appartenait en propre ?


Il ne s'agissait surement pas ici d'un cas isolé. Mais, parce que ces femmes ont eu la foi et le courage de soumettre à Moïse cette question de justice fondamentale, le Seigneur a établi «une prescription de droit» (Nb 27.11), valable pour les générations futures et destinée à protéger désormais les femmes confrontées à des situations analogues.


Il est si facile de se laisser dominer par certaines choses, notamment les bien matériels, que l’on en oublie jusqu’aux principes chrétiens les plus essentiels. Comment faire en sorte de ne pas laisser notre envie de posséder des bien matériels détruire notre relation avec Dieu et nos semblables ?




LUNDI


Un successeur


Après de nombreuses années passées dans le désert, les enfants d'Israël allaient bientôt pénétrer en terre promise. Une nouvelle génération se levait pour hériter du pays qui lui avait été promis des siècles auparavant, alors qu'elle n'était pas encore sortie des reins d’Abraham (Gn 17.8). Ainsi, malgré les obstacles, les rebellions, les murmures et le manque de foi de son peuple, Dieu allait bientôt réaliser sa promesse, mais il le ferait avec une autre génération.


Lisez Nb 27.12-23 et répondez aux questions suivantes :


 Dans Nb 27.12, le Seigneur parle du pays «que j'ai donné aux fils d'Israël» (Darby, où le verbe «donner» est au passé) avant même que ces derniers y aient pénétré. Qu'apprenons-nous ainsi au sujet des promesses divines?
 Quand le Seigneur a répété à Moïse qu'il ne pouvait entrer en Canaan à cause de la faute qu'il avait commise, comment celui-ci a-t-il réagi? En d'autres termes, quel est le principal souci de Moïse? Qu'est-ce que cela nous indique à son sujet?
 Pourquoi était-il important que Josué reçoive sa charge devant toute la congrégation?


Moïse allait bientôt mourir, sa mission accomplie. La tâche était désormais confiée à celui que Dieu avait choisi pour lui succéder : Josué. Il est intéressant de noter que celui-ci n'était pas l'un des fils de Moïse, mais un homme qui avait prouvé sa valeur. C’est Dieu et non Moïse ou le peuple qui l’a choisi.


Le texte le montre clairement, Josué, comme Moïse, devait guider le peuple en suivant les directives divines. Cela voulait dire que, en dehors de la loi et des commandements écrits, pour connaitre la volonté divine, il devait aussi recourir au «jugement de l'ourim» (Nb 27.21).


Lorsque vous avez d’importantes décisions à prendre, recherchez-vous généralement la volonté du Seigneur dans la prière ? Sinon, sur quoi basez-vous ?




MARDI


Confirmation du système sacrificiel


Lorsque le Seigneur a énoncé de sa propre voix les dix commandements (Ex 20) sur le mont Sinaï, et qu'il a ordonné la construction du tabernacle (Ex 25), ceux qui constituaient maintenant la seconde génération en étaient encore au stade de l'enfance. Maintenant qu'ils étaient adultes, Dieu choisissait de confirmer pour eux, sous une forme résumée, le système sacrificiel.


Nb 28.1-8 décrit l'offrande de «chaque jour» ou «holocauste constant» : un agneau le matin et un le soir, de façon à ce que ce sacrifice brûle constamment (Lv 6.9, 13). Cette offrande «de chaque jour» (ou «constante») était la plus importante du service du sanctuaire. Elle passait avant les autres sacrifices et se trouvait au cœur du culte israélite. Elle enseignait à tous que Dieu était toujours disposé à pardonner et à accepter le pécheur qui venait à lui par l'intermédiaire du Rédempteur qu'elle préfigurait.


Lisez Rm 5. Qu'est-ce que ce texte nous dit concernant la plénitude et la perfection du sacrifice du Christ en notre faveur?
Outre le sacrifice quotidien, il y avait, le jour du sabbat, une offrande spéciale qui consistait en deux agneaux, un le matin, un le soir (Nb 28.3, 4, 9,10). D'autres sacrifices, énumérés dans Nb 28.11-15, étaient offerts à l'occasion de la nouvelle lune, mais aussi au cours des grandes célébrations comme la Pâque, la Pentecôte (ou fête des semaines), la fête des trompettes, le jour des expiations et la fête des huttes (Nb 28,29).


«Certains se demandent avec étonnement pourquoi Dieu a demandé tant de sacrifices et réclamé tant de victimes sanglantes dans l’économie juive.


Chaque victime expirante était un type du Christ; cette leçon devait s'imprimer dans l'esprit et le cœur de la manière la plus solennelle par ces cérémonies sacrées que les prêtres avaient pour mission d'expliquer clairement. Le but de ces sacrifices, envisages clairement par Dieu lui-même, était d'enseigner cette vérité d'une importance capitale: ce n'est que par le sang du Christ que l'on peut obtenir le pardon des péchés.» - Ellen WHITE, Messages choisis, vol. 1, «L'étonnement des anges», p. 125.
Pourquoi est-il important de placer notre confiance uniquement dans les mérites et la justice du Christ, et non dans nos propres mérites, pour être sauvé? Que se passe-t-il quand nous regardons à nous-mêmes, comme si d'une manière ou d'une autre, nous étions suffisamment parfaits pour gagner le salut ou pour en être dignes?





MERCREDI


Tenir parole


Lisez Nb 30 concernant les vœux et les serments. Quel important principe se trouve dans ce chapitre? Comment souligne-t-il l'importance de la parole donnée? Quels avertissements ce chapitre nous donne-t-il ?


Nous savons, bien sûr, que le mensonge est un péché. Dans ce texte, toutefois, il n'est pas question de mensonge, mais plutôt de manquement - pour une raison ou une autre - à une promesse solennelle ou à un vœu fait devant Dieu, et cela, malgré notre désir sincère de les respecter.


Dans le contexte présent, il s’agit de vœux «au Seigneur». Mais en fait, quand nous qui prétendons être chrétiens, nous promettons de faire quelque chose, nous devrions tenir nos engagements. Que nous en ayons eu l'intention au moment où nous avons promis ne fait pas grande différence pour celui à qui nous avons donné notre parole: il est libre de nous croire ou non. Ce qui importe, ici, c’est l'image que nous allons donner du Christ.


Si nous sommes toujours en train de faire des promesses ou des vœux et que, pour n'importe quelle raison, nous ne tenons pas parole, quelle est la valeur de notre religion? C' est pourquoi il nous faut être très prudent dans ce domaine afin de ne pas nous retrouver dans une situation embarrassante, malgré les meilleures intentions du monde.


«Une promesse formelle n'engageant pas à des actes coupables doit être considérée comme sacrée.» - Ellen WHITE, Patriarches et prophètes, «L'alliance avec les Gabaonites», p. 488.


Dans la culture israélite, le fait de manquer à une promesse prononcée devant Dieu était considéré comme un péché par omission. En réalité, ne pas respecter un vœu, c'est prendre le nom de Dieu en vain, surtout pour nous, chrétiens, qui sommes censés agir en toutes choses au nom du Christ.


Combien de fois avez-vous fait des serments ou des promesses à autrui, à Dieu ou à vous-même, sans les tenir ? Que vous ont enseigné ces expériences ? De quelles promesses pouvez-vous vous réclamer pour éviter de reproduire constamment ce comportement ?




JEUDI


A la frontière


Après tout ce temps passé dans le désert, la nouvelle génération est impatiente de s'installer dans un pays qu'elle appellera le sien. Certains Israelites sont mêmes particulièrement pressés.

Lisez Nb 32.1-5. Que se passe-t-il ici? Pourquoi cette requête?


Dans la réponse que Moise donne (Nb 32.6-15), on sent bien la tristesse qu'il ressent : il pense que ces hommes pèchent. Cela lui rappelle en effet ce qui s'était passé quarante ans plus tôt, quand les Israelites s'étaient trouvés à cette frontière, prêts à la traverser. Or, là, les raisons invoquées sont tout autres. Si à l’époque, leurs pères étaient simplement effrayés par les peuples de Canaan et n'avaient pas suffisamment confiance dans le Seigneur pour s'avancer, à présent, la situation était différente. Ils n'avaient pas peur d'aller de l’avant, mais ils appréciaient l’endroit où ils se trouvaient et voulaient y demeurer.


Comment les chefs de Ruben et de Gad ont-ils réagi et comment Moïse a-t-il accueilli leurs explications? Nb 32.16-42.
La réponse des chefs de Ruben et de Gad indique qu'ils étaient disposés à s'acquitter de leur devoir à l'égard de leurs compatriotes. Même s'ils désiraient fortement s'installer sur ce territoire (qu'ils possédaient déjà) avec leurs familles et leurs troupeaux, ils ne se montreraient pas égoïstes : ils allaient d'abord veiller à ce que tous les autres Israelites entrent, eux aussi en possession de leurs terres respectives.


Devant leur bonne volonté, Moise, tout en les avertissant « Sachez que votre péché vous retrouvera» (Nb 32.23) - les a néanmoins pris au mot et a accepté cet arrangement.


Réfléchissez à vos propres relations avec le corps de l'Eglise dans son ensemble. Que vous efforcez-vous d'apporter à l'Église, compte tenu de ce que vous recevez d'elle? Que vous apprend votre réponse sur vous-même? N'y a-t-il pas parfois des circonstances qui font que vous avez besoin de recevoir plus que vous ne pouvez donner ?




VENDREDI


Pour aller plus loin: Etudiez les textes suivants, dans lesquels apparaissent les points particuliers que Moïse, dans son dernier discours, a choisi de rappeler à la seconde génération d'Israelites. Ses remarques se fondent sur le principe suivant : «Nous n'avons rien à craindre de l'avenir si ce n'est d'oublier la façon dont Dieu, par le passé, nous a conduits et enseignés.» - Ellen WHITE, Life Sketches, p.196.


 Le fléau, à Shittim, qui a fait vingt-quatre mille morts (Nb 25.9; 26.1).  La rébellion de Coré, Dâtan et Abiram (Nb 26.9-11).  Er et Onân, fils de Juda (Nb 26.19).  Nadab et Abihou, prêtres et fils d’Aaron (26.61).


 La disparition, dans le désert, de la première génération – à l’exception de Caleb et Josué (26.63-65).
Ces événements tragiques de l'histoire d'Israël avaient, pour la plupart, été vécus par la seconde génération. Pourquoi Moïse y fait-il allusion? C’est l’apôtre Paul qui nous en donne la raison: «Or tout cela leur est arrivé à titre d’exemple et a été écrit pour nous avertir, nous sur qui la fin des temps est arrivée.» (1 Co 1 0.11)
A méditer


 Comment une génération transmet-elle à la suivante ses valeurs, ses croyances et sa ferveur ? Est-ce possible ? nous pourrions poser la question autrement : une génération peut-elle attendre de la suivante qu’elle possède la même expérience et la même foi qu’elle-même ? Discutez-en.


 Réfléchissez davantage au rôle de chacun au sein de l’Eglise. Mais, tout d’abord, quel est le rôle de l’Eglise dans son ensemble ? Comment nous intégrons-nous dans cette tâche ? Devons-nous constamment être en position de donner ? Quand est-il bon de se mettre en position de recevoir ?


 Comme nous l’avons étudié, au cours de leur marche dans le désert, les enfants d’Israël ont commis des erreurs que nous risquons de reproduire également. Lesquelles ? Quelles sont les principales leçons que nous pouvons en retirer ? Et surtout, comment éviter de tomber dans les mêmes pièges, ou, si c’est déjà fait, comment nous en sortir ?


Résumé: Tant que Moïse était encore en vie, il était normal qu'il soit chargé par Dieu de communiquer à la deuxième génération ces dernières instructions, qu'il lui rappelle les fondements de sa foi et qu'il nomme Josué pour le remplacer comme dirigeant de la nation soumis à Dieu.


Nombres 26-32; Romains 5 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Nombres 26-32

Nombres 26

1A la suite de cette plaie, l'Éternel dit à Moïse et à Éléazar, fils du sacrificateur Aaron:

2Faites le dénombrement de toute l'assemblée des enfants d'Israël, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, selon les maisons de leurs pères, de tous ceux d'Israël en état de porter les armes.

3Moïse et le sacrificateur Éléazar leur parlèrent dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Ils dirent:

4On fera le dénombrement, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, comme l'Éternel l'avait ordonné à Moïse et aux enfants d'Israël, quand ils furent sortis du pays d'Égypte.

5Ruben, premier-né d'Israël. Fils de Ruben: Hénoc de qui descend la famille des Hénokites; Pallu, de qui descend la famille des Palluites;

6Hetsron, de qui descend la famille des Hetsronites; Carmi, de qui descend la famille des Carmites.

7Ce sont là les familles des Rubénites: ceux dont on fit le dénombrement furent quarante-trois mille sept cent trente. -

8Fils de Pallu: Éliab.

9Fils d'Éliab: Nemuel, Dathan et Abiram. C'est ce Dathan et cet Abiram, qui étaient de ceux que l'on convoquait à l'assemblée, et qui se soulevèrent contre Moïse et Aaron, dans l'assemblée de Koré, lors de leur révolte contre l'Éternel.

10La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec Koré, quand moururent ceux qui s'étaient assemblés, et que le feu consuma les deux cent cinquante hommes: ils servirent au peuple d'avertissement.

11Les fils de Koré ne moururent pas.

12Fils de Siméon, selon leurs familles: de Nemuel descend la famille des Nemuélites; de Jamin, la famille des Jaminites; de Jakin, la famille des Jakinites;

13de Zérach, la famille des Zérachites; de Saül, la famille des Saülites.

14Ce sont là les familles des Siméonites; vingt-deux mille deux cents.

15Fils de Gad, selon leurs familles: de Tsephon descend la famille des Tsephonites; de Haggi, la famille des Haggites; de Schuni, la famille des Schunites;

16d'Ozni, la famille des Oznites; d'Éri, la famille des Érites;

17d'Arod, la famille des Arodites; d'Areéli, la famille des Areélites.

18Ce sont là les familles des fils de Gad, d'après leur dénombrement: quarante mille cinq cents.

19Fils de Juda: Er et Onan; mais Er et Onan moururent au pays de Canaan.

20Voici les fils de Juda, selon leurs familles: de Schéla descend la famille des Schélanites; de Pérets, la famille des Péretsites; de Zérach, la famille des Zérachites.

21Les fils de Pérets furent: Hetsron, de qui descend la famille des Hetsronites; Hamul, de qui descend la famille des Hamulites.

22Ce sont là les familles de Juda, d'après leur dénombrement: soixante-seize mille cinq cents.

23Fils d'Issacar, selon leurs familles: de Thola descend la famille des Tholaïtes; de Puva, la famille des Puvites;

24de Jaschub, la famille des Jaschubites; de Schimron, la famille des Schimronites.

25Ce sont là les familles d'Issacar, d'après leur dénombrement: soixante quatre mille trois cents.

26Fils de Zabulon, selon leurs familles: de Séred descend la famille des Sardites; d'Élon, la famille des Élonites; de Jahleel, la famille des Jahleélites.

27Ce sont là les familles des Zabulonites, d'après leur dénombrement: soixante mille cinq cents.

28Fils de Joseph, selon leurs familles: Manassé et Éphraïm.

29Fils de Manassé: de Makir descend la famille des Makirites. -Makir engendra Galaad. De Galaad descend la famille des Galaadites.

30Voici les fils de Galaad: Jézer, de qui descend la famille des Jézerites; Hélek, la famille des Hélekites;

31Asriel, la famille des Asriélites; Sichem, la famille des Sichémites;

32Schemida, la famille des Schemidaïtes; Hépher, la famille des Héphrites.

33Tselophchad, fils de Hépher, n'eut point de fils, mais il eut des filles. Voici les noms des filles de Tselophchad: Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta.

34Ce sont là les familles de Manassé, d'après leur dénombrement: cinquante-deux mille sept cents.

35Voici les fils d'Éphraïm, selon leurs familles: de Schutélach descend la famille des Schutalchites; de Béker, la famille des Bakrites; de Thachan, la famille des Thachanites. -

36Voici les fils de Schutélach: d'Éran est descendue la famille des Éranites.

37Ce sont là les familles des fils d'Éphraïm, d'après leur dénombrement: trente-deux mille cinq cents. Ce sont là les fils de Joseph, selon leurs familles.

38Fils de Benjamin, selon leurs familles: de Béla descend la famille des Balites; d'Aschbel, la famille des Aschbélites; d'Achiram, la famille des Achiramites;

39de Schupham, la famille des Schuphamites; de Hupham, la famille des Huphamites. -

40Les fils de Béla furent: Ard et Naaman. D'Ard descend la famille des Ardites; de Naaman, la famille des Naamanites.

41Ce sont là les fils de Benjamin, selon leurs familles et d'après leur dénombrement; quarante-cinq mille six cents.

42Voici les fils de Dan, selon leurs familles: de Schucham descend la famille des Schuchamites. Ce sont là les familles de Dan, selon leurs familles.

43Total pour les familles des Schuchamites, d'après leur dénombrement: soixante-quatre mille quatre cents.

44Fils d'Aser, selon leurs familles: de Jimna descend la famille des Jimnites; de Jischvi, la famille des Jischvites; de Beria, la famille des Beriites.

45Des fils de Beria descendent: de Héber, la famille des Hébrites; de Malkiel, la famille des Malkiélites.

46Le nom de la fille d'Aser était Sérach.

47Ce sont là les familles des fils d'Aser, d'après leur dénombrement: cinquante-trois mille quatre cents.

48Fils de Nephthali, selon leurs familles: de Jahtseel descend la famille des Jahtseélites; de Guni, la famille des Gunites;

49de Jetser, la famille des Jitsrites; de Schillem, la famille des Schillémites.

50Ce sont là les familles de Nephthali, selon leurs familles et d'après leur dénombrement: quarante-cinq mille quatre cents.

51Tels sont ceux des enfants d'Israël dont on fit le dénombrement: six cent un mille sept cent trente.

52L'Éternel parla à Moïse, et dit:

53Le pays sera partagé entre eux, pour être leur propriété, selon le nombre des noms.

54A ceux qui sont en plus grand nombre tu donneras une portion plus grande, et à ceux qui sont en plus petit nombre tu donneras une portion plus petite; on donnera à chacun sa portion d'après le dénombrement.

55Mais le partage du pays aura lieu par le sort; ils le recevront en propriété selon les noms des tribus de leurs pères.

56C'est par le sort que le pays sera partagé entre ceux qui sont en grand nombre et ceux qui sont en petit nombre.

57Voici les Lévites dont on fit le dénombrement, selon leurs familles: de Guerschon descend la famille des Guerschonites; de Kehath, la famille des Kehathites; de Merari, la famille des Merarites.

58Voici les familles de Lévi: la famille des Libnites, la famille des Hébronites, la famille des Machlites, la famille des Muschites, la famille des Korites. Kehath engendra Amram.

59Le nom de la femme d'Amram était Jokébed, fille de Lévi, laquelle naquit à Lévi, en Égypte; elle enfanta à Amram: Aaron, Moïse, et Marie, leur soeur.

60Il naquit à Aaron: Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar.

61Nadab et Abihu moururent, lorsqu'ils apportèrent devant l'Éternel du feu étranger.

62Ceux dont on fit le dénombrement, tous les mâles depuis l'âge d'un mois et au-dessus, furent vingt-trois mille. Ils ne furent pas compris dans le dénombrement des enfants d'Israël, parce qu'il ne leur fut point donné de possession au milieu des enfants d'Israël.

63Tels sont ceux des enfants d'Israël dont Moïse et le sacrificateur Éléazar firent le dénombrement dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.

64Parmi eux, il n'y avait aucun des enfants d'Israël dont Moïse et le sacrificateur Aaron avaient fait le dénombrement dans le désert de Sinaï.

65Car l'Éternel avait dit: ils mourront dans le désert, et il n'en restera pas un, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun.

Nombres 27

1Les filles de Tselophchad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, et dont les noms étaient Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta,

2s'approchèrent et se présentèrent devant Moïse, devant le sacrificateur Éléazar, et devant les princes et toute l'assemblée, à l'entrée de la tente d'assignation. Elles dirent:

3Notre père est mort dans le désert; il n'était pas au milieu de l'assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l'Éternel, de l'assemblée de Koré, mais il est mort pour son péché, et il n'avait point de fils.

4Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu'il n'avait point eu de fils? Donne-nous une possession parmi les frères de notre père.

5Moïse porta la cause devant l'Éternel.

6Et l'Éternel dit à Moïse:

7Les filles de Tselophchad ont raison. Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et c'est à elles que tu feras passer l'héritage de leur père.

8Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras: Lorsqu'un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille.

9S'il n'a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères.

10S'il n'a point de frères, vous donnerez son héritage aux frères de son père.

11S'il n'y a point de frères de son père, vous donnerez son héritage au plus proche parent dans sa famille, et c'est lui qui le possédera. Ce sera pour les enfants d'Israël une loi et un droit, comme l'Éternel l'a ordonné à Moïse.

12L'Éternel dit à Moïse: Monte sur cette montagne d'Abarim, et regarde le pays que je donne aux enfants d'Israël.

13Tu le regarderas; mais toi aussi, tu sera recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, a été recueilli;

14parce que vous avez été rebelles à mon ordre, dans le désert de Tsin, lors de la contestation de l'assemblée, et que vous ne m'avez point sanctifié à leurs yeux à l'occasion des eaux. Ce sont les eaux de contestation, à Kadès, dans le désert de Tsin.

15Moïse parla à l'Éternel, et dit:

16Que l'Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l'assemblée un homme

17qui sorte devant eux et qui entre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer, afin que l'assemblée de l'Éternel ne soit pas comme des brebis qui n'ont point de berger.

18L'Éternel dit à Moïse: Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l'esprit; et tu poseras ta main sur lui.

19Tu le placeras devant le sacrificateur Éléazar et devant toute l'assemblée, et tu lui donneras des ordres sous leurs yeux.

20Tu le rendras participant de ta dignité, afin que toute l'assemblée des enfants d'Israël l'écoute.

21Il se présentera devant le sacrificateur Éléazar, qui consultera pour lui le jugement de l'urim devant l'Éternel; et Josué, tous les enfants d'Israël avec lui, et toute l'assemblée, sortiront sur l'ordre d'Éléazar et entreront sur son ordre.

22Moïse fit ce que l'Éternel lui avait ordonné. Il prit Josué, et il le plaça devant le sacrificateur Éléazar et devant toute l'assemblée.

23Il posa ses mains sur lui, et lui donna des ordres, comme l'Éternel l'avait dit par Moïse.

Nombres 28

1L'Éternel parla à Moïse, et dit: Donne cet ordre aux enfants d'Israël, et dis-leur:

2Vous aurez soin de me présenter, au temps fixé, mon offrande, l'aliment de mes sacrifices consumés par le feu, et qui me sont d'une agréable odeur.

3Tu leur diras: Voici le sacrifice consumé par le feu que vous offrirez à l'Éternel: chaque jour, deux agneaux d'un an sans défaut, comme holocauste perpétuel.

4Tu offriras l'un des agneaux le matin, et l'autre agneau entre les deux soirs,

5et, pour l'offrande, un dixième d'épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d'huile d'olives concassées.

6C'est l'holocauste perpétuel, qui a été offert à la montagne de Sinaï; c'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

7La libation sera d'un quart de hin pour chaque agneau: c'est dans le lieu saint que tu feras la libation de vin à l'Éternel.

8Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblables à celles du matin; c'est un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

9Le jour du sabbat, vous offrirez deux agneaux d'un an sans défaut, et, pour l'offrande, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile, avec la libation.

10C'est l'holocauste du sabbat, pour chaque sabbat, outre l'holocauste perpétuel et la libation.

11Au commencement de vos mois, vous offrirez en holocauste à l'Éternel deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut;

12et, comme offrande pour chaque taureau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile; comme offrande pour le bélier, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile;

13comme offrande pour chaque agneau, un dixième de fleur de farine pétrie à l'huile. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

14Les libations seront d'un demi-hin de vin pour un taureau, d'un tiers de hin pour un bélier, et d'un quart de hin pour un agneau. C'est l'holocauste du commencement du mois, pour chaque mois, pour tous les mois de l'année.

15On offrira à l'Éternel un bouc, en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel et la libation.

16Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera la Pâque de l'Éternel.

17Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fête. On mangera pendant sept jours des pains sans levain.

18Le premier jour, il y aura une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile.

19Vous offrirez en holocauste à l'Éternel un sacrifice consumé par le feu: deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut.

20Vous y joindrez l'offrande de fleur de farine pétrie à l'huile, trois dixièmes pour un taureau, deux dixièmes pour un bélier,

21et un dixième pour chacun des sept agneaux.

22Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, afin de faire pour vous l'expiation.

23Vous offrirez ces sacrifices, outre l'holocauste du matin, qui est un holocauste perpétuel.

24Vous les offrirez chaque jour, pendant sept jours, comme l'aliment d'un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel. On les offrira, outre l'holocauste perpétuel et la libation.

25Le septième jour, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile.

26Le jour des prémices, où vous présenterez à l'Éternel une offrande, à votre fête des semaines, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile.

27Vous offrirez en holocauste, d'une agréable odeur à l'Éternel, deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d'un an.

28Vous y joindrez l'offrande de fleur de farine pétrie à l'huile, trois dixièmes pour chaque taureau, deux dixièmes pour le bélier,

29et un dixième pour chacun des sept agneaux.

30Vous offrirez un bouc, afin de faire pour vous l'expiation.

31Vous offrirez ces sacrifices, outre l'holocauste perpétuel et l'offrande. Vous aurez des agneaux sans défaut, et vous joindrez les libations.

Nombres 29

1Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. Ce jour sera publié parmi vous au son des trompettes.

2Vous offrirez en holocauste, d'une agréable odeur à l'Éternel, un jeune taureau, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut.

3Vous y joindrez l'offrande de fleur de farine pétrie à l'huile, trois dixièmes pour le taureau, deux dixièmes pour le bélier,

4et un dixième pour chacun des sept agneaux.

5Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, afin de faire pour vous l'expiation.

6Vous offrirez ces sacrifices, outre l'holocauste et l'offrande de chaque mois, l'holocauste perpétuel et l'offrande, et les libations qui s'y joignent, d'après les règles établies. Ce sont des sacrifices consumés par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

7Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte convocation, et vous humilierez vos âmes: vous ne ferez aucun ouvrage.

8Vous offrirez en holocauste, d'une agréable odeur à l'Éternel, un jeune taureau, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut.

9Vous y joindrez l'offrande de fleur de farine pétrie à l'huile, trois dixièmes pour le taureau,

10deux dixièmes pour le bélier, et un dixième pour chacun des sept agneaux.

11Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre le sacrifice des expiations, l'holocauste perpétuel et l'offrande, et les libations ordinaires.

12Le quinzième jour du septième mois, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. Vous célébrerez une fête en l'honneur de l'Éternel, pendant sept jours.

13Vous offrirez en holocauste un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel: treize jeunes taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut.

14Vous y joindrez l'offrande de fleur de farine pétrie à l'huile, trois dixièmes pour chacun des treize taureaux, deux dixièmes pour chacun des deux béliers,

15et un dixième pour chacun des quatorze agneaux.

16Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

17Le second jour, vous offrirez douze jeunes taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

18avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

19Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

20Le troisième jour, vous offrirez onze taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

21avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

22Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

23Le quatrième jour, vous offrirez dix taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

24avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

25Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

26Le cinquième jour, vous offrirez neuf taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

27avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux selon leur nombre, d'après les règles établies.

28Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

29Le sixième jour, vous offrirez huit taureaux, deux béliers et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

30avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

31Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

32Le septième jour, vous offrirez sept taureaux, deux béliers, et quatorze agneaux d'un an sans défaut,

33avec l'offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

34Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation. -

35Le huitième jour, vous aurez une assemblée solennelle: vous ne ferez aucune oeuvre servile.

36Vous offrirez en holocauste un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel: un taureau, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut,

37avec l'offrande et les libations pour le taureau, le bélier et les agneaux, selon leur nombre, d'après les règles établies.

38Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel, l'offrande et la libation.

39Tels sont les sacrifices que vous offrirez à l'Éternel dans vos fêtes, outre vos holocaustes, vos offrandes et vos libations, et vos sacrifices de prospérité, en accomplissement d'un voeu ou en offrandes volontaires.

40(30:1) Moïse dit aux enfants d'Israël tout ce que l'Éternel lui avait ordonné.

Nombres 30

1(30:2) Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d'Israël, et dit: Voici ce que l'Éternel ordonne.

2(30:3) Lorsqu'un homme fera un voeu à l'Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.

3(30:4) Lorsqu'une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un voeu à l'Éternel et se liera par un engagement,

4(30:5) et que son père aura connaissance du voeu qu'elle a fait et de l'engagement par lequel elle s'est liée, -si son père garde le silence envers elle, tout voeu qu'elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable;

5(30:6) mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses voeux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée n'auront aucune valeur; et l'Éternel lui pardonnera, parce qu'elle a été désapprouvée de son père.

6(30:7) Lorsqu'elle sera mariée, après avoir fait des voeux, ou s'être liée par une parole échappée de ses lèvres,

7(30:8) et que son mari en aura connaissance, -s'il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses voeux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables;

8(30:9) mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le voeu qu'elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s'est liée; et l'Éternel lui pardonnera.

9(30:10) Le voeu d'une femme veuve ou répudiée, l'engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle.

10(30:11) Lorsqu'une femme, dans la maison de son mari, fera des voeux ou se liera par un serment,

11(30:12) et que son mari en aura connaissance, -s'il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses voeux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables;

12(30:13) mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout voeu et tout engagement sortis de ses lèvres n'auront aucune valeur, son mari les a annulés; et l'Éternel lui pardonnera.

13(30:14) Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout voeu, tout serment par lequel elle s'engage à mortifier sa personne.

14(30:15) S'il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les voeux ou tous les engagements par lesquels elle s'est liée; il les ratifie, parce qu'il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance.

15(30:16) Mais s'il les annule après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme.

16(30:17) Telles sont les lois que l'Éternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, lorsqu'elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père.

Nombres 31

1L'Éternel parla à Moïse, et dit:

2Venge les enfants d'Israël sur les Madianites; tu seras ensuite recueilli auprès de ton peuple.

3Moïse parla au peuple, et dit: Équipez d'entre vous des hommes pour l'armée, et qu'ils marchent contre Madian, afin d'exécuter la vengeance de l'Éternel sur Madian.

4Vous enverrez à l'armée mille hommes par tribu, de toutes les tribus d'Israël.

5On leva d'entre les milliers d'Israël mille hommes par tribu, soit douze mille hommes équipés pour l'armée.

6Moïse envoya à l'armée ces mille hommes par tribu, et avec eux le fils du sacrificateur Éléazar, Phinées, qui portait les instruments sacrés et les trompettes retentissantes.

7Ils s'avancèrent contre Madian, selon l'ordre que l'Éternel avait donné à Moïse; et ils tuèrent tous les mâles.

8Ils tuèrent les rois de Madian avec tous les autres, Évi, Rékem, Tsur, Hur et Réba, cinq rois de Madian; ils tuèrent aussi par l'épée Balaam, fils de Beor.

9Les enfants d'Israël firent prisonnières les femmes des Madianites avec leurs petits enfants, et ils pillèrent tout leur bétail, tous leurs troupeaux et toutes leurs richesses.

10Ils incendièrent toutes les villes qu'ils habitaient et tous leurs enclos.

11Ils prirent toutes les dépouilles et tout le butin, personnes et bestiaux;

12et ils amenèrent les captifs, le butin et les dépouilles, à Moïse, au sacrificateur Éléazar, et à l'assemblée des enfants d'Israël, campés dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.

13Moïse, le sacrificateur Éléazar, et tous les princes de l'assemblée, sortirent au-devant d'eux, hors du camp.

14Et Moïse s'irrita contre les commandants de l'armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines, qui revenaient de l'expédition.

15Il leur dit: Avez-vous laissé la vie à toutes les femmes?

16Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d'Israël à l'infidélité envers l'Éternel, dans l'affaire de Peor; et alors éclata la plaie dans l'assemblée de l'Éternel.

17Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui;

18mais laissez en vie pour vous toutes les filles qui n'ont point connu la couche d'un homme.

19Et vous, campez pendant sept jours hors du camp; tous ceux d'entre vous qui ont tué quelqu'un, et tous ceux qui ont touché un mort, se purifieront le troisième et le septième jour, eux et vos prisonniers.

20Vous purifierez aussi tout vêtement, tout objet de peau, tout ouvrage de poil de chèvre et tout ustensile de bois.

21Le sacrificateur Éléazar dit aux soldats qui étaient allés à la guerre: Voici ce qui est ordonné par la loi que l'Éternel a prescrite à Moïse.

22L'or, l'argent, l'airain, le fer, l'étain et le plomb,

23tout objet qui peut aller au feu, vous le ferez passer par le feu pour le rendre pur. Mais c'est par l'eau de purification que sera purifié tout ce qui ne peut aller au feu; vous le ferez passer dans l'eau.

24Vous laverez vos vêtements le septième jour, et vous serez purs; ensuite, vous pourrez entrer dans le camp.

25L'Éternel dit à Moïse:

26Fais, avec le sacrificateur Éléazar et les chefs de maison de l'assemblée, le compte du butin, de ce qui a été pris, personnes et bestiaux.

27Partage le butin entre les combattants qui sont allés à l'armée et toute l'assemblée.

28Tu prélèveras sur la portion des soldats qui sont allés à l'armée un tribut pour l'Éternel, savoir: un sur cinq cents, tant des personnes que des boeufs, des ânes et des brebis.

29Vous le prendrez sur leur moitié, et tu le donneras au sacrificateur Éléazar comme une offrande à l'Éternel.

30Et sur la moitié qui revient aux enfants d'Israël tu prendras un sur cinquante, tant des personnes que des boeufs, des ânes et des brebis, de tout animal; et tu le donneras aux Lévites, qui ont la garde du tabernacle de l'Éternel.

31Moïse et le sacrificateur Éléazar firent ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse.

32Le butin, reste du pillage de ceux qui avaient fait partie de l'armée, était de six cent soixante-quinze mille brebis,

33soixante-douze mille boeufs,

34soixante et un mille ânes,

35et trente-deux mille personnes ou femmes qui n'avaient point connu la couche d'un homme. -

36La moitié, formant la part de ceux qui étaient allés à l'armée, fut de trois cent trente-sept mille cinq cents brebis,

37dont six cent soixante-quinze pour le tribut à l'Éternel;

38trente-six mille boeufs, dont soixante-douze pour le tribut à l'Éternel;

39trente mille cinq cents ânes, dont soixante et un pour le tribut à l'Éternel;

40et seize mille personnes, dont trente-deux pour le tribut à l'Éternel.

41Moïse donna au sacrificateur Éléazar le tribut réservé comme offrande à l'Éternel, selon ce que l'Éternel lui avait ordonné. -

42La moitié qui revenait aux enfants d'Israël, séparée par Moïse de celle des hommes de l'armée,

43et formant la part de l'assemblée, fut de trois cent trente-sept mille cinq cents brebis,

44trente-six mille boeufs,

45trente mille cinq cents ânes,

46et seize mille personnes.

47Sur cette moitié qui revenait aux enfants d'Israël, Moïse prit un sur cinquante, tant des personnes que des animaux; et il le donna aux Lévites, qui ont la garde du tabernacle de l'Éternel, selon ce que l'Éternel lui avait ordonné.

48Les commandants des milliers de l'armée, les chefs de milliers et les chefs de centaines, s'approchèrent de Moïse,

49et lui dirent: Tes serviteurs ont fait le compte des soldats qui étaient sous nos ordres, et il ne manque pas un homme d'entre nous.

50Nous apportons, comme offrande à l'Éternel, chacun les objets d'or que nous avons trouvés, chaînettes, bracelets, anneaux, pendants d'oreilles, et colliers, afin de faire pour nos personnes l'expiation devant l'Éternel.

51Moïse et le sacrificateur Éléazar reçurent d'eux tous ces objets travaillés en or.

52Tout l'or, que les chefs de milliers et les chefs de centaines présentèrent à l'Éternel en offrande par élévation, pesait seize mille sept cent cinquante sicles.

53Les hommes de l'armée gardèrent chacun le butin qu'ils avaient fait.

54Moïse et le sacrificateur Éléazar prirent l'or des chefs de milliers et des chefs de centaines, et l'apportèrent à la tente d'assignation, comme souvenir pour les enfants d'Israël devant l'Éternel.

Nombres 32

1Les fils de Ruben et les fils de Gad avaient une quantité considérable de troupeaux, et ils virent que le pays de Jaezer et le pays de Galaad étaient un lieu propre pour des troupeaux.

2Alors les fils de Gad et les fils de Ruben vinrent auprès de Moïse, du sacrificateur Éléazar et des princes de l'assemblée, et ils leur dirent:

3Atharoth, Dibon, Jaezer, Nimra, Hesbon, Élealé, Sebam, Nebo et Beon,

4ce pays que l'Éternel a frappé devant l'assemblée d'Israël, est un lieu propre pour des troupeaux, et tes serviteurs ont des troupeaux.

5Ils ajoutèrent: Si nous avons trouvé grâce à tes yeux, que la possession de ce pays soit accordée à tes serviteurs, et ne nous fais point passer le Jourdain.

6Moïse répondit aux fils de Gad et aux fils de Ruben: Vos frères iront-ils à la guerre, et vous, resterez-vous ici?

7Pourquoi voulez-vous décourager les enfants d'Israël de passer dans le pays que l'Éternel leur donne?

8Ainsi firent vos pères, quand je les envoyai de Kadès Barnéa pour examiner le pays.

9Ils montèrent jusqu'à la vallée d'Eschcol, et, après avoir examiné le pays, ils découragèrent les enfants d'Israël d'aller dans le pays que l'Éternel leur donnait.

10La colère de l'Éternel s'enflamma ce jour-là, et il jura en disant:

11Ces hommes qui sont montés d'Égypte, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, ne verront point le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob, car ils n'ont pas suivi pleinement ma voie,

12excepté Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, et Josué, fils de Nun, qui ont pleinement suivi la voie de l'Éternel.

13La colère de l'Éternel s'enflamma contre Israël, et il les fit errer dans le désert pendant quarante années, jusqu'à l'anéantissement de toute la génération qui avait fait le mal aux yeux de l'Éternel.

14Et voici, vous prenez la place de vos pères comme des rejetons d'hommes pécheurs, pour rendre la colère de l'Éternel encore plus ardente contre Israël.

15Car, si vous vous détournez de lui, il continuera de laisser Israël au désert, et vous causerez la perte de tout ce peuple.

16Ils s'approchèrent de Moïse, et ils dirent: Nous construirons ici des parcs pour nos troupeaux et des villes pour nos petits enfants;

17puis nous nous équiperons en hâte pour marcher devant les enfants d'Israël, jusqu'à ce que nous les ayons introduits dans le lieu qui leur est destiné; et nos petits enfants demeureront dans les villes fortes, à cause des habitants du pays.

18Nous ne retournerons point dans nos maisons avant que les enfants d'Israël aient pris possession chacun de son héritage;

19et nous ne posséderons rien avec eux de l'autre côté du Jourdain, ni plus loin, puisque nous aurons notre héritage de ce côté-ci du Jourdain, à l'orient.

20Moïse leur dit: Si vous faites cela, si vous vous armez pour combattre devant l'Éternel,

21si tous ceux de vous qui s'armeront passent le Jourdain devant l'Éternel jusqu'à ce qu'il ait chassé ses ennemis loin de sa face,

22et si vous revenez seulement après que le pays aura été soumis devant l'Éternel, -vous serez alors sans reproche vis-à-vis de l'Éternel et vis-à-vis d'Israël, et cette contrée-ci sera votre propriété devant l'Éternel.

23Mais si vous ne faites pas ainsi, vous péchez contre l'Éternel; sachez que votre péché vous atteindra.

24Construisez des villes pour vos petits enfants et des parcs pour vos troupeaux, et faites ce que votre bouche a déclaré.

25Les fils de Gad et les fils de Ruben dirent à Moïse: Tes serviteurs feront ce que mon seigneur ordonne.

26Nos petits enfants, nos femmes, nos troupeaux et tout notre bétail, resteront dans les villes de Galaad;

27et tes serviteurs, tous armés pour la guerre, iront combattre devant l'Éternel, comme dit mon seigneur.

28Moïse donna des ordres à leur sujet au sacrificateur Éléazar, à Josué, fils de Nun, et aux chefs de famille dans les tribus des enfants d'Israël.

29Il leur dit: Si les fils de Gad et les fils de Ruben passent avec vous le Jourdain, tous armés pour combattre devant l'Éternel, et que le pays soit soumis devant vous, vous leur donnerez en propriété la contrée de Galaad.

30Mais s'ils ne marchent point en armes avec vous, qu'ils s'établissent au milieu de vous dans le pays de Canaan.

31Les fils de Gad et les fils de Ruben répondirent: Nous ferons ce que l'Éternel a dit à tes serviteurs.

32Nous passerons en armes devant l'Éternel au pays de Canaan; mais que nous possédions notre héritage de ce côté-ci du Jourdain.

33Moïse donna aux fils de Gad et aux fils de Ruben, et à la moitié de la tribu de Manassé, fils de Joseph, le royaume de Sihon, roi des Amoréens, et le royaume d'Og, roi de Basan, le pays avec ses villes, avec les territoires des villes du pays tout alentour.

34Les fils de Gad bâtirent Dibon, Atharoth, Aroër,

35Athroth Schophan, Jaezer, Jogbeha,

36Beth Nimra et Beth Haran, villes fortes, et ils firent des parcs pour les troupeaux.

37Les fils de Ruben bâtirent Hesbon, Élealé et Kirjathaïm,

38Nebo et Baal Meon, dont les noms furent changés, et Sibma, et ils donnèrent des noms aux villes qu'ils bâtirent.

39Les fils de Makir, fils de Manassé, marchèrent contre Galaad, et s'en emparèrent; ils chassèrent les Amoréens qui y étaient.

40Moïse donna Galaad à Makir, fils de Manassé, qui s'y établit.

41Jaïr, fils de Manassé, se mit en marche, prit les bourgs, et les appela bourgs de Jaïr.

42Nobach se mit en marche, prit Kenath avec les villes de son ressort, et l'appela Nobach, d'après son nom.

Romains 5

Romains 5

1Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,

2à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.

3Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance,

4la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance.

5Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné.

6Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies.

7A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien.

8Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

9A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère.

10Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.

11Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

12C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,...

13car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi.

14Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.

15Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup.

16Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses.

17Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul.

18Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes.

19Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes.

20Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,

21afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur.



ELLEN WHITE COMMENTARIES


Sabbat après-midi

Peu avant sa mort, Moïse reçut l'ordre de rassembler les enfants d'Israël, et, avant qu'il ne rende le dernier soupir, de leur raconter tous leurs déplacements depuis qu'ils avaient quitté l'Egypte. Il devait aussi évoquer toutes les fautes graves que leurs ancêtres avaient commises, qui leur avaient attiré les jugements de Dieu, et avaient conduit l'Eternel à leur refuser l'entrée dans la terre promise. Leurs pères étaient morts dans le désert, conformément à la parole du Seigneur. Leurs enfants avaient grandi. Et pour eux devait s'accomplir la promesse de prendre possession du pays de Canaan. Quand la loi fut promulguée sur le mont Sinaï, la plupart étaient encore de petits enfants; par conséquent, ils ne se souvenaient pas de la solennité de l'événement. D'autres étaient nés pendant le séjour dans le désert, et pour qu'ils comprennent la nécessité d'obéir aux dix commandements, à toutes les lois et à toutes les ordonnances qui avaient été données à Moïse, l'Eternel prescrivit à ce dernier de les rappeler ainsi que les circonstances qui en avaient marqué la promulgation de la loi.

The Story of Redemption, p. 170; L’Histoire de la rédemption, p. 171.

Notre salut est parfait parce qu’il est fondé sur l’accomplissement d’un plan établi avant la fondation du monde. Avant que Christ ne vienne une sainteté cérémonielle pouvait être obtenue en offrant le sang de taureaux ou de boucs ; mais ces sacrifices ne pouvaient purifier la conscience. Ils n’étaient qu’une représentation du Christ, le Grand Sacrifice, la réalité de tous les sacrifices et de toutes les offrandes. Il est venu en ce monde pour accomplir la volonté de Dieu en s’offrant Lui-même. Il est venu en tant que Rédempteur du monde pour se tenir à la tête de l’humanité.

Le Saint-Esprit vient à l’homme par le Christ. Un témoignage clair nous est donné concernant la valeur de l’offrande de Christ. La Parole de Dieu déclare : « … nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ une fois pour toute. » Ce fut un sacrifice total et entier qui fut fait pour nous. Review and Herald, July 25, 1899.

Dimanche,

Sur l’ordre de Dieu, Moïse établit les limites futures du pays de Canaan. Puis il procéda à la sélection d’un prince pour chaque tribu et leur remit la tâche de diviser le pays par lots pour les différentes tribus, quand elles viendraient en possession du pays. La tribu de Lévi seule était exemptée de cet arrangement. Ses membres étaient considérés comme mis à part pour le service de Dieu, et de ce fait ne reçurent aucun héritage parmi leurs frères. Au lieu de cela, quarante-huit villes dans différentes parties du pays leur furent assignées comme demeures permanentes.

Signs of the Times, January 20, 1881.

Le dessein de Dieu à l'égard d'Israël était que chaque famille possédât une maison et ait assez de terre cultivable pour assurer sa subsistance. Ce système fournissait à chacun les moyens de mener une vie active, utile et indépendante. Aucune organisation humaine ne peut améliorer ce dessein ; la pauvreté et la misère de notre société sont dues en grande partie à son abandon.

Lorsqu’Israël s'établit en Canaan, le pays fut partagé entre tout le peuple. Seuls les Lévites, ministres du sanctuaire, ne reçurent point de part de la distribution équitable. Les tribus furent constituées par familles, et un héritage fut accordé à chacune d'elles selon le nombre de ses membres. Chacun pouvait vendre son bien, mais à titre temporaire seulement; nul ne pouvait aliéner définitivement son patrimoine. Lorsque le vendeur était en mesure de racheter son champ, il pouvait le faire à n'importe quel moment. En outre, les dettes étaient remises tous les sept ans, et la cinquantième année, ou année du jubilé, toute propriété immobilière revenait à son premier propriétaire.

« Les terres ne se vendront point à perpétuité, lisons-nous dans le Lévitique ; car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme habitants. Dans tout le pays dont vous aurez la possession, vous établirez le droit de rachat pour les terres. Si ton frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qu'a vendu son frère. Si un homme ... se procure lui-même de quoi faire son rachat, ... il retournera dans sa propriété, et l'acquéreur en sortira. ... S'il ne trouve pas de quoi lui faire cette restitution, ce qu'il a vendu restera entre les mains de l'acquéreur jusqu'à l'année du jubilé. » (Lévitique 25 : 23-28)

« Vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille. » (Verset 10)

Ainsi le patrimoine de chaque famille était protégé, et cette sage mesure constituait une garantie contre les extrêmes de la richesse et de la pauvreté.

The Ministry of Healing, pp. 183-185; Le ministère de la guérison, pp. 155, 156.

Lundi

Sans murmure et sans complainte, Moïse se soumit humblement au décret de Dieu. Maintenant son grand souci était pour Israël. Qui éprouvera le même intérêt pour leur bien-être que lui avait eu ? Qui manifestera le même dévouement infatigable et désintéressée ? De tout son coeur, Moïse s’épancha dans une prière : « Que l’Eternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte devant eux et qui entre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer, afin que l’assemblée de l’Eternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger. » (Nb. 27 :16,17)

Le même esprit de désintéressement, le même zèle pour l’honneur de Dieu et le même intérêt dans le bien-être du peuple qui avaient caractérisé la vie de Moïse se manifestèrent de nouveau à ce moment. Le leader âgé n’avait jamais vécu pour lui-même mais toujours pour Israël. On ne peut trouver dans l’histoire des grands hommes de cette terre – des rois, des hommes d’état ou des philosophes – un parallèle à un tel sacrifice de soi et une telle dévotion.

Le Seigneur prêta attention à la prière de Son serviteur. Et la prière reçut une réponse : « L’Eternel dit à Moïse : Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l’Esprit ; et tu poseras ta main sur lui. Tu le placeras devant le sacrificateur Eléazar et devant toute l’assemblée, et tu lui donneras des ordres sous leurs yeux. Tu le rendras participant de ta dignité, afin que toute l’assemblée des enfants d’Israël l’écoute.»
(Nb 27 :18-20) Josué avait depuis longtemps accompagné Moïse et étant un homme de sagesse, d’habileté, de foi et de piété, il fut choisi pour lui succéder. Moïse devait instruire Josué en ce qui concerne les responsabilités de sa position en tant que leader visible d’Israël, et lui assurer que s’il était fidèle à sa mission sacrée le Seigneur serait toujours son conseiller et son soutien.

Par l’imposition des mains de Moïse et un mandat des plus impressionnant, Josué fut mis à part solennellement en tant que leader d’Israël. Il fut aussi admis à avoir part au gouvernement, pour montrer au peuple qu’aucune jalousie n’animait le coeur de Moïse à la pensée qu’un autre prendrait sa place et conduirait Israël dans la terre promise. Moïse recommanda au peuple de respecter Josué. Il les inspira en montrant sa confiance en lui comme étant l’homme désigné divinement pour être son successeur. La Parole du Seigneur fut communiquée à la congrégation par l’intermédiaire de Moïse : « Il se présentera devant le sacrificateur Eléazar, qui consultera pour lui le jugement de l’urim devant l’Eternel ; et Josué, tous les enfants d’Israël avec lui, et toute l’assemblée sortiront sur l’ordre d’Eléazar et entreront sur son ordre. »» (Nb. 27.21)

La position de Josué différa en certains respects de celle de Moïse. Non seulement ce dernier était prophète et chef en Israël, mais il officiait aussi dans la capacité de souverain sacrificateur et consultait directement Dieu Lui-même. Mais après Moïse, ni Josué ni aucun autre des chefs d’Israël ne reçurent l’autorisation de venir au Seigneur, sinon par l’intermédiaire du souverain sacrificateur.

Signs of the Times, January 13, 1881.

Mardi

Le temps arriva où Moïse dut remettre à d’autres le commandement d’Israël. En obéissant au décret de Dieu, il dut bientôt monter au mont Nebo et mourir. Mais avant de laisser la congrégation, le Seigneur lui demanda de lui rappeler les événements essentiels de leur délivrance d’Egypte et leurs pérégrinations dans le désert. Il devait leur présenter les manifestations merveilleuses de la puissance de Dieu en les faisant sortir de la fournaise de fer, qui représente bien leur esclavage cruel et dégradant en Egypte. Ils n’auraient jamais été délivrés de leurs oppresseurs si cela n’avait été par l’intervention du Dieu du ciel.

Moïse ne devait pas seulement présenter devant le peuple les manifestations pleines de miséricorde de la puissance divine dans toutes leurs pérégrinations, mais il devait aussi récapituler la loi de Dieu prononcée au Sinaï. Quand la loi fut répétée par la bouche de Jéhovah à leurs pères, la congrégation actuelle d’Israël était trop jeune pour comprendre la grandeur solennelle de l’événement. Leurs pères entendirent la voix de Dieu et furent témoins de Sa puissance. Ils ressentirent ainsi le caractère sacré de Sa sainte loi ; mais ils n’avaient pas gardé cette loi. Et à cause de leurs transgressions, ils tombèrent dans le désert sans voir le bon pays. Les péchés et les fautes qui entraînèrent la colère de Dieu sur leurs pères devaient être répétés devant leurs enfants afin qu’ils puissent voir le résultat terrible de la transgression de la loi de Dieu. Alors qu’ils devaient bientôt traverser le Jourdain et prendre possession de la terre promise, Dieu voulait présenter devant eux Sa loi sous une lumière correcte. Leur obéissance était la seule condition de leur prospérité. Ce n’était pas assez d’être le peuple de Dieu de nom seulement. Leur amour pour Lui, leur droit au nom d’Israël de Dieu, seraient manifestés par leur obéissance.

Moïse se tient devant le peuple pour répéter ses derniers avertissements et ses dernières recommandations. Sa face est illuminée d’une sainte lumière. Ses cheveux sont blancs du fait de l’âge ; mais son maintien est droit. Son comportement exprime la vigueur toujours solide de la santé. Son œil est clair et sa vue n’est pas diminuée. Ce fut une occasion de majeure importance. Une fois de plus il devait transmettre au peuple les paroles de Dieu. Avec des sentiments profonds et une éloquence poétique, il magnifia le Seigneur Dieu d’Israël. La grande miséricorde et l’amour infaillible de leur Protecteur tout-puissant furent décrits dans un langage des plus sublimes et des plus impressionnants. Il donna des avertissements, des reproches, des précautions et des encouragements, selon les instructions que le Christ lui avait données.

Signs of the Times, March 10, 1881.

La mort de Christ sur la croix était l’expression d’une obéissance volontaire, sinon elle n’aurait eu aucun mérite ; car la justice ne punirait pas un innocent à la place d’un pécheur, un innocent qui ne serait pas disposé à porter la faute. C’était donc par une acceptation totalement libre de porter la peine, que le Sauveur fit un sacrifice pleinement acceptable à tous égards. De même le pécheur doit abandonner librement sa propre volonté à Dieu, et accepter Christ en tant que substitut et garantie. Il doit dépendre de Lui comme étant la seule personne qui peut transformer un pécheur en un saint homme. Dieu nous invite à reconnaître notre culpabilité et à accepter le pardon offert par Christ. Nous révélons notre sincérité en copiant Son comportement et en accomplissant Sa volonté. De celui qui fait cela, les paroles suivantes sont prononcées : tu es parfait en Lui, non par ta justice, mais par la justice qui vient de Christ par la foi.

Signs of the Times, August 22, 1900.

La mort et la résurrection de Christ accomplirent et complétèrent l’alliance. Auparavant, cette dernière se révélait par des symboles et des ombres qui attiraient l'attention sur la grande offrande faite par le Rédempteur. Il s’offrait Lui-même pour les péchés du monde. Anciennement, les croyants étaient sauvés par le même Sauveur qu'aujourd'hui, mais c'était un Dieu voilé. Ils voyaient la miséricorde de Dieu dans les symboles. La promesse faite à Adam et Ève en Éden était la Bonne Nouvelle pour une race déchue. Elle affirmait que la semence de la femme blesserait la tête du serpent, et que celui-ci lui blesserait le talon. Le sacrifice de Christ est l'accomplissement glorieux de tout le système hébraïque. Le Soleil de justice s'est levé. Christ notre justice brille sur nous dans toute sa splendeur.

Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 932.

Commentaires d’Ellen White sur Hébreux 8 :6,7.

Mercredi

Les coeurs d’Ananias et de sa femme furent poussés par le Saint-Esprit à consacrer leurs possessions à Dieu comme leurs frères l’avaient fait. Mais après avoir pris cet engagement, ils se rétractèrent et déterminèrent de ne pas le réaliser. Alors qu’ils prétendaient tout donner, ils retinrent une partie du prix. Ils avaient pratiqué la fraude vis-à-vis de Dieu, ils avaient menti au Saint-Esprit, et leur péché reçut un jugement rapide et terrible. Non seulement ils perdirent la vie présente, mais aussi la vie éternelle.

Le Seigneur considéra que cette manifestation significative de Sa justice était nécessaire pour éviter que d’autres s’engagent dans la même culpabilité. Cela témoigna que l’homme ne peut tromper Dieu, qu’Il détecte les péchés cachés du coeur, et qu’on ne peut se moquer de Lui. Ceci fut fait pour servir d’avertissement à la jeune église, pour amener ses membres à examiner leurs mobiles, pour veiller à ne pas se laisser aller à l’indulgence de l’égoïsme et d’une vaine gloire, et pour prendre garde de ne pas voler Dieu.

Dans le cas d’Ananias, le péché de fraude contre Dieu fut détecté rapidement et fut puni en conséquence. Cet exemple du jugement de Dieu fut conçu pour être un signal à toutes les générations futures. Le même péché fut souvent répété par la suite de l’histoire de l’église, et il est commis par de nombreuses personnes à notre époque encore ; mais même s’il n’est pas suivi par une manifestation visible du déplaisir de Dieu, il n’en est pas moins haïssable à Son regard aujourd’hui qu’à l’époque des apôtres. L’avertissement a été donné, Dieu à clairement manifesté Son horreur de ce péché, et tous ceux qui poursuivent une telle façon d’agir peuvent être sûrs qu’ils détruisent leur propre âme. …

Le peuple doit être impressionné du caractère sacré de ses vœux à la cause de Dieu. De tels engagements ne sont souvent pas considérés comme aussi contraignants qu’une promesse d’homme à homme. Mais une promesse est-elle moins sacrée et nous lie-t-elle moins parce qu’elle est faite à Dieu ? Parce qu’elle ne comporte pas certains termes techniques, et ne peut être contrainte par la loi, est-ce que le chrétien ne prendra pas au sérieux l’obligation à laquelle il a donné sa parole ? Aucun lien légal n’est plus contraignant qu’un engagement fait pour la cause de Dieu.

Review and Herald, May 23, 1893.

Grande fut l'indignation du peuple quand il apprit la mystification dont il avait été victime. Ce sentiment s'accrut encore lorsqu’après trois jours de marche, on arriva aux villes des Gabaonites, au centre du pays. « Toute l'assemblée murmura contre les chefs». Mais ceux-ci ne voulurent pas répudier ce traité extorqué par fraude. « Nous leur avons fait serment par l'Eternel, le Dieu d'Israël, "dirent-ils." Et les enfants d’Israël ne les firent pas mourir ». D'ailleurs, les Gabaonites s'étant engagés à échanger l'idolâtrie contre le culte du vrai Dieu, ils échappèrent à la mort sans qu'il y eût violation de l'ordre divin qui exigeait la destruction des Cananéens idolâtres. Les Hébreux se mirent simplement au bénéfice du principe selon lequel une promesse formelle, n'engageant pas à des actes coupables, doit être considérée comme sacrée. C'est le principe qui ne permet pas d'invoquer des motifs de gain, de vengeance ou d'avantages personnels contre l'inviolabilité d'un serment ou d'un engagement.

« Les lèvres fausses sont en abomination à l'Eternel, » Proverbes 12 :22.

« Qui pourra monter à la montagne de l'Eternel et qui pourra subsister dans son saint lieu ? » « Il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. »
Psaume 24 :3; 15 :4. Patriarchs and Prophets, p. 506; Patriarches et prophètes, p. 488.

Jeudi

Alors que les Israélites campaient encore sur la rive est du Jourdain, les tribus de Gad et de Ruben, voyant que le pays était favorable à leur activité d’éleveurs de moutons et de bétail, exprimèrent le désir de s’y établir. En conséquence ils présentèrent leur requête à Moïse. Le grand leader ne reçut pas la demande avec plaisir, supposant que ces tribus cherchaient à éviter les conflits que leurs frères devaient rencontrer en dépossédant les Cananéens. Il déclara : « Vos frères iront-ils à la guerre, et vous, resterez-vous ici ? » (Nbres 32 :6b) Moïse craignait que la lâcheté, due au manque de foi, ait conduit à cette suggestion, et que ces tribus subissent le déplaisir du Seigneur.

Les hommes de Gad et de Ruben donnèrent l’assurance à leur leader qu’ils n’éviteraient pas les fardeaux et les responsabilités que le Seigneur avait déposés sur tout Israël. Après avoir préparé des foyers pour leurs familles ils prendraient position à côté de leurs frères dans tous leurs conflits, jusqu’à ce que chaque homme soit entré en possession de son héritage. Moïse consentit à cela, mais craignant que ces tribus ne soient pas fidèles à leurs promesses, il ajouta : « Mais si vous ne faites pas ainsi, vous péchez contre l’Eternel ; sachez que votre péché vous atteindra. » (Nbres 32 :23)

C’est une leçon que les chrétiens qui se prétendent tels, à l’époque actuelle, pourraient étudier avec profit. Le déplaisir de Dieu repose sur ceux qui ne cherchent que leur propre aise et leur prospérité temporelle, laissant leurs frères endurer les difficultés et les privations, et porter les lourdes responsabilités dans l’église. Il y a un conflit incessant entre la cause de la vérité et la sainteté, et celle de l’erreur et de l’impiété. Tous ceux qui prétendent être enfants de Dieu doivent être armés pour la bataille. Dieu n’a pas laissé cet engagement guerrier sur quelques soldats seulement, alors que d’autres se reposent confortablement. Le grand apôtre déclara à ses frères corinthiens : « Car il ne s’agit pas de vous exposer à la détresse pour soulager les autres. »Tous ceux qui prétendent avoir un quelconque intérêt dans la cause de Dieu, dans l’avancement de la vérité et la conversion des pécheurs, devraient être des soldats dans l’armée du Seigneur. Ils devraient avoir un seul intérêt, un seul mobile, un seul objet tant que la vie dure. La grande raison pour laquelle si peu est accompli dans la cause de Dieu est l’indolence et l’indifférence de ceux qui se prétendent faire partie du peuple de Dieu.

Signs of the Times, May 5, 1881.

Les difficultés et les incompréhensions qui surgissent encore au milieu du peuple de Dieu sont souvent semblables dans leur nature et dans leur résultat à celles qui se démontrèrent si désastreuses pour Israël. Les dix tribus craignirent que le peuple choisi par Dieu, se divise dans son intérêt et dans son culte. C’est pourquoi ils réagirent si vite à l’apparente défection de leurs frères. Dans l’effort même de maintenir l’honneur de Dieu et la pureté d’Israël nous voyons quel résultat sérieux et même fatal aurait pu résulter d’un simple malentendu.

Les hommes qui recherchaient honnêtement à promouvoir la cause de la vraie religion furent mal jugés et sévèrement réprimandés. La sagesse manifestée dans leurs comportements, dans ces circonstances délicates est digne d’imitation. Quels grands maux pourraient être évités si un tel comportement était imité par les membres de toutes nos églises. Un individu peut être soupçonné à tort ou même censuré par ses frères. Cependant il ne devrait pas pour cette raison se laisser aller à la colère, ou entretenir un désir de représailles. Une telle circonstance fournit l’occasion de développer la précieuse grâce de la miséricorde et de la persévérance.

Signs of the Times, May 12, 1881.

Vendredi

Pas de lecture complémentaire.

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