LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, December 28, 2009

LE FRUIT DE L'ESPRIT: C'EST DONC A LEUR FRUIT...










www.cq.adventist.org


LE FRUIT DE L’ESPRIT

GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE
POUR JEUNES ADULTES
Une publication du département de l’École du sabbat / et des Ministères personnels de la Conférence générale
Rédactrice en chef : Lyndelle Brower Chiomenti Rédactrice adjointe : Shirlee J. Ingram
Comité de lecture James Black/May-Ellen Colón/Kwabena Donkor/ Falvo Fowler/Viola R. Hughes/Jonathan Kuntaraf/ Armando Miranda/Kiskia Missah/Julio C. Muñoz/ Tim Poirier/Luis A. Schulz/Bonita J. Shields/Gary Swanson
Traduction et révision : Louise Geiser, Monique Lemay
Mise en page : Jaime Gori
Copyright © 2010 Département de l’École du sabbat et des Ministères personnels Conférence générale de l’Église adventiste du septième jour, 12501 Old Columbia Pike, Silver Springs, Maryland 20904, États-Unis d’Amérique.
L’illustrateur de ce trimestre :
Née au sein d’une famille évangéliste de l’Église adventiste, dans la partie Midwest des États- Unis, Tanya Fowler a voyagé d’un bout à l’autre du pays. En 1988, elle a reçu son diplôme de la Highland View Academy à Hagerstown, au Maryland. Actuellement, elle est chef de projet pour le Département de publicité de l’Affiliated
Foods Southwest à Little Rock, en Arkansas. « Chaque jour, écrit-elle, je rends grâce au Seigneur pour ses bénédictions à mon égard et pour ma carrière que j’aime énormément. Notre monde change à toute vitesse. Nous savons que le temps est court. Je suis heureuse de pouvoir utiliser mes talents pour amener les chrétiens à se rendre compte qu’il leur incombe de partager leur foi les uns avec les autres, et avec le monde. »
PREMIER TRIMESTRE 2010 JANVIER – MARS
JA
JEUNES ADULTES
Ce GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE est publié en anglais comme le Collegiate Quarterly.
ÉDITION FRANÇAISE
MAISON
D’ÉDITION
INTERAMÉRICAINE 2905 NW 87 Avenue, Doral,
Floride, 33172, États-Unis d’Amérique.
Imprimé par Stilo Impresores Ltda. Bogota, Colombie Printed in Colombia
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LE FRUIT DE L’ESPRIT
PAGE
1. À leurs fruits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Adedotun Makinde, Ezekiel Okofo-Boansi, Eric Pilmoor, Albert A. C. Waite, Annet Johnson, Ebba Gifty Amakye, Allison Zollman.
2.Lefruitdel’Esprit,c’estl’amour .....................16
Bob Collins, George Otieno, Tony Philip Oreso, Esther Aoko, Joash Oketch, Flora Kurema, Sergio Torres.
3. Le fruit de l’Esprit, c’est la joie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Norma Sahlin, Monte Sahlin, Melissa Sahlin, Santhosh S. Jackson, Gianluca Bruno, Stephanie Sahlin Jackson, Jennifer Morgan.
4.Lefruitdel’Esprit,c’estlapaix ......................36
Divya Selvaraj, Joy Kuttappan, Esther Synthia Murali, Lamm B. Fanwar, Stenoy Stephenson, Benji Stephen, Renee Coffee.
5.Lefruitdel’Esprit,c’estlapatience ..................46
Andre B. Henry, Marc Chambers, Patricia Haakmat, Beverly I. Henry, Mark Henry, Carl Henry, Barbara Manspeaker.
6.Lefruitdel’Esprit,c’estl’amabilité ...................56
Charles Nyaranga, Caleb Muasya, Caroline Mwelu, Maganjo Kimani, Viola Ayoo Odipo, Susan Nzyoki, Leslie Oosterbaan.
7.Lefruitdel’Esprit,c’estlabonté .....................66
Patty Lopez, Paul Kevin Wells, Carlos A. Quintana, Timothy A. Whitley, Patricia Flores Sauza, Miguel A. Lopez, Dan Solis.
8. Le fruit de l’Esprit, c’est la fidélité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Alice Adhiambo, Beatrice Akinyi, Saline Khavetsa, Jackline Achieng, Rose Otuttu, Samson Oguttu, Allison Zollman.
9.Lefruitdel’Esprit,c’estladouceur ...................86
Francis Bissereth, Kendall Turcios, Lauren Halstrom, Samuel Pegus, Gladys S. Kelley, Andrew Gregory Stones, Mackenson Bissereth, Sergio Torres.
10.Lefruitdel’Esprit,c’estlamaîtrisedesoi ..............96
Edinor Lindiwe Donda, Sipiwe Nelani, Khwezi Yanga Toni, Khaka Gomba, Nkosazana Uviwe Maxhela, Xhantilomzi Perseverance Mlamleli, Jennifer Morgan.
11. Le fruit de l’Esprit, c’est la justice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Katelyn Reed, Lincoln Steed, Kate Hollingsworth, Larissa Gredig, Braden Blyde, Desré Nikolich, Renee Coffee.
12.Lefruitdel’Esprit,c’estlavérité ....................116
Daniel Smith, Kimberly A. Hudgens, Jason Gibson, Neville et Keisher Peter, Stacey-Ann Montañez, Kathleen Nelson, Barbara Manspeaker.
13. Le fruit de l’Esprit : l’essence du caractère chrétien . . . . . . 126
Kimberley Cadogan, George McCullum, Lisa Thorne, Greig Jordan, Terry Williams, Alicia Haynes, Alden Ho.
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Pour tirer le maximum du Guide d’étude de la Bible pour jeunes adultes
FAITS À CONNAÎTRE
Le GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE POUR JEUNES ADULTES s’appuie sur la conviction que la Parole de Dieu est une source de puissance trans- formatrice et que l’étude en groupe constitue un excellent moyen de puiser à cette source.
L’objectif du GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE POUR JEUNES ADULTES est de leur offrir des ressources pour étudier dans un esprit de prière divers sujets qui sont ensuite présentés à l’École du sabbat.
Environ quatre cents jeunes adultes adven- tistes contribuent chaque année au GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE POUR JEUNES ADULTES.
La variété des sujets traités et l’occasionnelle répétition de contenu reflètent la diversité et la créativité de ses contributeurs venant des quatre coins du monde.
Tirage à 100 000 exemplaires en anglais, es- pagnol et français.
CONSEILS PRATIQUES
Par la prière, ouvrez votre esprit à l’action du Saint-Esprit.
Les passages bibliques sur lesquelles s’appuient les leçons sont notés en caractère gras dans les pages « Il est écrit ». Lisez-les tous.
Les passages bibliques des leçon sont habituel- lement divisés en sections dans les pages de « Il est écrit ». Lorsque vous étudiez ces sections, relisez attentivement les passages bibliques notés en ca- ractères gras avant de passer aux commentaires.
Lisez les autres journées en gardant à l’esprit la perspective obtenue lors de votre étude des textes bibliques.
LE GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE POUR JEUNES ADULTES ET L’ÉGLISE
Approuvé par la Conférence générale, le GUIDE D’ÉTUDE DE LA BIBLE POUR JEUNES ADULTES soutient les croyances de l’Église adventiste du septième jour. Cependant, son contenu ne devrait pas être considéré comme une déclaration officielle de l’Église.
Gardez à l’esprit le but de chaque section de votre Guide d’étude de la Bible :
Sauf mention contraire, les textes bibliques sont empruntés à la Bible en français courant, nouvelle édition révisé 1997. Sont aussi citées la Bible Louis Segond 1910 (LSG), la version Segond dite à la Colombe (COL), la Bible du Semeur (SEM), la Bible Ostervald révisée (OST) et la Bible Darby (DRB).
SABBAT
INTRODUCTION
Veut stimuler votre intérêt et diriger votre pensée sur le thème de la semaine.
DIMANCHE
IL EST ÉCRIT
Est un guide pour l’étude directe des passages bibliques de la semaine.
LUNDI
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Présente le point de vue d’Ellen G. White sur le thème de la semaine.
MARDI
PREUVE À L’APPUI
Présente les questions suscitées par la leçon selon un point de vue historique, scientifique, philosophique ou théologique.
MERCREDI
POUR PASSER À L’ACTION
Exprime ce que les abstractions de la leçon signifient au quotidien.
JEUDI
OPINION
Est un point de vue personnel de la leçon voulant encourager les étudiants à aller plus loin dans leurs réflexions et la discussion.
VENDREDI
EXPLORATION
Offre au lecteur une panoplie de moyens créatifs et ouverts pour appliquer le sujet de la leçon.
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« À leurs fruits... »

« C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Matthieu 7.20, COL)


Quels fruits portez-vous ?
Adedotun Makinde, Reading, Royaume-Uni
Sabbat Apres-midi
INTRODUCTION

Ps 34.8 ; Mt 7.16

Devinez un peu quel est le fruit le plus apprécié dans le monde... La banane ! Mais serions-nous nombreux à pouvoir recon- naître un bananier dans une plantation tro- picale ? C’est chose facile pour quiconque

Nous sommes tous reconnus à nos fruits.

vit sous les tropiques. Cependant, com- bien de citoyens de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de la France ou du Canada pourraient différencier un bananier d’un plantain avant que leurs fruits n’appa- raissent ?

Ce serait facile si nous voyions les régimes de bananes dessus ! On reconnaît l’arbre à son fruit. Le bananier n’essaie pas de prouver son identité en donnant des bananes. Il ne peut tout simplement pas faire autrement.

« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mt 7.16, COL), nous dit Jésus. Quand vous êtes en présence d’étrangers, ne les étiquetez-vous pas d’après leur compor- tement, d’après le fruit qu’ils portent pen- dant la première demi-heure ou à peu près ?

Généralement, un arbre porte un seul type de fruit. Cependant, si une branche d’un pommier de variété Granny Smith est greffée sur un pommier produisant des pommes Jaunes délicieuses, celui-ci don- nerait alors ces deux variétés de pommes. L’arbre produirait toujours des pommes, et on saurait que c’est un pommier à cause de ses fruits.

D’autre part, une personne ordinaire voyant cet arbre « deux dans un » aurait du mal à dire d’emblée s’il s’agit d’un arbre greffé avant la récolte. De même, il est dif- ficile de distinguer entre les orangers aux oranges amères et ceux aux oranges douces. Mais en voyant son fruit ou y goûtant, il est aisé d’en faire la différence.

« Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! » (Ps 34.8, SEM) L’arbre qui porte de bons fruits ne peut porter autre chose. De même, nous pouvons compter sur Jésus parce qu’il ne peut que nous faire du bien. Hélas, les humains jouent avec la méchan- ceté et mangent « le fruit du mensonge » (Os 10.13, LSG), de sorte qu’ils ne sont pas dignes de confiance. Soyons donc assez sages pour vérifier quels fruits une personne porte avant de décider d’en faire notre confidente.

Les fruits que nous portons nous tra- hissent... Si j’évalue les autres par leurs fruits, à coup sûr, ceux-ci me rendent la pareille. Ce trimestre, tout au long de votre étude, demandez-vous : Quels fruits les autres voient-ils en moi ?




Perception et anatomie de vos fruits spirituels

Ezekiel Okojo-Boansi, Reading, Berkshire, Royaume-Uni
Dimanche
IL EST ÉCRIT

Lc 13.6-9 ; Jn 11.1-4 ; 12.28 ; 15.1-16 ; 2 Tm 3.1-5

À leurs fruits (2 Tm 3.1-5)
Un fruit, c’est une « graine et son enve- loppe », ou le résultat, le bénéfice, le pro- duit, l’aboutissement, l’avantage, la consé- quence, la récompense, la « réalisation de l’espoir1 ». Jésus s’est servi de ce sym- bole pour que nous comprenions comment grandir en tant que chrétiens, comment être transformés à son image. Les fruits que nous produisons sont le résultat du temps passé en sa compagnie par la prière, l’étude de la Bible, le service, etc.

Comme des graines séchées ou en hibernation, notre vie est bourrée de possibilités.


Les fruits nous révèlent l’arbre, la vigne, ou le buisson qui les porte. Nous disons un pommier, une vigne, ou la myrtille. Les fruits servent à la production d’autres fruits. Ils sont précieux pour les hommes et les animaux. Ainsi, les gens qui nous voient devraient, par nos fruits, reconnaître en nous de véritables chrétiens.

Lire, puis réfléchir (Jn 15.1-16)
Quels autres exemples révélateurs le mot « fruit » évoque-t-il en vous ? Comment évaluez-vous un chrétien qui porte des fruits ? Celui qui n’en porte pas ? Pourquoi les fruits que nous portons en tant que chrétiens importent-ils ? Quelle autre image pourriez-vous employer pour illustrer les concepts présentés dans Jean 15.1-16 ?

L’arbre « sans fruits » (Lc 13.6-9)
La parabole dans Luc 13.6-9 consti- tue un avertissement urgent contre l’hypo-
crisie, la présomption, et la tiédeur2. Elle appelle ceux qui sont assoupis à se ré- veiller.
Christ est le cep. Les croyants sont les sarments, pas les fruits. Pourtant, sa référence aux fruits (Jn 15-1-10, COL) fixe, sans l’exprimer, l’objectif de produc- tion des sarments. Les sarments stériles nuisent au rendement de la vigne. Par conséquent, on les élague pour faire de la place aux rameaux plus sains. Ensuite, on soulage les sarments chargés de fruits en installant des tuteurs. Selon cette para- bole, même si l’emphase est mise sur les sarments, les fruits sont-ils une fin en soi ou un moyen d’arriver à ses fins ?

Porter du fruit en tant qu’acte corporatif (Jn 15.1-16)
Lisez Jean 15.1-16 et réfléchissez à la signification des sarments qui se mettent à produire des fruits. D’où viennent les fruits ? Du cep, ou des sarments ? Pourquoi ? Si les sarments pouvaient produire d’eux- mêmes leurs propres fruits, à quoi servi- rait le cep ? Qu’est-ce que cela nous enseigne sur le rôle de l’Église quant à l’aide à donner aux membres pour qu’ils portent du fruit ?
Établir des liens (Jn 15.1-16)

Que comprenez-vous lorsque Jésus dit qu’il est le cep, et que nous sommes les sarments ? En lisant les versets sui- vants, essayez d’identifier d’autres illus- trations de ce concept : Mt 28.19,20 ; Rm 15.25-27 ; 2 Co 8.1,2 ; 9.12 ; Ga 5.16, 22,23 ; 2 P 1.5-8 ; He 13.15.

Comment le fait de juger inutile de porter du fruit affecte-t-il notre liberté en Christ ? Aujourd’hui, chez de nombreux chrétiens, on met l’accent sur une liberté illimitée. Mais c’est là une liberté irres- ponsable ! Dans Luc 13.6-9, Jésus révèle l’amour profond que le fermier et le vigne- ron éprouvent pour le figuier stérile. Et pourtant, les deux sont d’accord : s’il n’y a pas de changement, il faudra le couper.

Dans notre quête du Christ, nos mo- biles, au début, sont fort différents. Petit à petit, une même motivation nous unit, car plus nous nous rapprochons de lui, plus nous désirons lui ressembler. C’est de cela que relève la croissance spirituelle. On s’attend à ce que chaque chrétien porte des fruits. En effet, ce sont eux qui in- diquent le processus d’une croissance spi- rituelle continue. Il y a une relation posi- tive entre la croissance en Christ et le fait de travailler pour lui. « S’il est vrai que nos multiples activités ne nous gagneront pas le salut, il est vrai aussi qu’une foi qui
nous unit au Christ aura pour effet de sti- muler notre activité3. »

Réflexion (Jn 11.1-4 ; 12.28)
Quelle influence votre vie a-t-elle sur les autres, même à votre insu ? En géné- ral, nul ne discerne son propre potentiel. Pourtant, comme des graines séchées ou en hibernation, notre vie est bourrée de possibilités. Si nous vivons de façon chré- tienne, nous contribuerons à l’œuvre de Dieu et la ferons avancer. Souvenez-vous : des sarments ne vivent que s’ils sont atta- chés au cep. Et du cep peut toujours sor- tir de nouveaux sarments.

« Demeurer en Christ, c’est recevoir constamment son Esprit, c’est vivre dans une parfaite soumission à son service. La voie de communication entre l’homme et Dieu doit être continuellement libre ; ainsi que le sarment tire constamment la sève du cep vivant, nous devons rester attachés à Jésus, et recevoir de lui, par la foi, la force et la perfection de son caractère4. _________________
1. Dictionnaire des synonymes en ligne de l’Université de Caen : www.crisco.unicaen.fr.
2. Matthew Henry’s Notes on Luke 13. 3. Ellen G. White, Messages choisis, vol. 2, p. 22. 4. Id., Jésus-Christ, p. 680, 681.




Purifier la source
Eric Pilmoor, Binfield, Berkshire, Royaume-Uni
Lundi
ESPRIT DE PROPHÉTIE

Ez 36.26,27 ; Jn 3.1-21 ; 1 Co 5.17

Comment peut-on naître de nouveau quand on est vieux ? Par cette question, Nicodème a démontré le fait que l’homme naturel ne peut recevoir les choses spiri- tuelles que par l’Esprit de Dieu. (Voir Jn 3.5,6.)

« Le cœur est naturellement mauvais ; or, “qui peut tirer la pureté de la souillure ? – Personne !” [Jb 14.4] Aucun remède humain n’est efficace auprès de l’âme qui a péché. “Les préoccupations de la chair sont ennemies de Dieu, parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle en est même incapable”, car “c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, meurtres, adultères, débauches, vols, faux témoignages, calomnies”. [Rm 8.7 ; Mt 15.19] Pour que les eaux, jaillissant du cœur, soient pures, il faut que leur source soit purifiée. Celui qui s’efforce, en observant la loi, d’atteindre le ciel par ses propres œuvres, entreprend une chose impossible. Il n’y a point de salut pour qui n’a qu’une religion légale, une simple forme de piété. La vie chrétienne n’est pas seulement une modification ou une amélio- ration de la vie ancienne : c’est une transfor- mation de nature. Il doit y avoir une mort au moi et au péché, et une vie entièrement nouvelle. Seule l’action efficace du Saint- Esprit, peut produire un tel changement1. »

« Le chrétien fidèle porte beaucoup de fruit. Il n’a pas peur de l’ouvrage. Il ne se laisse pas aller mollement à la dérive mais revêt toute l’armure pour prendre part aux batailles du Seigneur. L’œuvre fondamentale consiste à conformer les goûts, les appétits, les passions, les mobiles, les désirs, à la grande norme de la justice. Cette œuvre commence par le cœur. Ce dernier doit être pur, se conformer entièrement à la volonté du Christ, sinon, quelque passion, habitude ou défaut deviendra une puissance de des- truction. Dieu n’acceptera rien de moins qu’un cœur qui se donne entièrement2. »

« Si tous ceux qui se disent disciples du Christ profitaient de l’occasion de parler de la vérité, de l’espérance chrétienne, en son- dant leur propre cœur et en priant avec fer- veur pour demander la bénédiction du Sei- gneur, une bien plus grande œuvre serait accomplie. Les incroyants qui accusent faus- sement ceux qui croient à la vérité, seraient convaincus à cause de leur “bonne conduite” en Christ. Nos paroles et nos actes sont les fruits que nous portons ; “c’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez3.” »

BRAINSTORMING
1. Comment pouvons-nous dire oui à l’offre de transformation de Dieu ?
_________________
1. Jésus-Christ, p. 153. 2. Fundamentals of Christian Education, p. 118, 119. 3. Témoignages pour l’Église, p. 447.




Qu’y a-t-il dans votre coupe de fruits ?
Albert A. C. Waite, Riseley, Berkshire, Royaume-Uni
Mardi
PREUVE À L’APPUI

Lc 13.6-9 ; Jn 15.1-10

Une coupe de fruits est normalement placée dans un endroit bien en vue de la maison. Bananes, kiwis, mangues, pommes, raisins sont un vrai régal pour les yeux.

Dans presque tous les pays du monde, les résultats des examens sont rendus publics. En Angleterre et au pays de Galles, par exemple, les résultats du Certificat général de l’école secondaire (GCSE) sont publiés chaque année vers la fin août. Au cours du mois de septembre, un palmarès d’écoles, basé sur le nombre de leurs étu- diants ayant obtenu une note allant de A à C dans cinq matières ou plus est également publié. Ceci permet aux parents de com- parer les écoles et de dénicher la meilleure pour leurs enfants.

Si de nombreuses écoles se réjouissent que plus de 80 % de leurs étudiants aient obtenu une note allant de A à C dans plus de cinq matières, il y a des écoles où moins de 30 % des étudiants obtiennent ces ré- sultats. Pourtant, au sein de ces écoles moins que performantes, il y a souvent un ou deux étudiants qui réussissent dans 10 matières ou plus avec des notes se rangeant de A à C. Pour eux, la coupe de fruits de leur école a l’air bien vide, mais leur coupe individuelle raconte une autre histoire. Dans Jean 15.1-10, l’emphase est mise sur l’in- dividu : « tout sarment ».

Chacun de nous a la responsabilité de s’efforcer d’augmenter le contenu de sa propre coupe de fruits.

Aux yeux du Christ, les étudiants n’ayant pas étudié efficacement ou qui se sont laissés distraire par des futilités devraient recevoir une chance de s’amé- liorer. Dans Luc 13.6-9, le maître ordonne de couper le figuier sans fruits parce qu’il prend trop de place. Mais son employé lui dit : « Monsieur, permettez-moi de creuser tout autour et d’y mettre du fumier. Après, s’il ne porte toujours pas de fruits, nous pourrons le couper. » (paraphrasé)

Ainsi, Dieu s’attend à ce que nous fas- sions tout notre possible pour aider les autres à porter des fruits... Le rendement, selon les individus, sera de 30 %, 60 %, ou 100 % (voir Mt 13.8), mais qu’importe ! Grâce au Saint-Esprit, nous donnerons tous le maximum de fruits.

BRAINSTORMING
1. Relisez Luc 13.7, 8. Quelle durée devrait- on accorder à une seconde chance ?
2. Le ciel, de bien des façons, sera un lieu aux mille capacités. Est-ce juste ? Expliquez votre réponse.
3. Relisez Matthieu 7.20. Combien de temps vous faudrait-il pour connaître suffisamment une personne pour faire d’elle votre amie et lui faire confiance ?



Vivre comme Jésus
Annet Johnson, Bracknell, Berkshire, Royaume-Uni
Mercredi
POUR PASSER À L’ACTION

Jn 15.1-10 ; Ga 2.20

Si nous vivons en Jésus, nos semblables ne manqueront pas de le remarquer. Nous désirerons parler de son amour, de sa bonté et de sa miséricorde. Si nous demeurons en lui, demandons tout ce qui est bon pour nous, et il nous exaucera. Mais si nous ne demeurons pas en lui, nous ne porterons pas de fruits de qualité, et finalement, nous serons « coupés ».

Nos habitudes – les fruits dans notre coupe – montreront que nous lui appartenons.


Comment échapper à une telle fin ? Jean 15 nous révèle trois indices précieux pour rester fermement attachés à lui, à condition de nous les approprier. « Vis en moi. » (Entendre) Dans Jean 10, Jésus connaît ses brebis. Ses brebis entendent sa voix et le suivent. Le bon Berger nous assure une protection éternelle. Personne ne pourra nous éloigner de lui. Par conséquent, il s’attend à ce que nous vivions dans l’obéissance à sa Parole.

« Permets-moi de vivre en toi. » (Inviter) Si nous invitons Jésus à venir dans notre cœur, il le fera. Relisez Galates 2.20. Inviter Jésus dans notre vie signifie que nous voulons vivre de manière à lui plaire. Le fait de nous abandonner à Dieu ne garantit pas forcément une vie sans difficultés ; mais par la confiance et la foi en lui, nous pouvons être sûrs qu’il nous guidera à travers les tempêtes.

« Obéissez à mes commandements. » (Garder contact) L’obéissance à la Parole de Dieu est nécessaire pour que les qualités de Jésus se manifestent dans notre vie. Croire simplement en lui ne suffit pas. Lisez Jean 14.15. En obéissant à cet ordre, nos habitudes – les fruits dans notre coupe – montreront que nous lui appartenons.

BRAINSTORMING
1. Outre ce que nous venons de mentionner, que pouvons-nous faire pour maintenir une relation significative avec Jésus ?
2. Les gens voient-ils les fruits de l’Esprit dans votre vie ?
3. Il est important/n’est pas important d’observer les commandements. Qu’en pensez- vous, et pourquoi ?




La puissance du Saint-Esprit
Ebba Gifty Amakye, Berkshire, Royaume-Uni
Jeudi
OPINION

Jn 15.1-10

Un jour, en visitant le jardin botanique d’Aburi, au Ghana, j’ai remarqué un gros arbre portant des pamplemousses verts fai- saient ployer les branches, mais aussi des pamplemousses oranges plus petits. Je demandai à notre guide pourquoi ces pam- plemousses étaient différents en taille et en couleur. Il répliqua : « Oh, ce sont des oranges ! »

C’était la première fois que je voyais un même arbre porter deux types de fruits. On m’expliqua alors que cela était possible en greffant deux espèces différentes du même type de fruit sur un porte-greffe.

Lisez Jean 15.5. Jésus se sert de cette image pour nous montrer qu’à moins que nous soyons « greffés » à lui, nous ne pou-vons porter de fruit.

Bien que l’arbre que j’ai vu portait deux fruits différents de la même famille, tous les fruits recevaient les éléments nutritifs d’un seul porte-greffe. De même, la « nour- riture » nécessaire à la croissance spirituelle vient d’une seule source – la puissance du Saint-Esprit. Pendant la croissance de l’arbre, les branches stériles sont coupées pour que de nouvelles branches puissent y être greffées. Voyez comment Paul utilise cette image par rapport à l’Église dans Romains 11.1-24.

Jésus se sert de cette image pour nous montrer qu’à moins que nous soyons « greffés » à lui, nous ne pouvons porter de fruit.

Le professeur Darrell Sullivan de l’Université du Nouveau-Mexique explique que la capacité d’un arbre de produire du fruit est influencée par la santé de ses racines, son environnement, sa productivité habi- tuelle, et des procédés culturaux du jardi- nier*. Aucun de ces facteurs ne peut être contrôlé par les branches (vous et moi) de l’arbre, mais plutôt par le jardinier (Dieu). Porter du bon fruit implique l’abandon à Dieu. Nous devons demeurer en Jésus. Lisez Philippiens 4.13.
Ce verset nous donne confiance en la sève qui nourrit notre spiri- tualité. Le fruit que nous portons témoigne de notre abandon total à Christ et de la puissance du Saint-Esprit pour changer notre vie.

BRAINSTORMING
1. Comment devient-on « greffé » sur Christ ?
2. De quelles façons votre vie indique-t-elle que vous portez du fruit ?
_________________
* Professeur D. Sullivan, « Why Fruit Trees Fail to Bear »,
Guide H-308, Institut d’enseignement supérieur d’Agri- culture et d’Économie domestique, Université du Nouveau- Mexique, 1994, p. 1.




Quelle sorte de sarment êtes-vous ?
Allison Zollman, Fort Oglethorpe, Géorgie, États-Unis
Vendredi
EXPLORATION

Mt 7.20 ; Jn 15.1-16
POUR CONCLURE

Christ dit dans Jean 15.5 qu’il est le cep et que ses disciples sont les sarments. Si nous restons en relation avec lui, nous pourrons produire de bons fruits. Matthieu 7.20 (COL) dit : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » C’est par leurs gestes, leurs paroles et leurs bonnes actions que les vrais disciples du Christ se font reconnaître. Ils n’ont pas besoin de crier sur tous les toits : « Je suis un disciple du Christ ! Regardez-moi ! » Leur intimité avec le cep est évidente pour quiconque entre en contact avec eux.

COFFRE AUX IDÉES
• Faites une affiche ou une image d’une coupe pleine de fruits. Sur chaque fruit, écrivez une qualité par laquelle les autres se rendent compte de votre relation avec Jésus.
• Analysez vos propres forces et faiblesse, puis faites des plans pour vous améliorer. • Paraphrasez Jean 15.1-16 pour une classe enfantine de l’École du sabbat. Préparez une activité ou un bricolage pour les enfants. Ceci leur permettra d’assimiler
davantage la leçon. • Composez un petit chant qui vous aide-
ra à vous souvenir de l’idée principale de Matthieu 7.20 ou de Jean 15.1-16. Enseignez-le à votre classe de l’École du sabbat ou à un groupe d’enfants.
• Interviewez plusieurs amis ayant été bénis par les « fruits » portés par d’autres. Réflé- chissez à la façon dont vous pourriez porter ces mêmes fruits.
• Observez la façon dont les différents arbres, plantes et buissons produisent du fruit. Remarquez quel genre de feuillage produit des « bons » fruits ou des « mau- vais » fruits.

POUR ALLER PLUS LOIN
Ellen G. White, The Sanctified Life, chapitre 10, « Christian Character ».

http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3#

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