LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Friday, December 18, 2009

VILLES DE REFUGE















Villes de refuge


« Ainsi, [...] nous sommes grandement encouragés à saisir avec fermeté l’espérance qui nous est proposée. Cette espérance est pour nous comme l’ancre de notre vie. Elle est sûre et solide, et pénètre à travers le rideau du temple céleste jusque dans le sanctuaire intérieur. C’est là que Jésus est entré avant nous et pour nous, car il est devenu grand-prêtre pour toujours dans la tradition de Melkisédec. » (Hébreux 6.18-20)



Protection garantie à vie
Chandler Riley, Laurel, Maryland, États-Unis
INTRODUCTION
Nb 35

Imaginez à quoi votre vie ressemble- rait si l’on vous déplaçait soudain dans une nouvelle ville où vous recevriez une nouvelle identité, un nouvel emploi, et un nouveau passé. Interdit de parler de votre vrai passé. Interdit aussi de contacter votre famille ou vos amis. Eh bien, ceci est une réalité pour plus de 17 000 Américains.

« Ne contactez personne de la maison et ne revenez jamais – jamais ! »

Le Service de commissariat des États- Unis offre une protection à vie aux témoins dont la vie est mise en danger à cause de leur volonté de témoigner en cour contre des criminels. Une fois accep- tés dans le programme de protection des témoins, ces derniers se rendent à leur nouvelle ville par un chemin et un horaire tirés au hasard. Là, ils reçoivent une nou- velle identité, un nouveau nom, un nouvel emploi, une nouvelle histoire, une nou- velle documentation. C’est comme si leur passé n’avait jamais existé.

Et voici la règle la plus importante de ce programme : « Ne contactez per- sonne de la maison et ne revenez jamais – jamais ! » C’est une chose de changer votre nom, mais une toute autre chose de ne jamais revoir vos amis ou votre famille ! Le site Web du Service de commissariat dit ceci : « Tous les participants au pro- gramme qui suivent les règles de sécu- rité n’ont subi aucune violence tant qu’ils demeuraient sous la protection du Service de commissariat. »

Tout ceci ne diffère pas beaucoup des « villes de refuge » de Nombres 35. Après avoir tué accidentellement quelqu’un, une personne pouvait chercher un refuge dans l’une de ces villes jusqu’à son procès. Une fois son innocence prouvée, elle pouvait retourner en sécurité dans cette ville. Per- sonne ne viendrait se venger. Elle devait y demeurer jusqu’à la mort du souverain sacrificateur. À ce moment-là, elle rentrait chez elle sans crainte de représailles. Cependant, si elle se risquait à en sortir avant ce temps, le « vengeur » de la vic- time pouvait lui enlever la vie en toute légalité. Rester dans la ville, c’était s’as- surer la sécurité ; la quitter, c’était se sous- traire à cette protection et mettre sa vie en danger.

Choisissez-vous de demeurer dans le programme de protection spirituelle que Dieu nous offre ? Choisissez-vous de suivre les règles divines qui nous protègent de celui qui n’attend que notre sortie de notre zone de sécurité ? Cette semaine, nous jet- terons un coup d’œil sur le programme de protection en terre promise et sa perti- nence pour nous aujourd’hui.



Mises à part – juste au cas ou
Baron Anthony Sovory, San Bernadino, Californie, États-Unis
IL EST ÉCRIT
Nb 33- 36 ; Jos 20.1-7 ; Ep 2

Conflits de pouvoir (Es 14.13,14)
Les enfants d’Israël étaient sur le point d’entrer dans la terre promise. Dieu leur ordonna d’établir des villes de refuge pour les personnes ayant commis un homicide involontaire.
« Cette disposition miséricordieuse était rendue nécessaire par l’ancienne cou- tume de la vengeance privée, en vertu de laquelle le châtiment d’un meurtrier incombait au plus proche parent ou au premier héritier de la victime. Dieu ne jugeant pas à propos d’abolir cette cou- tume à ce moment-là, il fournit ainsi un moyen de sûreté personnelle à ceux qui, dans l’avenir, deviendraient homicides involontaires1. »

Ces villes, qui devaient se trouver à pas plus d’une demi-journée de marche de tous les coins du pays, furent placées des deux côtés du Jourdain pour en faci- liter l’accès2. Les gens envoyés à une ville de refuge avaient la garantie d’un procès. C’était leur seul espoir – six villes établies, juste assez proches, juste assez sûres, juste au cas où...

Le droit du sang (Nb 35.16-21)
Que le meurtre soit intentionnel ou non, les parents de la victime avaient le droit de la venger. Bien que Dieu n’ait pas jugé à propos d’abolir cette coutume à ce moment-là, il établit dans sa sagesse et sa miséricorde un lieu de refuge pour les fugitifs.

S’y rendre, et y entrer (Nb 35.22-28)
Les villes de refuge étaient désignées pour accepter tous ceux qui habitaient dans le pays, y compris l’étranger sans papiers d’identité. La seule exigence, c’était que le coupable y entre pour plai- der son cas. Nul besoin de prouver qui il était, ni d’où il venait. Lors du procès, une seule chose comptait : l’intention. S’il s’agissait d’un accident, l’accusé était gra- cié. Au décès du souverain sacrificateur, il pouvait rentrer chez lui.

Quel soulagement pour une personne qui avait commis une erreur ! En outre, en ouvrant ces villes aux étrangers parmi le peuple, Dieu manifestait sa merveilleuse grâce. Il montrait par là qu’ils avaient la même valeur que les Hébreux à ses yeux.

Tant que le fugitif ne quittait pas la ville, il n’y avait aucun danger de représailles de la part du vengeur du sang.

« Celui qui se hasardait à sortir de la ville de refuge était abandonné au vengeur du sang. Ainsi, on enseignait au peuple à adhérer aux méthodes de sécurité pres- crites par la sagesse infinie3. »
Christ, notre refuge (Ep 2)

Christ, notre refuge (Ep 2)
Les villes de refuge constituent une image du Christ, lequel est notre refuge et notre force. En lui seul nous pouvons trouver la sécurité en ce monde. « Les villes de refuge instituées pour l’ancien peuple de Dieu étaient un symbole du refuge qui nous est offert en Jésus-Christ.

Il fallait fuir vers cette zone sans se faire toucher.

Par l’effusion de son propre sang, le Sauveur qui avait donné à Israël des villes de refuge contre le danger d’une mort temporaire, a procuré aux transgresseurs de la loi de Dieu une sûre retraite contre la seconde mort. Aucune puissance ne saurait lui ravir celui qui lui demande l’expiation de ses fautes4. »

Je me souviens qu’enfant, nous jouions au chat dehors. Il fallait simplement ne pas se faire attraper par la personne qui était le chat. Il y avait toujours une zone de sécurité, un endroit où le « chat » ne pou- vait nous toucher. Pour fuir vers cette zone sans se faire toucher, il fallait être rapide et futé ! Et je l’étais, sauf qu’il m’arrivait de faire des erreurs ou d’être négligent. Trop tard ! Le chat me touchait et je devenais chat à mon tour.

La « zone de sécurité » établie pour Israël n’avait rien d’un jeu. Elle était néces- saire pour protéger les gens qui avaient commis un meurtre. Et elle nous est nécessaire aujourd’hui. « Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espé- rance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » (Ep 2.11-13)

Christ est notre refuge. Sur la croix, il a souffert et est mort à notre place. Maintenant, nous devons rester dans ses bras (les murs), car nous avons un enne- mi embusqué à l’extérieur. Faisons du Christ notre refuge, lui qui accepte et pro- tège tous ceux qui cherchent son pardon.

BRAINSTORMING
1. De quelles façons votre église ou votre classe d’École du sabbat peut-elle être une ville de refuge ?
2. En quoi l’acceptation des étrangers dans les villes de refuge change votre façon de voir le monde dans son ensemble ?
3. Comment Christ a-t-il été un refuge pour vous ?
____________
1. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 498.
2. Ibid., p. 499. 3. Patriarchs and Prophets, p. 517. 4. Patriarches et prophètes, p. 500.



En paix et en sécurite
L. J. Simms, Détroit, Michigan, États-Unis
ESPRIT DE PROPHÉTIE
Ep 2

Christ est notre ville de refuge. Nous devons donc apprendre de lui. « Nous devons savoir ce qu’il représente pour ceux qu’il a rachetés. Nous devons prendre conscience que par la foi, nous avons le pri- vilège d’être participants de la nature divine, et d’échapper ainsi à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Nous sommes purifiés de tout péché, de tout défaut de caractère. Nous ne sommes plus les victimes de notre propension au mal [...]

« Si nous participons à la nature divine, nos mauvais penchants héréditaires ou acquis sont éliminés de notre caractère et il nous est donné la force de faire le bien. Tandis que nous sommes à l’écoute de notre divin Maître et que nous participons chaque jour à sa nature, nous coopérons avec Dieu dans la lutte victorieuse sur les tentations de Satan. Dieu travaille avec l’homme afin que ce dernier puisse être un avec le Christ comme le Christ est un avec Dieu. Nous sommes alors assis ensemble avec le Christ dans les lieux célestes. Notre esprit rempli de paix et d’assurance se repose en Jésus1. »

« Notre esprit rempli de paix et d’assurance se repose en Jésus. »


« Nous avons accès à Dieu par les mérites de Jésus. Dieu nous invite à lui apporter nos épreuves et nos tentations, car il les comprend toutes. Il ne veut pas que nous confiions nos malheurs à des humains. Par le sang du Christ, nous pouvons venir au trône de la grâce, et trouver grâce, pour être secourus au bon moment. Nous pou- vons venir avec assurance en disant : “Je
En paix et en sécuritesuis accepté dans le Bien-aimé.” “ C’est par le Christ que nous tous, nous pouvons nous présenter devant Dieu, le Père, grâce au même Saint-Esprit.” “Dans l’union avec le Christ et par notre foi en lui, nous avons la liberté de nous présenter devant Dieu avec une pleine confiance.” Tout comme un parent terrestre encourage son enfant à venir à lui en tout temps, de même le Sei- gneur nous encourage à répandre devant lui nos besoins et nos perplexités, notre grati- tude et notre amour. Chaque promesse est certaine. Jésus est notre seul espoir. Seuls ses mérites nous procurent pardon et paix. Lorsque, par la foi en Christ, l’efficacité du sang du Christ devient une réalité pour l’âme, le croyant fait luire sa lumière par de bonnes œuvres en portant du fruit en vue de la justice2. »

BRAINSTORMING
À quelle épreuve faites-vous face actuel- lement ? Êtes-vous tenté de commettre un péché particulier ? À quels besoins, à quelles perplexités êtes-vous confronté ? Priez là- dessus maintenant, en vous souvenant que vous pouvez vous présenter devant le Père en Christ, notre grand refuge.
_____________
1. Ellen G. White, The SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 943.
2. Ellen G. White, The SDA Bible Commentary, vol. 6, p. 1116.




Où est le GPS ?
Jean Blackmer, Burtonsville, Maryland, États-Unis
PREUVE À L’APPUI
Nb 33.1

Enfant, j’avais droit constamment à des histoires de la Bible. Je possédais une col- lection de disques qui racontaient des his- toires fascinantes : David et Goliath, Esther, Josué et les murs de Jéricho, et l’histoire des Israélites quittant l’Égypte, traversant le désert, et entrant finalement dans la terre promise. Je me représentais Dieu condui- sant son peuple à travers le désert sans fin en ligne droite depuis l’Égypte jusqu’au pays de Canaan. À mes yeux, ce désert était si vaste qu’il était logique qu’il leur faille tant d’années pour le traverser. Erreur ! Les érudits croient que la distance séparant la mer Rouge des frontières de Canaan est d’environ 240 kilomètres. Si les Israélites avaient pris une route directe, ils auraient pu atteindre leur destination en moins d’un mois*.

Cette affirmation est surprenante ! En effet, le livre des Nombres rapporte que le peuple de Dieu a erré dans le désert pen- dant 40 ans. Pourquoi Dieu a-t-il permis une chose pareille ? Quand je jette un coup d’œil à ma vie, puis au monde, force est de constater le même phénomène. Pourquoi Dieu me permet-il de tourner en rond et d’errer sans but, semble-t-il, alors qu’il pourrait me diriger exactement au bon endroit ?

Eh bien, c’est qu’à leur départ d’Égypte, les Israélites n’étaient pas prêts pour la terre promise. En fait, il leur a fallu 40 ans pour arriver à une relation de confiance avec Dieu, et donc pour prendre le pays et y habiter. Le désert n’était pas un obstacle, mais un outil nécessaire dans leur parcours.

C’est, j’en suis sûr, ce que Dieu fait dans ma vie et dans celle des autres. Dieu a une destinée – une destination, si vous voulez – pour chacun. S’il est important qu’une per- sonne atteigne cette destination, le parcours constitue souvent la partie la plus vitale.

BRAINSTORMING
1. Où pouvez-vous voir la main de Dieu dans les pauses et les impasses appa- remment inutiles dans votre vie ?
2. De quelles façons utiliser votre connais- sance du dessein de Dieu pour notre temps pour considérer autrement votre propre « cul-de-sac », et pour dévelop- per plus profondément votre relation avec lui ?
_____________
* Truth.net “Biblical Archeology of the Exodus” http://
www.truthnet.org/biblicalarcheology/5/Exodusarcheolo gy.htm. Extrait le 6 novembre 2008.



Jésus, notre refuge, hier et aujourd’hui
Kerri-Ann McKenzie, Kingston, Jamaïque
POUR PASSER À L’ACTION
Ps 46.1

Après avoir erré 40 ans dans le désert, les Israélites touchaient enfin au but. Ils avaient lutté physiquement et spirituelle- ment en chemin, triomphé du péché et du moi, des montagnes et des plaintes, des nations et de la nature. Beaucoup étaient morts en chemin, dont Moïse, leur chef bien-aimé, à cause de sa désobéissance ; cependant, il se repentit sincèrement, et aurait sa place dans la Canaan céleste.

« Chacun reçut selon sa foi. Les incré- dules, en ce qui les concernaient, virent leurs craintes s’accomplir. Malgré les pro- messes de Dieu, ils déclarèrent impossible la conquête de Canaan et n’y entrèrent pas. Ceux, en revanche, qui s’étaient confiés en leur Libérateur plutôt que de regarder aux difficultés du chemin, avaient pris possession de la terre promise*. »

L’histoire des Israélites n’est pas unique. Plus nous étudions leurs expé- riences, plus nous découvrons des simila- rités avec les nôtres. Tout était prêt. Le pays se dessinait devant eux. Cependant, ils se trouvaient de nouveau confrontés au « gros » défi de la foi. Oublieraient-ils, comme nous l’oublions souvent, qui les avait conduits par le passé ? Dieu inter- viendrait encore. La bataille ne serait pas gagnée instantanément, mais tribu par tribu, une victoire miraculeuse après l’autre, et Canaan leur appartiendrait ! Malgré tout, Dieu dut établir des villes de refuge en Canaan et de l’autre côté du Jourdain où les pécheurs condamnés par les lois juives pourraient être en sécurité. « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Ps 46.2, LSG). En nous récla- mant de cette promesse, voici quelques notions à ne pas oublier : (1) Les batailles viendront, et nous en perdrons certaines. Le diable essaiera sans relâche, même à la fin, d’obtenir la victoire. La lutte constitue un processus quotidien avec de nouveaux défis chaque jour. (2) Dieu établit des villes de refuge le long du parcours pour que nous puissions nous souvenir de son désir de nous sauver par sa grâce. (3) Ce n’est pas notre bataille, mais celle du Sei - gneur. (4) La victoire est assurée. La terre promise est là. Il n’en tient qu’à nous d’avoir confiance en les promesses de Dieu et de nous en réclamer !
Oublieraient-ils, comme nous l’oublions souvent, qui les avait conduits par le passé ?

BRAINSTORMING
1.Comment appliquer le parcours des Hébreux à votre marche avec le Seigneur ?
2. Dans quelles « villes de refuge » modernes vous réfugiez-vous ?
*Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 513.



Savoir où aller et comment s’y rendre
Marcia Na’Tricia Smith, Nassau, Bahamas
OPINION
He 6.17-19

Dieu cherche des gens fidèles pour témoigner de sa bonté. Tenons donc sa main immuable et imitons le caractère du Christ, afin d’être une lumière pour les autres.

Les promesses de Dieu sont certaines, et sa Parole subsiste éternellement. Il est le même hier, aujourd’hui, et à jamais. Pour comprendre sa volonté, il faut chercher sa face. Certains chrétiens ne discernent pas l’action de Dieu dans leur vie parce qu’ils n’obéissent pas à sa volonté.

Les Israélites avaient vu Dieu à l’œuvre maintes et maintes fois. Bien que témoins directs de sa puissance (nourriture, eau, victoire sur leurs ennemis), ils se livraient aux murmures.

Nous tendons souvent à perdre de vue les promesses de Dieu. L’épreuve de notre foi produit la patience. Soyons donc fidèles et patients !

Il importe que nous sachions où nous allons et comment nous y rendre.

En tant que peuple de Dieu, il importe que nous sachions où nous allons et comment nous y rendre. Et ce qui importe encore plus, c’est ce que nous faisons en chemin. La Bible nous donne de claires directives à ce sujet. En tant que peuple de Dieu, soyons prêts à bouger au moment où il nous fait signe ! Abram s’est mis en branle dès que Dieu lui a dit de quitter Ur. Il n’a posé aucune question. Suivons son exemple, et souvenons-nous que Dieu sait ce qu’il fait. Il donne ce qu’il ordonne. Le livre des Nombres nous rappelle de lui faire confiance, et de le laisser nous conduire peu importe où il nous envoie.

Alors, pourquoi ne pas trouver un refuge et nous reposer dans les bras de Christ afin de ne pas commettre les mêmes erreurs ? Regardons à lui, le Rédempteur, et nous jouirons enfin de la vie éternelle sur la nouvelle terre.

BRAINSTORMING
1. Comment rester fidèles à Dieu quand notre monde s’effondre ?
2. Lorsque nous nous plaignons, que disons-nous en réalité aux gens sur notre relation avec Dieu ?
_____________
1. Questions on Doctrine. Conférence du 50e anniversaire.
Tiré le 12 juin de http://qod.andrews.edu/.
2. Ibid.
3. Citation de Jim Fiebig. Tirée le 12 juin de http:// www.brainyqute.com/quotes/quotes/j/jimfiebig37922 6.html.



Enfin à la maison !
Gill Bahnsen, Auburn, Washington, États-Unis
EXPLORATION

Nb 35.9-13
POUR CONCLURE

Chaque jeu a une sorte de « zone libre » ou « ligne de but » où un joueur ne peut plus être poursuivi. Dans la socié- té israélite, Dieu a établi des règles strictes à l’égard de ceux qui tueraient les autres volontairement : le fameux « œil pour œil » (Ex 21.24 ; Lv 24.20 ; Dt 19.21). Mais Dieu savait qu’un individu pouvait être tué accidentellement. Il a donc établi des villes de refuge – zones libres où, en cas d’homicide involontaire, quelqu’un puisse échapper à la vengeance des membres de la famille ou des amis de la personne décé- dée. Dans ces villes, il était en sécurité.

COFFRE AUX IDÉES
• Identifiez sur la carte derrière votre Bible ou dans un atlas les villes de refuge (Jos 20.7,8). Trouvez ensuite quelle distance les sépare les unes des autres, puis la plus grande distance qu’il fallait franchir pour être en sécurité, et enfin quel temps il fallait en moyenne pour s’y rendre à pied.

• Faites une mise en scène dans laquelle un accusé doit paraître devant un juge pour lui expliquer un décès accidentel, et pourquoi il ne devrait pas être puni.
Demandez à une autre personne de tenirle rôle du plaignant qui demande justice.

• Mettez-vous dans la peau de la personne qui en a tué une autre accidentellement. Pendant trois jours, relevez ce qui suit : (1) ce que vous avez fait, et vos sentiments à cet égard ; (2), ceux que vous avez ren- contrés dans votre fuite vers une ville de refuge et avec qui vous avez parlé ; (3) ce que vous avez ressenti en arrivant à la ville, et la personne qui vous a accueilli.

• Vous êtes le président du comité qui accueille ceux qui se sont réfugiés dans votre ville. Que devez-vous leur fournir ? À quoi peuvent-ils s’attendre ? Qui fournit ces choses ? Comment vous occupez-vous non seulement de leurs besoins physiques, mais aussi émotionnels et spirituels ?

• Écrivez un psaume de louange pour les lieux de refuge que Dieu vous a fournis. Mentionnez vos fautes, les épreuves que vous subissez, et remerciez Dieu pour les gens et les endroits qui vous procurent la sécurité.

POUR ALLER PLUS LOIN
� Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 498-501.
� Seventh-day Adventist Bible Dictionary, « City of Refuge ».
� « Cities of Refuge », http://en.wikipedia. org/wiki/Cities_of_Refuge.

http://cqbiblestudy.org/article.php?id=3

No comments:

Post a Comment