LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Monday, December 28, 2009

LE FRUIT DE L'ESPRIT: C'EST DONC A LEUR FRUIT...







Cliquer sur le lien qui suit pour la lecon des moniteurs de l'Ecole du Sabbat en anglais



http://www.guadadvent.org/lecon_sabbat_affichage.php?lecon_n=1&table=lecon_sabbat_1T_2010

Etude de la semaine : Lc 13.7-9; Jn 11.4; 12.28; 15.1-10; 2 Tm 3.5.

Verset à mémoriser :
«C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaitrez.» (Mt 7.20)

Ce trimestre, nous étudierons les diverges facettes du fruit de l`Esprit. Le merveilleux plan du salut nous garantit que «nous tous qui, le visage dévoilé, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transfigurés en cette même image, de gloire en gloire; telle est l`œuvre du Seigneur, qui est l`Esprit.» (2 Co 3.18)

Ceux qui demeurent en Jésus porteront toujours du fruit de l`Esprit. Vous demandez-vous parfois si cette promesse est vraiment pour vous? Alors, la réponse est un oui sonore. Soyons-en certains, «celui qui a commencé en vous une œuvre bonne en poursuivra l`achèvement» (Ph 1.6). Souvenez-vous de ces paroles de Jésus: «Ce n`est pas vous qui m`avez choisi, c`est moi qui vous ai choisis et institués pour que, vous, vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure; afin que le Père vous donne tout ce que vous lui demanderez en mon nom.» (Jn 15.16) Et ce qui est encore mieux, c`est que cette «œuvre bonne », l`esprit l’accomplit dans votre vie non seulement aujourd`hui mais pour l`éternité.



Leçon de Dimanche

« Chaque arbre se connaît à son propre fruit»
(Lc 6.44)

Vous a-t-on déjà demandé si vous aviez reçu le Saint-Esprit? Généralement, c`est pour savoir si vous parlez en «langues ». Pour certains croyants, en effet, le parler en langues est le facteur qui détermine si le Saint-Esprit habite ou non en vous. Pourtant, Jésus nous a bien avertis de ne pas considérer certains signes apparents et certains miracles comme des preuves de quoi que ce soit. Si vous lisez Mt 7.21-23 (voir aussi Ap 16,14), il le dit clairement : certains feront indéniablement des miracles en son nom, sans que cela prouve qu`ils sont de fidèles disciples.

En fait, nous sommes avertis que dans les derniers jours, de soi-disant «disciples» de Jésus vont afficher une certaine forme de sainteté, alors qu`ils en renieront la puissance (2 Tm 3.5).

Lisez 2 Tm 3.5. Comment cette vérité se manifeste-t-elle aujourd`hui?

«Il n`y a pas de bon arbre qui produise un fruit pourri, ni d`arbre malade qui produise un beau fruit. Car chaque arbre se connait à son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces.» (Lc 6.43, 44)

Une personne se révèle non pas tant par ce qu’elle prétend être, mais par ce qu’elle est. Les dons de l`Esprit sont accordés à l`Eglise pour le ministère. Le fruit de l`Esprit est accordé à l`enfant de Dieu afin que sa vie soit transformée.

Être un vrai chrétien, produire du bon fruit: l`accent est mis ici sur l`être. Un acteur peut bien jouer le rôle du Mahatma Gandhi, il ne sera jamais Gandhi. De même nous pouvons avoir l’air bon, parler avec bonté et donner l`impression de faire le bien, si le Saint-Esprit ne nous donne pas un cœur nouveau, nous ne serons jamais réellement bons.

Réfléchissez davantage à la différence entre faire le bien et être bon. Premièrement, que voulons-nous dire par « bien » et « bon » ? Deuxièmement, peut-on faire le bien sans être bon ou, à l’inverse, être bon et ne pas faire le bien ? Réfléchissez à votre réponse et parlez-en à l’école du sabbat.


Leçon de Lundi

«Sans moi, vous ne pouvez rien faire»
(Jn 15.5, La Bible du Semeur)

Pour pouvoir aller nager dans la piscine sans la permission de leurs parents, deux jeunes garçons avaient pris l`habitude de passer par la fenêtre de leur chambre et de descendre du second étage grâce à un arbre fruitier qui se trouvait tout contre le mur. Un jour, ils entendirent leur père déclarer qu`il allait abattre l`arbre parce qu`il était mort. Craignant de perdre leur moyen d’évasion. Les garçons se rendirent au magasin, ou ils achetèrent des pommes artificielles qu`ils fixèrent aux branches de l`arbre. Le lendemain matin, a la vue des pommes qui semblaient avoir poussé pendant la unit, leur père fut très étonné, d`autant plus étonné que l`arbre était… un poirier !

Lisez Jn 15.1-5 et répondez aux questions suivantes : Jésus disait de lui-même qu`il était «la vraie vigne». Pourquoi a-t-il souligné le mot « vraie»? Voir aussi Mt 24.24.

Selon les paroles de Jésus dans Jn 15.5, que sommes-nous? Qu`est-ce que cela veut dire concrètement? Autrement dit, quelle indication cela nous donne-t-il sur la façon dont nous devrions vivre ?

D`après le verset 4, un sarment ne peut porter du fruit s`il n`est pas rattaché à la vigne. C’est là un point très important et nous ne devrions pas l`oublier.

Imaginons une branche tombée d`un pommier. Cette branche porte des pommes tout justes mûres. Qu`arrive-t-il bientôt à la branche: Et aux pommes ? Si nous peignons celles-ci en rouge, y aura-t-il quelque chose de changé ? Supposons que nous plantions la branche dans la terre, que nous l`arrosions ou que nous y mettions de l’engrais. La branche va-t-elle porter de nouvelles pommes? Pourquoi est-il essentiel qu’elle soit rattachée au tronc?

Comment demeure-t-on en Jésus ? Qu’est-ce que cela signifie ? Que faudra-il changer dans votre vie pour en faire l’expérience quotidienne ? Quelles coutumes ou quelles habitudes constituent pour vous des obstacles qui vous empêchent de demeurer en lui ?


Leçon de Mardi

« Mon père est glorifié en ceci» (Jn 15.8)

«Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez mes disciples.» (Jn 15.8)

Que signifie ce texte?

Vous avez certainement déjà entendu l’expression: «Faire de bonnes choses pour de mauvaises raisons. » Si cela est vrai, serait-il possible que l’on veuille demeurer en Jésus pour de mauvaises raisons? Demeurer en Jésus n`est pas un moyen pour arriver à une fin, mais plutôt une fin en soi. Le fait de demeurer en lui a pour résultat que l`on porte du fruit, non pour sa gloire personnelle, mais pour glorifier Dieu. En d’autres termes, le fruit de l`Esprit, ce n’est pas de nous faire paraître bons, mais de faire paraitre Dieu bon.

Dans son ministère, qui a comporté beaucoup de miracles et d`œuvres bonnes, le Christ était mû par une puissante motivation. Laquelle? En quoi devrait-elle influencer nos propres mobiles? (Jn 11.4; 12.28)

Votre Eglise cherche peut-être à agir pour la communauté d`une façon qui valorisera son image, et c`est une bonne chose. Mais en même temps, il est nécessaire d`être au clair sur la nature de nos motivations et de nos objectifs. Quel est le véritable but final de tels efforts? Qui cherchons-nous à glorifier, le moi ou Dieu ? Comment parvenir à faire la distinction? Il est si facile, à bien des égards, de mélanger ces motivations et de donner aux actes les plus valorisants pour le moi le faux vernis de «la gloire de Dieu».

Lisez Mt 5.16 ; 1 Cor 10.31. Comment faire preuve de bonne volonté tout en glorifiant notre Père céleste ? N’oubliez pas qu’il est possible d’agir avec bonne volonté en laissant le Père de coté, c’est-à-dire en nous attribuant la gloire du bien que nous faisons. Sondez votre cœur et demandez-vous ce qui motive réellement certains de vos actes. Peut-être vous méprenez-vous sur vous-même ? A quel niveau ?


Leçon de Mercredi

«Pour qu`il porte encore plus de fruit» (Jn 15.2)

« Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant pour qu’il porte encore plus de fruit.» (Jn 15.2)

De quelle sorte de taille est-il question ici? En avez-vous fait l’expérience? Quand elle a été achevée, en quoi étiez-vous différent d`avant?

A la fin de chaque saison, le viticulteur retourne dans sa vigne pour la tailler, c’est-à-dire élaguer la plus grande partie des rameaux. Il doit cependant faire attention, parce que l’abondance de la prochaine récolte dépend directement de ce qui va rester sur le cep. La taille a pour objectif d’équilibrer la vigne et la production. L’une se fait aux dépens de l’autre. Si on laisse pousser beaucoup de grappes en ne taillant pas suffisamment, l’année d’après, la vigne ne poussera pas aussi vigoureusement et la production sera de qualité inferieure. Tout l’art de la taille consiste à trouver le juste équilibre.

« Dieu conduit les hommes dans les épreuves pour voir s’ils vont faire confiance à une puissance extérieure et au-dessus d’eux-mêmes. Sa vision n’est pas celle de l’être humain. Il doit souvent briser les liens établis par ce dernier et en changer l’ordonnance, ordonnance que l’être humain croit pourtant parfaite. Ce qui semble à l’homme favorable à ses intérêts spirituels et temporels est parfois à l’opposé de l’expérience qu’il doit traverser pour pouvoir suivre le Christ. Ses idées propres n’ont souvent guère de valeur.

Des tests sont établis tout le long du chemin qui mène de la terre au ciel. C’est la raison pour laquelle ce chemin qui mène au ciel est qualifié d’étroit. Le caractère doit être testé, sinon de nombreux faux chrétiens garderaient une apparence de religion jusqu`à ce que leurs penchants, le désir de suivre leur propre voie, leur orgueil et leur ambition soient contrés. Quand, avec la permission du Seigneur, ils rencontrent des épreuves sévères, l’absence en eux de religion vraie, d’une douceur et d’une humilité semblables à celles du Christ, leur fait découvrir combien ils ont besoin de l’œuvre du Saint-Esprit. » - Ellen WHITE, In Heavenly Places, p. 266.

Vous est-il arrivé de traverser des difficultés qui vous ont éprouvé à tel point que vous vous êtes demandé si vous aviez réellement la foi ? Avec le recul du temps, dites quelles leçons vous aviez à apprendre de telles expériences. Et surtout si vous les aviez apprises.


Leçon de Jeudi

«Peut-être produira-t-il du fruit à l’ avenir ; Sinon...» (Lc 13.9)

Entre 1730 et 1745, les colonies américaines, du Maine à la Georgie, ont connu un grand réveil religieux. Jonathan Edwards a été l`un des dirigeants de ce mouvement. En juillet 1741, il a prononcé un sermon intitulé: «Des pécheurs entre les mains d`un Dieu en colère», qui est devenu pour certains un symbole de la mentalité étriquée, sévère et fanatique de nombreux chrétiens. Malgré son caractère polémique, ce sermon exprimait pourtant bien l`affreux poids du péché, l’attitude du Dieu infiniment saint à son égard et la certitude qu`il y aurait un jour du jugement.

Lisez Jn 15.1-10. Pour garder l`image de la taille évoquée plus haut, que propose Jésus pour équilibrer notre production?

Comme on peut le remarquer, Jésus déclare d`un côté que, si nous demeurons en lui, nous porterons beaucoup de fruit, en conséquence du salut que nous avons en lui grâce à sa justice, qu`il met à notre crédit. Et il nous avertit en même temps que, si nous ne demeurons pas en lui, nous ne porterons pas de fruit, nous nous dessécherons et nous finirons par être jetés au feu pour être brûlés. Voir 2 P 3.9.

Quelle leçon retirer de la parabole racontée par Jésus dans Lc 13.7-9?

Il n’est pas parlé d’un salut que l’on obtiendrait en portant du fruit, ce qui serait simplement une autre forme de salut par les œuvres. Ce n’est pas en portant du fruit que nous sommes sauvés; le fruit que nous portons montre que nous sommes déjà sauvés en Jésus par la foi. Porter du fruit est l’une des expressions du salut, ce n’est pas le moyen d’être sauvé. Il est très important de comprendre cette distinction. Sinon, tôt ou tard, soit nous tirerons orgueil de ce que nous croirons être notre propre fruit, soit nous abandonnerons, désespérés par ce qui nous semblera être une récolte dérisoire.


Leçon de Vendredi

POUR ALLER PLUS LOIN

« C’est donc a leurs fruits que vous les reconnaitrez" (Matthieu 7.20), a déclaré le Sauveur. Tous les disciples authentiques du Christ produisent du fruit à sa gloire. Leur vie témoigne de ce que l’Esprit de Dieu œuvre positivement en eux et que leurs fruit est saint, leur vie élevée et pure. Les actes de justice sont indiscutablement les fruits de la vraie sainteté et ceux qui ne produisent pas ce type de fruit montrent qu’ils n’ont aucune expérience du divin. Ils ne sont pas dans la Vigne. Jésus a déclaré : " Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure sur le cep, de même vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Moi, je suis le cep ; vous les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beaucoup de fruit, car sans moi, vous ne pouvez rien faire." (Jn 15.4, 5) » - Ellen WHITE, Conseils aux éducateurs, aux parents et aux étudiants, « Les moments de détente », p. 264.
« Tous ceux qui rejoignent l’Eglise mais non le Seigneur montreront avec le temps leur véritable caractère. " C’est à leurs fruits que vous les reconnaitrez." » (Mt 7.16) Le fruit précieux de la sainteté, de la tempérance, de la patience, de la bonté, de l’amour et de la charité n’apparaît pas dans leur vie. Ils ne produisent que des ronces et des épines. Dieu est déshonoré devant le monde à cause de ces prétendus croyants.» - Ellen WHITE, The Faith I Live By, p. 90.


A MEDITER

• Que les membres de l’école du sabbat revoient leurs réponses à la question de dimanche : Quelle est la différence entre « être » bon et « faire » le bien ?

• Lisez attentivement ci-dessus la déclaration d’Ellen White selon laquelle tous ceux qui se sont attachés à l’Eglise et non au Seigneur ne tarderont pas à révéler leur véritable caractère. Que veut-elle dire ? pourquoi chacun de nous doit-il se demander dans quelle catégorie il se trouve ? Comment être absolument certain de la réponse ?

• Prenons deux personnes. La première est adventiste du septième jour, elle connaît toutes les doctrines – condition des morts, retour de Jésus, 1844, etc., - et elle y croit. Mais elle est mesquine, dure, inclinée à juger et peu aimante. La seconde, tout en confessant sa foi dans le Christ, a rejeté tous ses enseignements et accepté ce que nous appellerions des erreurs théologiques. En revanche, elle est bonne, enclin au pardon, aimante et sans jugement, tout ce que l’adventiste « orthodoxe » n’est pas. Certes, nous ne pouvons pas sonder leur cœur. Mais si vous deviez designer celle qui est la plus proche du royaume de Dieu, laquelle choisiriez-vous, et pourquoi ? En quoi votre réponse révèle-t-elle ce qui est important pour vous dans le christianisme ?

Luc 13:7-9; Jean 11:4; Jean 12:28; Jean 15:1-10, 2 Timothée 3:5 (Louis Segond)

Louis Segond (LSG)
Luc 13:7-9

7Alors il dit au vigneron: Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?

8Le vigneron lui répondit: Seigneur, laisse-le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier.

9Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas.

Jean 11:4

4Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.

Jean 12:28

28Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore.

Jean 15

Jean 15:1-10


1Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.

3Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.

5Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

6Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

7Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

8Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

9Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.

10Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

Jean 15


Jean 15:1-10


1Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.

2Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.

3Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée.

4Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.

5Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

6Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.

7Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

8Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.

9Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour.

10Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j'ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.

Louis Segond (LSG)

Public Domain

2 Timothée 3:5

5ayant l'apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là.

http://bibleetviechretienne.hautetfort.com/

Bible et vie chretienne

Etude 1 : Par leur fruit, Jn 15.1-12

Etude n° 1 : Par leur fruit

« Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre produit de mauvais fruitsC’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Mat 20.17,20

Jean 15.1-12 : Parabole du cep et des sarments

Observonscep de vigne.jpg

Contexte

14.15-31 : Promesse de Jésus d’envoyer à ses disciples, le Consolateur, L’Esprit de Vérité, pour les enseigner et leur donner la paix.

15.13-17 : Demeurer attaché au cep, c’est obéir au commandement de l’amour mutuel.

Le texte :

Répétitions : 10 fois le verbe « demeurer », 7 fois avec le complément « en moi », y compris l’expression « être en moi »(v 2), 3 fois « dans son amour » ; 7 fois « porter du fruit »avec le v 16.

Structure : V 1-6 : Métaphore du cep et des sarments.

V 7-12 : Demeurer en Christ, c’est porter des fruits d’amour et de joie.

Comprenons

Jean réunit dans un long discours, au moment de la dernière Pâque de Jésus avec ses disciples, les instructions et enseignements que Jésus veut leur transmettre avant de mourir. Il cherche à les encourager pour l’épreuve qu’ils vont devoir affronter ; il leur rappelle son union avec eux, qui leur permettra de trouver l’aide du Saint-Esprit qu’il leur enverra (14.15-21).

Pour illustrer ses paroles, il prend l’image de la vigne que l’Ancien Testament avait déjà utilisée dans Esaïe 5 pour montrer les soins de Dieu envers son peuple qui est symbolisé par la vigne.

Dans la parabole du cep et des sarments (préférez cette traduction à celle de la BFC, qui atténue la force de l’image en parlant de vigne à la place du cep), Jésus précise le but attendu de ses soins. Contrairement à d’autres paraboles de Luc, Jésus transpose ici directement les éléments naturels dans la sphère du spirituel par le moyen de la métaphore (= image sans terme de comparaison). Pour une compréhension plus précise, nous reprenons d’abord la métaphore naturelle, et étudierons ensuite la transposition spirituelle.

La métaphore :

Un vigneron plante un cep dans sa vigne ou son champ. Pour que le cep porte du fruit, il le débarrasse des sarments stériles, et il effeuille et émonde les sarments fertiles, de façon que la sève serve uniquement à la fructification, et que le soleil fasse mûrir les grains.

Les sarments coupés ne peuvent absolument pas porter de fruit, ils sèchent, puis sont ramassés hors de la vigne et sont brûlés.

La transposition spirituelle :

Le vigneron, c’est Dieu (v 1). Il a envoyé dans l’humanité (= le champ) sa Parole ou Jésus (= le cep nourricier). Comme un cep, Jésus est venu sans grande apparence ni beauté (Esaïe 53.2). Sa Parole, véritable sève de vie, a nourri des hommes et des femmes (= les sarments) qui ont constitué son peuple, le peuple Juif, puis l’Eglise.

La parabole révèle que tous les sarments ne portent pas de fruit. Parmi ceux qui font partie du peuple de Dieu, certains ne sont pas unis au cep (v 4), c’est-à-dire que la Parole ne demeure ni n’agit en eux (v 7), qu’ils ne peuvent donc pas être remplis de l’amour de Christ pour eux (v 9), ni de l’obéissance qui en découle (v 10). Ils ont l’apparence d’appartenir au Christ, mais la sève de l’Esprit n’arrive pas à faire son œuvre de sanctification en eux, de sorte qu’ils sont stériles.

Dès ce monde, leur choix les coupe du cep, leur vie intérieure spirituelle s’assèche ; n’étant pas alimentés par l’Esprit, ils sont spirituellement déjà morts, mais cela n’apparaîtra au grand jour qu’à la fin des temps, où ils seront exclus du Royaume. En effet, l’œuvre de séparation est celle du vigneron qui reconnaît les sarments inutiles. Nul ne peut agir à sa place, gardons-nous de vouloir faire le tri nous-mêmes !

Les sarments utiles sont l’objet des soins attentifs du Père. Il les émonde, les purifie de tout ce qui empêcherait le fruit de murir : défauts de caractère, habitudes néfastes au développement de l’être, orgueil, égoïsme. Dieu poursuit son œuvre de sanctification de façon continue en eux, comme la sève nourrit de façon continue les sarments. Il fait cette œuvre par sa Parole (v 3), par son Esprit, par tous les moyens de sa grâce, tant que le sarment (le croyant) reste attaché à sa Parole dans un esprit d’ouverture et de soumission ; parfois, Dieu est obligé de rappeler le croyant négligent ou paresseux, par les épreuves qui surviennent, et les renoncements à la volonté propre que la vie quotidienne nécessite. Son objectif est que le croyant attaché à lui, porte plus de fruit (v 2). « Porter du fruit » est répété 7 fois (avec le v 16), c’est bien l’objectif des soins de Jésus auprès de ses disciples.

Jésus a purifié ses disciples par sa Parole, en leur enseignant le plan du salut tel que Dieu le réalisait en lui et par lui, donc en émondant leur foi des préjugés, des fausses attentes sur le Messie et son Royaume, et de leurs fausses conceptions sur les conditions de ce salut par leurs œuvres (v 5b). Il a déposé dans leur cœur le principe impérissable de la vie nouvelle, l’amour de Dieu et des autres, qui se développe peu à peu jusqu’à leur faire atteindre « la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4.13b).

Le fruit qu’il attend de chacun, c’est une vie d’amour fraternel et de joie, qui n’est possible que par la présence en eux de son amour inconditionnel (v 9-11) ; comme il en a montré l’exemple, et ouvert la voie, l’obéissance à ses commandements découlera de l’attachement au Père, et Le glorifiera, c’est à dire fera connaître son amour pour tous (v 8-9).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Suis-je un chrétien de nom, ou un chrétien engagé dans une vie avec Christ,

au quotidien ? A quoi le reconnaît-on ?

- Examinons avec sincérité les sentiments qui nous unissent à Jésus : peur, indifférence, intérêt (dans le sens de « désir d’une récompense »), affection, reconnaissance, confiance, désir de le connaître mieux, etc...

- Qu’est-ce qui me sépare de lui ? Qu’est-ce qui m’empêche de recevoir les bienfaits qu’il a promis de donner dans cette parabole? Comment rester attaché à lui ?

- Quels fruits porte notre vie (individuelle et ecclésiale) ? Permet-elle d’ y reconnaître l’action de l’Esprit en nous ?

- En ce début d’année, quels engagements puis-je prendre devant Dieu, pour que ma vie puisse le glorifier ?

20.12.2009

Conclusion du 4ème trimestre 09 sur le livre des Nombres

A la suite des nombreuses questions et de l'indignation soulevées par des textes du livre des Nombres (ex : ch 31) absolument inadmissibles pour ceux qui connaissent le Dieu d'amour révélé par Jésus-Christ, nous tenons par cette note supplémentaire à apporter une tentative de réponse, au problème de l'interprétation des ordres divins de massacre ou d'interdit, alors que sa loi précise de ne pas tuer !

On peut en effet rejeter ces textes en bloc au premier abord. Une observation minutieuse du texte fait pourtant apparaître que ces ordres de tuer ne viennent pas directement de Dieu. Pour les Madianites, c'est Moïse seul qui ordonne aux soldats leur massacre (31.14-18), sous le coup d'une indignation pieuse : il fallait éviter la contamination de l'idolâtrie !

On peut aussi chercher à expliquer ces textes par des arguments culturels : le peuple connaissait très mal son Dieu et comprenait ses ordres transmis par Moïse selon la mentalité environnante : un ennemi est toujours à "abattre" (sens du mot hébreu traduit par "tuer" en 25.16). L'ordre de "venger les fils d'Israël" en 31.2 a donc été compris dans le sens très humain de rendre le mal pour le mal : les fils d'Israël sont morts à cause de la ruse des Madianites poussés par Balaam, ils seront "vengés" par la mort de leurs ennemis. Le verset 3 parle de la "vengeance de l'Eternel" qui doit être exécutée par Israël, car Dieu avait été déshonoré par l'infidélité spirituelle et l'immoralité d'Israël. Les hommes dans leur mentalité obscurcie par le péché et la violence, ont interprété cet ordre comme une condamnation à mort des Madianites. Jésus nous a appris que "venger l'Eternel" ce n'est pas tuer l'autre, mais c'est se conduire envers l'autre comme on aimerait qu'il se conduise envers nous, c'est lui manifester l'amour de Dieu pour lui. Mais étaient-ils prêts à recevoir ce message, et le sommes-nous aussi, après 20 siècles de "christianisme", quand on voit où en est notre monde ?

On peut aussi lire ce texte prophétiquement, comme une leçon que Dieu veut donner à Israël, pour lui enseigner pratiquement, expérimentalement (c'était la seule façon efficace avec un peuple qui ignorait les notions abstraites), que la séduction, la révolte, l'infidélité à Dieu, conduisent à la mort spirituelle, définitive, celle qui attend le monde impie à la fin des temps. Les images de géhenne, d'étang de feu des textes d'Apocalypse 16-19 ne sont pas plus tendres sur ce plan, ainsi que les paraboles de Mat 25 !

Quant aux jeunes filles vierges préservées par Israël, nous pensons qu'il y avait peut-être sociologiquement un besoin de femmes dans le peuple d'Israël, auquel Dieu répond par cette exception. Ces jeunes filles n'ayant pas connu la prostitution sacrée qui était pratiquée chez les Madianites pour honorer leur dieu, étaient pures spirituellement, et ne risquaient pas d'entraîner leurs maris juifs dans leur coutume païenne. Zimri et Cosbi ont dû pratiquer cette prostitution sacrée en croyant honorer Dieu, puisqu'ils sont venus afficher leur liaison jusque devant le Tabernacle : ce n'était pas de la provocation, mais une forme de culte qu'ils pensaient normale. Un peu comme Abraham qui pensait que Dieu lui demandait de l'honorer en sacrifiant son fils (l'hébreu dit seulement de "faire monter" Gen 22.2), comme cela se pratiquait couramment dans les peuples environnants ! Dieu est intervenu directement pour Abraham, mais pour tout un peuple, il fallait un geste très fort, qui leur fasse saisir la gravité de l'offense faite à Dieu, et les conséquences irrémédiables et définitives de l'infidélité spirituelle. Quand on se sépare du Dieu de la vie, on court à la mort ! C'était le sens de "l'interdit" pratiqué dans l'AT. On remarquera qu'on n'en parle que pour la conquête de Canaan, et qu'avec Jésus il n'en est plus question : Jésus est mort pour sauver tous ces hommes voués à la mort par leur péché ! Il n'y a plus d'interdit sur personne d'autre que Lui pour le subir ! Et il est ressuscité pour leur donner sa vie !

Tous ces textes bibliques de l'AT, où se mêlent des considérations sociales, culturelles et spirituelles sont à lire avec une grande prudence et du discernement pour ne pas attribuer à Dieu ce qui vient du cœur et de l'intelligence des hommes pécheurs ! C'est ainsi depuis le début de la séparation d'Adam d'avec Dieu. Sa première réaction a été la peur et l'incompréhension de Dieu, qui lui ont fait comprendre les pré-visions de Dieu comme des châtiments (Gen 3) ! A la lumière de la révélation de Jésus-Christ, nous sommes invités à relire tous ces textes en tenant compte de la déformation de notre regard sur Dieu à cause de notre nature pécheresse ! Si nous sommes choqués par les expressions employées, essayons de rétablir la vérité en partant du principe que Dieu est Amour de toute éternité, et qu'il tente de nous le faire comprendre malgré nos esprits obtus et nos déformations de ses paroles ! Acceptons aussi sans nous révolter contre Dieu, que nous ne comprenons pas tout , car nos pensées ne sont pas les siennes, et prions qu'il nous éclaire pour changer notre regard et notre vie !

Nous avons essayé modestement d'apporter dans nos études hebdomadaires un petit rayon de lumière sur ce livre des Nombres, bien déroutant, sans avoir lu aucun commentaire au moment de la rédaction des notes. Nous tentons de nous en tenir aux textes bibliques, pour ne pas être influencés par des commentaires humains, toujours faillibles, comme nous le sommes nous-mêmes !


Sabbat après-midi,

Jésus « a la vie en lui-même, », et cette vie Il offre de l’impartir gratuitement à des âmes qui sont mortes dans les transgressions et les péchés. Oui, Il partage avec eux Sa pureté, Son honneur, et Sa situation exaltée… Le sarment sans sève greffé sur le cep vivant devient une partie du cep. Il vit maintenant qu’il est uni au cep. Ainsi le chrétien vit par la vertu de son union avec Christ. Ce qui est pécheur et humain est lié à ce qui est saint et divin. Celui qui croit demeure en Christ, et devient un avec Lui. Quand des personnes sont liées à cette vie leurs goûts deviennent communs, elles en viennent à aimer les mêmes choses. Ainsi ceux qui demeurent en Christ aimeront ce qu’Il aime. Ils apprécieront ce qui est sacré et obéiront à Ses commandements. …

Le sarment alimenté par le cep devient florissant et fructueux. Ses grappes riches et parfumées témoignent de son union avec le cep vivant. Ainsi le chrétien, demeurant en Jésus, portera du fruit. Dans le caractère et dans la vie, comme la grappe produite par le cep, les précieuses grâces de l’Esprit, l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi seront manifestées …

Décidez que vous serez des membres du Cep vivant portant du fruit. La jeune pousse ne peut fleurir que si elle reçoit la vie et la force du cep. Recherchez, donc, chaque occasion de vous rapprocher plus près du Christ. C’est en croyant en Lui, en L’aimant, en L’imitant, et en dépendant complètement de Lui, que vous deviendrez un avec Lui ; et ainsi Sa vie et Son caractère seront révélés au monde par vous.

Our High Calling, p. 145.

Dimanche

Il n’est pas suffisant que vous soyez simplement dans une attitude d’attente de notre Seigneur, laissant les pécheurs sans avertissement et sans préparation pour ce grand événement. Le Christ attend de nous que nous soyons des ouvriers vigilants dans l’attente de Son apparition. Œuvrer et attendre est l’attitude qu’Il souhaiterait trouver en nous. Une vie de méditation et de prière tranquille n’est pas tout ce que Jésus attend de nous. Il s’attend à voir du fruit, révélant dans nos vies les vertus d’une vraie piété. L’âme doit être consacrée et s’abandonner à Dieu en parfaite obéissance à Ses exigences, et en gardant tous Ses commandements.

Les fruits qui croissent sur l’arbre chrétien seront visibles lorsque nous faisons briller la lumière de la vérité que Dieu a fait briller sur nous. Nos vies ainsi sanctifiées jettent une lumière autour de nous par nos œuvres justes ayant une influence salvatrice sur le monde. Le fruit que Jésus souhaite trouver dans ceux qui prétendent être Ses disciples se présente sous la forme de grâces de Son Esprit développées dans nos vies. Il se manifeste en actions désintéressées de bienveillance, de miséricorde et d’amour parce qu’Il est venu en ce monde afin de nous sauver. De cette façon nous pouvons au mieux témoigner que nous accomplissons les œuvres de Christ et que nous avons l’esprit de notre divin Seigneur qui faisait du bien autour de Lui. Les responsabilités de chaque chrétien sont proportionnées aux talents qui lui ont été confiés. Les vrais disciples de Christ seront des arbres portant des fruits. De nombreux prétendus chrétiens agissent comme s’ils étaient dans le monde pour ne rien faire d’autre que se faire plaisir à eux-mêmes. Ils ne considèrent pas que Jésus, leur Modèle, ne s’est pas fait plaisir à
Lui-même, mais que Son renoncement à Lui-même et Son sacrifice de Lui-même ont caractérisé Sa vie. C’est ce qui doit caractériser leur vie, sinon ils seront trouvés en défaut au jour de Dieu.

Dans la malédiction du figuier, le Christ a démontré combien est haïssable à Ses yeux l’hypocrisie et une vaine prétention. Ayant toujours de la bienveillance pour ceux qui sont vraiment pénitents et toujours prêt à les recevoir et à les guérir de leurs maladies, Il a révélé que le pécheur qui agit ouvertement est dans une condition plus favorable devant Dieu qu’un prétendu chrétien qui ne porte pas de fruit à Sa gloire.

Signs of the Times, February 21, 1878.

[Le Seigneur] pèse les sentiments et les intentions intérieures du coeur. Il comprend l’homme. Il met à l’épreuve notre fidélité. Il s’attend à ce que nous L’aimions et que nous Le servions de tout notre esprit, de tout notre coeur et de toute notre force. Ceux qui aiment les plaisirs peuvent revêtir une forme de piété qui même parfois comporte une certaine forme de renoncement à soi-même : ils peuvent même sacrifier du temps et de l’argent, mais en même temps ils ne sont pas soumis et ne se mettent pas à disposition de la volonté de Dieu. Testimonies, vol. 3, p. 28.

Lundi

La nation juive était un sarment qui ne portait pas de fruit et en conséquence devait être séparé du Cep vivant, Jésus-Christ. Les Gentils devaient être greffés sur le cep pour devenir un sarment vivant, participant de la vie que nourrit le vrai cep. Ce sarment devait être élagué afin de pouvoir porter du fruit. Dans la perspective du jour où Il serait séparé de Ses disciples, Jésus les exhorta à se lier fermement à Lui par la foi, afin qu’ils puissent devenir une partie du Cep vivant et porter une riche récolte de fruit. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15 :4,5)

Lorsque le pécheur s’est repenti de ses péchés et est uni à Christ, comme le sarment est greffé sur le cep, la nature de l’homme est transformée et il devient participant de la nature divine. Les paroles de Christ sont pour lui un trésor et elles demeurent en lui. Les principes du Seigneur procurant la vie sont communiqués aux chrétiens. Ainsi la jeune pousse sans feuille et apparemment sans vie est greffée sur le cep vivant, et, fibre après fibre, veine après veine, reçoit la vie et la force, jusqu’à ce qu’elle devienne une branche florissante du cep primitif.

Brochure : Redemption : or the Sufferings of Christ, His Trial and Crucifixion, pp. 10,11.

Dans la parabole du cep et des sarments, le Christ présente la nécessité et l’avantage d’une union vitale avec Lui. Et quel symbole si simple et pourtant si impressionnant aurait-Il pu utiliser pour mieux montrer le besoin d’une dépendance entière de Lui ? Séparé du cep, le sarment est mort et sans valeur. Uni au cep, il reçoit la nourriture tirée des racines et ainsi est rendu capable de porter du fruit. Telle est la relation du croyant avec Christ. De notre côté, nous devons avoir une foi implicite en Christ comme étant notre Sauveur personnel. Le résultat de cette foi est visible dans le fruit que nous portons. Le Christ nous fournit constamment des grâces et à notre tour nous impartissons cette grâce à d’autres, révélant ainsi que nous recevons notre nourriture du vrai Cep. Dieu accueille cette union, et nos pétitions sont acceptées par Jésus-Christ. Unis à Lui, comme Il est uni avec le Père, nous sommes acceptés dans le Bien-aimé. Le Christ ne se gêne pas de nous appeler frères, et les intelligences célestes coopèrent avec Lui dans nos efforts pour Le servir.

Signs of the Times, December 10, 1896.

Ses leçons [du Christ] devaient être répétées jusqu’aux extrémités de la terre. Tous ceux qui reçoivent le Christ par la foi deviennent un avec lui. Les sarments ne sont pas attachés à la vigne, ils ne sont pas joints au cep par quelque procédé mécanique artificiel. Ils sont unis au cep de telle façon qu’ils deviennent partie de ce cep. Ils sont nourris par les racines du cep. Ainsi ceux qui reçoivent Christ par la foi deviennent un avec lui en principe et en action. Ils sont unis à lui, et la vie qu’ils vivent est la vie du Fils de Dieu. Leur vie provient de lui, lui qui est la vie…

Le baptême peut être répété plusieurs fois, mais en lui-même il n’a aucune puissance pour changer le coeur humain. Le coeur doit être uni avec le coeur de Christ, la volonté doit être submergée dans Sa volonté, l’esprit doit devenir un avec Son Esprit. Les pensées doivent être mises en captivité dans les Siennes. Un homme peut être baptisé, son nom peut être placé sur le registre de l’église, et pourtant son coeur peut ne pas être changé. Les tendances héréditaires et cultivées peuvent encore exercer le mal sur son caractère.

L’homme régénéré a une communion vitale avec Christ. De même que le sarment reçoit sa subsistance du cep parent, et, par cela, porte beaucoup de fruit, ainsi le vrai croyant, uni avec Christ, révèle dans sa vie les fruits de l’Esprit. Le sarment devient un avec le cep ; l’orage ne peut l’emporter ; le gel ne peut en détruire les propriétés vitales. Rien ne peut le séparer du cep. C’est un sarment vivant, et il porte le fruit du cep. Il en est de même avec le croyant. Par de bonnes paroles et de bonnes actions, il révèle le caractère de Christ.

Review and Herald, September 18, 1900.

Mardi

L’union entre le Christ et Son peuple doit être vivante, véritable, sans faille, ressemblant à l’union qui existe entre le Père et le Fils. Cette union est le fruit de l’existence dans le coeur du Saint-Esprit. Tout vrai enfant de Dieu révélera au monde son union avec le Christ et avec ses frères. Ceux dans le coeur desquels Christ habite porteront le fruit de l’amour fraternel. Ils prendront conscience du fait qu’en tant que membre de la famille de Dieu ils se sont engagés à cultiver, apprécier et transmettre l’amour chrétien et la fraternité en esprit, parole et action.

Pour être enfants de Dieu, membres de la famille royale, signifie davantage que beaucoup ne le supposent. Ceux qui sont considérés par Dieu comme étant Ses enfants révéleront les uns pour les autres un amour semblable à celui du Christ. Ils vivront et œuvreront pour un objet – la représentation correcte de Christ au monde. Par leur amour et leur unité ils montreront au monde qu’ils portent la lettre de créance divine. Par la noblesse de l’amour et du renoncement à soi-même, ils montreront à ceux qui sont autour d’eux qu’ils sont de vrais disciples du Sauveur. « Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. » (Jn 13 :15)

Sons and Daughters of God. p. 293.

La transformation du caractère doit être pour le monde le témoignage de l'amour du Christ en nous. Le Seigneur s'attend à ce que son peuple prouve que la puissance rédemptrice de la grâce a le pouvoir d'agir sur le caractère défectueux, de le développer harmonieusement, et de lui faire porter beaucoup de fruit.

Testimonies, vol. 6, p. 43 ; Témoignages, vol. II, pp. 444. 445.

Le Seigneur désire que ses disciples croissent en grâce, que leur amour abonde de plus en plus et qu'ils portent les fruits de la justice. ... Là où se trouve la vie, il y a de la croissance et du fruit. A moins de croître en grâce, notre spiritualité s'affaiblit, languit et devient stérile. Ce n'est qu'en croissant et en portant du fruit que nous pouvons atteindre le but qui nous est proposé par Dieu. « Si vous portez beaucoup de fruit, a dit Jésus, c'est ainsi que mon Père sera glorifié. » (Jean 15 : 8.) Pour y parvenir, nous devons faire l'usage le plus judicieux de tous les avantages qui nous sont accordés et saisir toutes les occasions de nous fortifier.

Un caractère noble et pur a été prévu pour tout être humain. Mais peu de personnes y aspirent. Elles ne sont pas disposées à s'éloigner du mal pour rechercher le bien. De grandes possibilités sont à leur disposition, mais elles négligent les bénédictions qui les mettraient en harmonie avec Dieu. Elles agissent en contradiction avec celui qui veut leur bonheur. Ce sont des branches mortes, dont l'union avec le Cep ne s'est pas encore accomplie. Elles ne peuvent croître.

That I may Know Him, p. 164 ; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 166.

Mercredi

Jésus parle du chrétien stérile, celui qui se prétend être croyant mais qui, parce qu’il ne se fait pas aux conditions d’être disciple, se sépare de plus en plus de Christ. Il ne porte pas dans sa vie les fruits de justice ; il ne copie pas la vie de Christ. Mais le vrai disciple de Christ ne peut avoir un niveau plus bas que Sa vie parfaite.

« Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. » (Jn 15 :2b) « Il l’émonde ». Le Christ permet des épreuves pour venir auprès de Ses disciples afin qu’ils puissent être amenés à chercher le Seigneur plus ardemment. Alors, lorsque les épreuves viennent, ne pensez pas que le Seigneur est votre ennemi. C’est pour une raison qu’Il épure. Il ne désire pas que vous soyez découragés, mais Il vous mettra à l’épreuve pour voir si vous Lui serez fidèles et si vous vous conduirez d’une façon circonspecte en toute circonstance. Il ne désire pas vous écarter mais vous conduire plus près du Seigneur. En Dieu est le seul espoir du chrétien en période de perplexité. Sermons and Talks, vol. 1 p. 397.

Le Seigneur permet que des soucis viennent sur nous afin que nous puissions être mis à l’épreuve. L’émondage provoquera de la peine, mais c’est Dieu qui applique le sécateur. L’ouvrier divin émonde ce qui est nocif de telle sorte que le fruit soit plus riche et plus abondant. The Paulson Collection of Ellen G. White Letters, p. 314.

Partout où il y a une union avec le Christ, il y a l'amour. Où manque l'amour, tous les autres fruits sont vains. L'amour de Dieu et du prochain constitue l'essence même de la religion. Impossible d'aimer le Christ sans aimer ses enfants. Unis au Christ, nous avons sa pensée. La pureté et l'amour resplendissent dans le caractère, la douceur et la vérité gouvernent la vie. Même dans l'expression du visage il se produit un changement. Quand le Christ demeure dans une âme, il exerce une influence transformatrice ; l'aspect extérieur atteste la paix et la joie qui règnent à l'intérieur.

Chaque sarment fécond a été émondé. « Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. » (Jn 15 :2b) Il y a une tendance constante de produire davantage de feuilles que de fruits. La force et la nourriture qui sont fournies pour un feuillage excessif est retiré de la grappe. Ainsi l’ouvrier émonde la croissance inutile afin que le fruit puisse être plus riche et plus abondant. C’est ainsi que le Vigneron céleste agit avec Sa vigne. Dans la prospérité les disciples de Jésus souvent tournent leurs pensées et leurs énergies vers eux-mêmes pour obtenir un trésor terrestre, pour goûter les aises, le plaisir et le luxe du monde, alors qu’ils apportent peu de fruits à la gloire de Dieu. Ainsi le vigneron, pour provoquer la fécondité des sarments, vient avec le sécateur de la déception, de la perte ou de la tristesse, et coupe la croissance qui gêne. Review and Herald, September 11, 1883.

Jeudi

Il y a des croyants et des incroyants dans l'Eglise. Le Christ représente ces deux classes dans la parabole du cep et des sarments. Il exhorte ses disciples en leur disant: « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi: Je suis le cep; vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15:4-5.

Il y a une grande différence entre une prétendue union et une véritable communion avec le Christ par la foi. Une profession permet d’entrer dans l'Eglise. Mais cela ne prouve pas qu’un rapport vital existe avec le divin cep. Une règle est donnée qui permet de distinguer un véritable disciple de ceux qui prétendent suivre le Christ mais qui n'ont aucune foi en lui : la première classe porte des fruits et l'autre est stérile. Les uns sont souvent soumis au sécateur de Dieu, pour qu'ils portent plus de fruits; les autres, comme des sarments desséchés, seront avant peu séparés du cep.

Les fibres du sarment sont presque toujours identiques à celles du cep. La communication de la vie, de la force et de la fertilité de la souche aux sarments est constante et sans obstacle. La racine envoie sa sève par l'intermédiaire des sarments. Telle est la véritable relation entre le croyant et le Christ. Le croyant demeure en Christ et tire de lui sa subsistance. A New Life, pp. 43, 44.

Qu'est-ce que porter du fruit? Cela ne consiste pas seulement à assister aux réunions une fois par semaine et à donner notre témoignage dans les réunions de prière ou dans d'autres assemblées. Nous devons être trouvés jour après jour attachés au Cep, donnant du fruit avec patience, dans notre foyer, dans nos occupations. C’est manifester dans notre vie l'Esprit de Christ dans toutes nos relations avec les autres. Beaucoup agissent comme s'ils pensaient qu'une union occasionnelle avec Christ était suffisante, et qu'ils peuvent être qualifiés de branches vivantes parce qu'ils ont parfois confessé le Christ. Mais c'est une erreur. Le sarment doit être greffé sur le Cep et y demeurer, s'unissant à la Vigne fibre par fibre, tirant sa portion quotidienne de sève et de nourriture de la racine et de la vigueur du Cep, jusqu'à devenir un avec Lui. La sève qui nourrit la Vigne doit nourrir le sarment, et ce sera évident dans la vie de celui qui demeure en Christ, car la joie de Christ sera totale chez celui qui ne marche pas selon la chair mais selon l'Esprit.

Ce que nous prétendons être n'a aucune valeur à moins que nous ne demeurions en Christ, car nous ne pouvons être des sarments vivants si les qualités vitales du Cep n'habitent pas en nous. Chez l'authentique chrétien les caractéristiques de son Maître apparaissent. Quand nous reflétons Christ dans notre caractère et dans notre vie, le Père nous aime comme Il aime son Fils. Quand ceci deviendra réalité chez ceux qui disent croire en la vérité présente, nous verrons une église prospère, parce que ses membres ne vivront pas pour eux-mêmes mais pour Celui qui est mort pour eux; ils seront des sarments florissants du Cep vivant.

Ellen G. White Comments, SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1144 ;

Commentaires d’Ellen White sur Jean 15 :8.

Vendredi

Pas de lecture complémentaire.

No comments:

Post a Comment