LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT

APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!




Saturday, December 19, 2009

VILLES DE REFUGE

















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VILLES DE REFUGE


INTRODUCTION


A la fin du livre des Nombres (35.6-34), nous découvrons 6 villes de refuge : Betser, Kedesh, Sichem, Hébron, Ramoth et Golan. Ces dispositions avaient pour but d’éviter que ne s’installent des vengeances de famille. En même temps, elles devaient veiller à n’accorder aucune protection à un véritable assassin.

Peu avant sa mort, Moïse désigna trois cités en Transjordanie (Dt 19.7), et Josué en ajouta trois autres après la conquête du pays (Jos 20.1-9) : trois villes sont situées à l’ouest du Jourdain (Kedesh, Sichem et Hébron), les trois autres à l’est (Betser, Ramoth et Golan).

« Le sanctuaire offrait également un asile temporaire au fugitif qui exprimait sa demande de protection en se tenant aux cornes de l’autel (Ex 21.14). Jérusalem devint, en fait, la septième ville de refuge. » Roberto BADENAS, Au-delà de la loi... la grâce, p. 58)

Le contexte

Ces passages (33.50 – 36.13) révèlent la même préoccupation : la conquête (33.50-56) et l’installation en Canaan (34 – 36). « La question du partage du pays promis apparaît bien évidemment comme une question majeure. Les nombreuses instructions relatives aux frontières, aux responsables du partage, aux villes de refuge, aux villes accordées aux lévites, et aux cas particuliers en témoignent. Le fait d’aborder ces questions avant même la conquête effective du pays manifeste la confiance en la réalisation de la promesse divine. » (La Bible du Semeur, note de section, p. 36)

« Affronté aux tâches de la vie et à ses dangers, l’homme a besoin d’appuis sur lesquels il puisse compter, de refuges où s’abriter ; pour ne pas être paralysé par l’angoisse, mais pour persévérer malgré les épreuves et espérer parvenir au but, il faut avoir confiance. Mais à qui se fier ? » (Xavier-Léon DUFOUR, Vocabulaire de théologie biblique, p. 195)

Mais au-delà de la protection immédiate qu’offraient ces villes de refuge, et sans pour autant malmener le sens des textes, il nous est possible de découvrir dans les noms mêmes de ces cités quelques traces de la sollicitude de Dieu en faveur des hommes, ses créatures.

BETSER
Son nom signifie « ville forte ». Territoire de la tribu de Ruben, cette ville fut donnée aux Lévites. Son nom est mentionné sur la stèle de Mésha, roi de Moab. Elle est appelée de nos jours Umm el ’ Amad, à 20 km au sud d’Amman en Jordanie.

Dieu est-il pour moi un gage de délivrance ?
Suis-je en sécurité en sa présence ?
Suis-je prêt à témoigner de cette assurance auprès de mes frères humains ?


« Sans Dieu, tous nos efforts se réduisent en cendres et nos aurores en nuits profondes. Sans lui, la vie est un drame insensé où manquent les scènes décisives. Mais avec lui, nous sommes capables de monter des vallées agitées aux sommets de la paix intérieure et de découvrir les étoiles radieuses de l’espérance dans les profondeurs des nuits les plus déprimantes de la vie. » (Martin LUTHER KING, La force d’aimer, p. 127)

KEDESH
Ce nom se traduit par « saint, consacré, mis à part ». Cette ville se situe sur le territoire de Nephtali en Galilée.

« Etre saint ne signifie pas sortir du clan des hommes et se draper dans une justice sévère et accusatrice. Une fausse idée de la piété a trop souvent sécrété de ces saints émaciés et sombres qui ne savent ni rire, ni mangé et ont rendu la religion insupportable au commun des mortels. » (Jacques Doukhan, Le soupir de la terre, p. 29)

Ma vie est-elle une marche quotidienne ou une fastidieuse liste de devoirs à accomplir pour mériter le ciel ?
Qu’implique la sainteté voulue par Dieu dans mon attitude ?
Puis-je atteindre cet idéal malgré mon état de péché ?


SICHEM
Ce terme signifie « force, épaule, dos ». Cette ville des montagnes d’Ephraïm est appelée de nos jours Naplouse.

« L’homme en état de chute, et devenu pécheur, a besoin d’un salut. Cette notion est exprimée par le verbe (...) ga’al (venger), c’est-à-dire rétablir le droit de quelqu’un qui a subi un tort moral ou matériel. Celui qui en est chargé s’appelle le go’el. En cas de crime, le plus proche parent (...) devient le vengeur du sang répandu. (...) Bref, le go’el rédempteur apparaît avant tout comme un protecteur. » (Georges STEVENY, Le mystère de la croix, p. 69s)

L’épaule de Dieu est-elle le refuge auprès duquel je vais chercher la force qui m’est nécessaire ?
En ai-je fait personnellement l’expérience ?


HEBRON
Son nom signifie « ligue, confédération, union ». C’est une ville des montagnes de Juda qui groupait 25 sources.

Ma communion avec le Christ me rapproche-t-elle de mes frères humains ?
Se rapprocher d’autres chrétiens est-il dangereux ?
Quelle était l’attitude du Christ au sujet de l’unité ?


RAMOTH
Ce qui signifie « hauteur, élévation ». Cette ville fut annexée par Jéhu (2 Ro 9.14) Il pourrait s’agir de tell er-Ramit, un site déjà occupé au Bronze ancien.

« La dureté du rocher fait de lui (Dieu) un abri sûr comme la montagne pour le fuyard. Le creux du rocher offre refuge et salut (Jér 48.28). Dieu est appelé le Rocher d’Israël parce qu’il lui assure le salut. (...) Dieu est citadelle, refuge, rempart, bouclier, tour forte, abri. » (Xavier-Léon DUFOUR, Vocabulaire de théologie biblique, p. 1131)

Ma vie est-elle une ascension quotidienne ?
Quels objectifs prioritaires me suis-je fixés ?
En quoi l’élévation du Christ favorise-t-elle la mienne ?


GOLAN
Ce nom signifie « joie, cercle, lieu où on tourne en rond ». Elle se situe en Manassé, au pays de Bashan. Région de riches pâturages, elle a donné son nom à la Gaulanitide. Ce sont des hauteurs qui s’élèvent à l’est du lac de Tibériade.

« Il y a d’abondantes joies devant ta face. » (Ps 16.11) « La joie de l’Eternel sera votre force. » (Néh 8.10)

Ma vie spirituelle est-elle source de joie pour moi et pour les autres ?
De qui provient la joie qui accompagne la foi ? (Gal 5.22)
Pensez-vous qu’un chrétien triste soit un triste chrétien ?


CONCLUSION
« Etant donné l’époque de ces lois, il est admirable de voir la sagesse des précautions prises pour assurer l’exercice pondéré de la justice dans un monde à la fois aussi semblable et différent du nôtre, où il n’est jamais facile d’être impartial et juste. » (Roberto BADENAS, Op. cit., p. 58s)

Le Père est notre refuge en tout temps et en tout lieu. Il est

notre salut
notre lieu saint
notre force
celui qui nous unit
le roi qui nous associe à son règne notre joie

Michel Mayeur

http://www.adventist.be/french/search_dir1.php?adir=./eds&TR=feuillets-suppl%C3%A9ment%20%C3%A0%20l%27EdS

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