ESAIE 8:20 "A LA LOI ET AU TEMOIGNAGE, SI ON NE PARLE PAS AINSI, IL N'Y AURA POINT D'AURORE POUR LE PEUPLE." Applications et Temoignages Pour Partager avec Vos Amis de l'ECOLE DU SABBAT ANNEXE: Commentaires et/ou resumes des lecons de l'Ecole du Sabbat. TOUTES LES DIFFERENTES VERSIONS. ALLEZ SUR www.ssnet.org, CLIQUEZ SUR ADULT SS ET GLISSEZ LA SOURIS TOUT EN BAS POUR LES VERSIONS EN D'AUTRES LANGUES. VERSETS DE www.biblegateway.com. SOYEZ BENIS!!!
LA LECON DE L'ECOLE DU SABBAT
APOC. 14: 12 "C'EST ICI LA PERSEVERANCE DES SAINTS, QUI GARDENT LES COMMANDEMENTS DE DIEU ET LA FOI DE JESUS." Consultez les liens pour la lecon de l'ECOLE DU SABBAT DE LA SEMAINE COURANTE EN BAS DE CETTE ANNONCE A DROITE. Et lisez L'INTRO., LES SOUS-TITRES ET LA CONCLUSION avant, ensuite si vous vous voulez lire a vol d'oiseau, lisez le commencement et la fin de chaque paragraphe. ET GARDEZ TOUJOURS EN MEMOIRE LE SUJET SPECIFIQUE DONT IL EST QUESTION, ET SOUVENEZ-VOUS DU GRAND TITRE ET DES SOUS-TITRES et de leur contexte respectif. QUEL EST LE SUJET EN QUESTION? C'est ce qui est important...SOYEZ BENIS!!!
Pendant ce trimestre nous nous penchons sur le fruit de l’Esprit de Dieu qui, tel une orange, se présente en différents quartiers. Mais nous pourrions peut-être faire plus que juste étudier de façon systématique le quartier patience, nous exclamer sur sa nécessité, nous lamenter de notre incapacité à produire de beaux fruits tout en concluant qu’il faut être plus patient. A vrai dire, mon impatience parfois me désespère, et dire quelque chose sur la patience m’angoisse (et je ne suis peut-être pas la seule). Mais l’écoute de la Parole de Dieu dans l’épître de Jacques nous donne quelques pistes pour grandir, pour nous recentrer sur notre Dieu et sa patience envers nous.
Texte de base : Jacques 5, 7-11 (à lire en boucle)
Jc 5,7-8 : Première étape : Confier en la présence du Seigneur Le contexte est sombre (v. 1-6) : Les riches sont sévèrement jugés pour leur oppression de l’ouvrier. Dans ce cadre résonne l’appel à la patience adressé aux frères. L’appel à la patience s’appuie sur un exemple de la vie agricole qui est particulièrement pertinent pour nous puisqu’il parle de fruit précieux (fruit de l’Esprit). L’agriculteur ne peut provoquer aucune accélération dans le mûrissement du fruit, il attend donc sans impatience, sereinement, confiant que (non pas lui mais) la terre produira son fruit. Son attente a quelque chose de naturel, s’impatienter n’aurait aucun sens. De plus, il tient compte du fait qu’il y a des fruits précoces, c’est-à-dire, qui viennent avant qu’on ne les espère, et d’autres tardifs qui prennent plus de temps. Comme l’agriculteur, le croyant est appelé à ce genre de patience sereine. Pourquoi : parce que la venue du Seigneur est proche. Mais il ne s’agit pas seulement de l’attente de la venue du Seigneur (parousia) qui est plus qu’un retour après un temps d’absence ; la racine du mot exprime surtout présence et secours (dû à sa présence), l’action de se présenter aussi (d’où la venue). Aux impatients que nous sommes qui cédons bien souvent à un sentiment de découragement et d’abandon, le texte nous répond : Ne te décourage pas, ne laisse pas libre cours à l’impatience, le Seigneur n’estni absent ni lointain, il est à tes côtés pour te secourir. De plus, avec chaque jour qui passe, sa venue s’approche. Mais le texte insiste aussi sur le fait que pour progresser dans la patience (makrothumia, littéralement « coeur long » ou longanimité), le coeur a besoin de s’élargir, de se fortifier, ou encore, des’entraîner.
Comment entendez-vous l’appel à la patience ?
De quelle manière votre foi dans le retour du Seigneur vous soutient-elle dans vos efforts vers plus de patience ?
Comment entraîner notre coeur à la patience ?
Jc 5, 9 : Deuxième étape : Etre patient avec les autres Le coeur a donc besoin d’entraînement pour pouvoir tenir jusqu’à la venue du Seigneur. Et l’exercice consiste dans le fait de ne pas gémir (soupirer) les uns contre les autres. Si dans ma relation personnelle, Dieu est présenté comme le Seigneur (de ma vie), dans les relations interpersonnelles, il est le juge. Loin de vouloir nous faire peur, mais pour nous éviter de nous ériger en juges les uns vis-à-vis des autres, pour nous aider à rester simples, humbles et patients, pour apprendre à vivre ensemble, le Seigneur est au milieu de nous en tant que seul juge. Et le texte nous rappelle que ce juge est proche, devant nos portes. Ainsi, la patience éprouvée jour après jour nous équipe pour attendre patiemment la venue du Seigneur.
Comment entendez-vous la qualité de Dieu juge dans le cadre de notre entrainement à la patience?
Jc 5, 10-11a : Troisième étape : Considérez ceux qui ont réussi Voilà une autre manière d’entraîner son coeur à la patience : prendre en exemple les prophètes. De plus, la patience se trouve ici accompagnée de la souffrance qui rend la première tout à fait indispensable. D’ailleurs, selon le texte, on pourrait associer la souffrance et la patience à l’exemple ou aux prophètes ; dans le premier cas on les considérerait simplement de manière objective, comme un sujet à étudier, dans le deuxième cas, ces deux éléments prennent davantage chair : les prophètes euxmêmes sont des hommes de douleur, des hommes de lutte, ils nous ont précédés à la fois dans leur parole que dans leur expérience. Mais il y a plus que prendre en exemple : « nous estimons (proclamons) heureux ceux qui ont tenu bon » (v. 11). Voilà qu’apparaît l’autre mot pour exprimer la patience (hupomone) en insistant sur le fait qu’on peut y parvenir (exprimé par le passé) et qu’il faut s’en réjouir, voir le crier sur les toits. Certes, en matière de patience nous avons surtout besoin d’être interpellé (Patientez !), mais quand il y a une victoire, il faut aussi marquer le coup. Si nous voulons progresser dans notre patience, nous devons aussi fêter les victoires, même s’il s’agit de celles des autres.
Dans quelle mesure fêter la victoire de la persévérance de Job peut nous aider à progresser dans notre apprentissage de la patience ?
Jc 5, 11b : Quatrième étape : Voir la bonté de Dieu L’apprenti de la patience est à l’écoute des exemples des autres parce cela lui permet d’apercevoir quelque chose de Dieu, du but qu’il poursuit avec l’humanité. Finalement, le but c’est de contempler la miséricorde de Dieu (la fin du v. 11 est une vague citation d’Ex 34,6). C’est lui qui est infiniment patient et généreux avec nous. Ainsi il est possible de se détourner de la souffrance qui fait partie de nos vies, non pas pour l’ignorer, mais parce qu’on choisit de se centrer sur le Seigneur infiniment bon, source de toute patience humaine, forcément partielle.
Il ne s’agit pas tant de réfléchir sur la bonté et générosité de Dieu que de la savourer, de la méditer, prier. Qu’en pensez-vous ? Comment faites-vous ?
Qu’est-ce que j’ai appris dans cette lecture ?
Puis-je désormais aborder l’apprentissage du fruit de l’Esprit avec plus de sérénité, moins de culpabilité ? Doris Vargas-Hordosch
www.cqbiblestudy.org Le fruit de l’Esprit, c’est la patience
« Vous avez en effet besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. » (Hébreux 10.36)
Patience ! Patience, dis-je ! Andre B. Henry, Durham, Caroline du Nord, États-Unis Sabbat INTRODUCTION
« Je veux ça tout de suite ! » « Dépêche=toi, je ne peux attendre toute la journée, moi ! » Ces mots, nous les entendons, les pensons, ou les prononçons régulièrement, quotidiennement. Ils sortent même de la bouche des petits enfants. La patience ne semble pas être au diapason de notre génération. C’est peut-être parce que nous avons grandi avec les céréales instantanées, les fours micro-ondes, les messageries instantanées, et les cellulaires. Mais, au fond, ce n’est pas le fait d’avoir accès rapidement aux choses qui cloche. Le problème, c’est que nous les voulons sur-le-champ. Puisque Dieu possède toutes les réponses, toutes les ressources, il devrait être capable de nous les fournir immédiatement. De même qu’il a fermé la gueule des lions ou qu’il est allé dans la fournaise ardente, nous voulons qu’il nous exauce tout aussi rapidement. Mais réfléchissez un peu. Avons-nous vraiment besoin de réponses-éclair ? Ou la rapidité de ces réponses s’explique-t-elle par des circonstances inhabituelles ? Ce n’est pas le fait d’avoir accès rapidement aux choses qui cloche. Le problème, c’est que nous les voulons sur-le-champ.
« Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. » (Es 40.31, LSG) « C’est ici la persévérance des saints » (Ap 14.12, LSG). « L’amour est patient, l’amour est serviable » (1 Co 13.4). « Attends-la, car elle s’accomplira certainement » (Ha 2.3). Aurions-nous donc oublié ces versets ? Dieu a enseigné à Moïse à prendre soin des brebis parce qu’il savait qu’il aurait besoin de ces 40 ans d’expérience pour conduire Israël. Passant devant Moïse, il proclama qu’il était un « Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité » (Ex 34.6). Le Seigneur fut souventmiséricordieux et patient envers les enfants d’Israël en route vers Canaan. Grâce à sa patience envers David, roi d’Israël, ce dernier fut appelé un « homme selon mon coeur » (Ac 13.22).
Par son exemple, Christ nous a montré que nous pouvons ressembler au Père. Nous aussi, « courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (He 12.1, DRB). Tandis que vous étudiez la leçon de cette semaine, cherchez les réponses aux questions suivantes.
BRAINSTORMING 1. Pourquoi, en tant que chrétiens, manquons- nous souvent de patience ? 2. De quoi avons-nous besoin pour cultiver les fruits de l’Esprit ? 3. Devons-nous croire que la patience de Dieu touchera un jour à son terme ?
Une patience qui garantit le salut Marc Chambers, Mandeville, Jamaïque Dimanche IL EST ÉCRIT Ex 34.6 ; Mc 4.26-29 ; Lc 21.16-19 ; Rm 5.3 ; 15.5 ; Ep 4.1,2 ; 2 Co 6.3-10 ; Col 1.9-11 ; Jc 1.2-4
Sauver son âme(Lc 21.19) En parlant des épreuves et des tribulations auxquelles ses disciples seraient exposés avant son retour, Jésus déclara : « Vous serez livrés même par vos père et mère, vos frères, vos parents et vos amis ; on fera condamner à mort plusieurs d’entre vous. Tout le monde vous haïra à cause de moi. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. Tenez bon : c’est ainsi que vous sauverez vos vies. (Lc 21.16-19)
Pour le chrétien, la patience n’est pas qu’une vertu indispensable pour rendre les relations humaines tolérables ; c’est la différence entre la vie et la mort. La patience garantit notre sécurité éternelle. La patience, c’est la possession, ou la démonstration d’une endurance paisible, qui ne se plaint pas en période d’affliction ou de contrariété. Elle est sur le même pied que l’endurance, la tendresse, et la tolérance en face des provocations. C’est la capacité d’attendre tranquillement des résultats1.
Ceci donne une vision globale de ce que signifie la patience.C’est cette vertu que Christ exalte en tant que moyen pour préserver l’expérience chrétienne. Pour endurer les difficultés et les revers, et pour garder confiance en la fidélité de Dieu, il faut de la patience. Pour supporter les oppresseurs, les auteurs de sévices, et les persécuteurs, il faut de la patience, spécialement si vous êtes l’objet de la maltraitance ou de l’oppression. Pour demeurer calme et serein lorsqu’il vous semble avoir perdu du terrain parce que vous vous êtes porté à la défense de la Parole de Dieu, et pour rester confiant et optimiste par rapport à l’avenir (1 Tm 6.6), il faut de la patience. Lorsqu’on vous a trompé, il faut de la patience pour croire qu’en son temps, Dieu vous fera justice. Une vie pieuse – la vie chrétienne – exige de la patience. L’agent de digestion, c’est l’endurance.
La bonne terre(Rm 5.3) La patience ne peut se cultiver que dans une terre riche en certains éléments : inconvénients, afflictions, contrariétés, injustice, déloyauté, oppression, persécution, et tribulation. Et pour être absorbés, ces éléments nécessitent de l’endurance – un agent essentiel à la pratique de la patience. Nous devons apprendre à endurer, à tolérer, à supporter, à attendre. A. B. Simpson, un prédicateur du XIXe siècle, a dit : « Bienaimés, avez-vous déjà pensé qu’un jour vous ne subirez plus d’épreuves, que personne ne vous contrariera jamais plus ? Au ciel, nous n’aurons plus l’occasion d’apprendre la patience, la tolérance, et l’endurance. Si vous devez exercer ces qualités, il faut que ce soit maintenant2. »
La clé pour cultiver la patience (2 Co 6.3-10 ; Col 1.9-11) Thomas á Kempis a déclaré : « Celui qui n’accepte de souffrir que ce qu’il croit approprié de la part de qui lui plaît ne mérite pas d’être qualifié de patient. L’homme vraiment patient ne demande rien à celui qui le fait souffrir, qu’il soit son supérieur, son égal, ou son inférieur. […] Mais peu importe de qui, peu importe à quel point, peu importe la fréquence à laquelle on lui fait du tort, il accepte cela comme étant de la main de Dieu et le considère comme un gain3 ! »
À la lumière de cette déclaration, considérez ce que l’apôtre Paul avait à dire au sujet de la pratique de la patience dans ses lettres aux croyants de Corinthe et de Colosses (2 Co 6.3-10 ; Col 1.9-11).
Assimilation complétée (Jc 1.2-4) Dieu donne à tous les chrétiens mille occasions de cultiver la patience. Il fournit la terre riche (les circonstances) et les bons nutriments (les difficultés). Puis, il demande que nous les ingérions (recevoir/ accepter) et que nous les digérions pour que notre patience se développe. L’agent de digestion, c’est l’endurance. Nous devons apprendre à attendre jusqu’à ce que Dieu juge que son objectif est atteint. Jésus a déclaré que c’est dans la patience que nous possédons notre âme. Dieu nous a fait de nombreuses promesses, et toutes sont garanties en Jésus-Christ (2 Co 1.20) Nous héritons de ces promesses à travers la patience (Rm 8.24,25 ; 15.4 ; He 6.11,12 ; 10.36,37 ; 12.1-8 ; Ap 14.12).
Seuls ceux qui attendent l’intervention divine avec patience et espérance trouveront la sécurité pour leur âme (Mt 24.13, COL ; Es 40.31, LSG ; Lc 21.19).
BRAINSTORMING 1. De quelle façon réagissez-vous quand vous être confronté à des situations ou des gens difficiles ? 2. Avez-vous ce qu’il faut pour être un humble et patient disciple de Jésus-Christ ? 3. Combien êtes-vous désireux d’utiliser les ingrédients et les occasions que Dieu vous a donnés pour cultiver une patience qui ancrera votre foi et votre espérance en Dieu ? 4. Comment pouvez-vous cultiver une bonne terre afin que la patience puisse s’y épanouir ? 5. Comment développer une attitude caractérisée par la patience ? ____________ 1. Funk &Wagnall’s Standard Dictionary, 1977, « patience ». 2. Illustrations de sermons. Patience. www.sermonillus trations.com/a-z/p/patience.htm (accès à ce lien le 29 septembre 2008). 3. Ibid.
Patience à travers les épreuves Patricia Haakmat, Mandeville, Jamaïque Lundi ESPRIT DE PROPHÉTIE Jc 1.2-4, 12-16 ; Ph 4.6,7
La tentation « survient pour éprouver notre foi. Et l’épreuve de notre foi produit la patience, non l’irritabilité et le murmure […]. Nous devons apprendre les leçons précieuses jaillissant de nos épreuves […]. Lorsque nous sommes découragés et moroses, Satan exulte, car il heureux de constater qu’il nous a réduits en esclavage. S’il ne peut lire nos pensées, il voit cependant nos actions et entend nos paroles. Sa longue expérience avec les humains lui permet de choisir les tentations les plus efficaces, selon les points faibles de notre caractère1. »
« La patience est une plante qui grandira rapidement si on la cultive avec soin. »
« Certains parmi nous […] sont aussi rapides que l’éclair pour penser et agir ; mais que personne ne pense que la patience ne s’apprend pas. La patience est une plante qui grandira rapidement si on la cultive avec soin. En nous connaissant bien nousmêmes, et en combinant à la grâce divine une détermination ferme de notre part, nous pouvons vaincre, et devenir parfaits en toutes choses, ne manquant de rien. La patience embaume de paix et d’amour la vie du foyer2. »
Moïse « apprendrait à être patient et à modérer ses passions. Avant de pouvoir gouverner sagement, il fallait qu’il sache obéir. Pour faire connaître au peuple la volonté du Très-Haut, il devait avoir un coeur entièrement soumis aux directions divines et se préparer, par une expérience personnelle, à entourer de soins paternels tous ceux qui auraient besoin de lui.
« D’aucuns se seraient passés de ce long stage de labeur obscur. Ils auraient envisagé comme une perte de temps inutile ces quarante ans que Dieu, dans sa sagesse infinie, appelait le futur conducteur de son peuple à consacrer aux humbles devoirs d’un berger. Les soins vigilants, l’oubli de soi et la tendre sollicitude dont il allait prendre l’habitude… devaient le préparer à devenir, en Israël, un pasteur compatissant, un chef d’une patience à toute épreuve. Ces qualités, aucun des avantages de l’éducation ou de la culture humaine ne pouvait les remplacer3. »
La patience fut exemplifiée lorsque tous les mauvais traitements infligés au Sauveur ne lui arrachèrent pas le moindre murmure4.
BRAINSTORMING 1. Comment jeunes et vieux peuvent-ils apprendre la patience les uns des autres ? 2. Est-il possible d’éviter la tentation tout en apprenant la patience ? 3. Comment être heureux dans la tentation ? _____________ 1. That I May Know Him, p. 279. 2. My Life Today, p. 97. 3. Patriarches et prophètes, p. 225, 226. 4. Jésus-Christ, p. 738.
Prenez mon joug Beverly I. Henry, Mandeville, Jamaïque Mardi PREUVE À L’APPUI Gn 6.3 ; Nb 12.3 ; Ps 37 ; Mt 11.29 ; He 10.36
Imaginez un joug littéral autour de votre cou vous enchaînant à un individu plus lent que vous, ou plus grand ou plus petit que vous…Jésus a dit : « Laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de coeur » (Mt 11.29), suggérant par conséquent qu’il est l’exemple même de la patience. La Bible foisonne d’exemples montrant jusqu’à quel point Dieu est patient.
Adam et Ève désobéirent à l’ordre de Dieu de ne pas manger du fruit défendu. S’ils en mangeaient, ils mourraient. Cependant, cela prit 930 ans avant qu’Adam ne décède. Six mille ans après la chute, Christ nous supplie encore de nous repentir et d’accepter son salut.
Noé avertit les antédiluviens du déluge qui s’abattrait sur la terre. Mais ceux-ci se moquèrent de lui. Avec patience, il prêcha ce message pendant 120 ans.
Six mille ans après la chute, Christ nous supplie encore de nous repentir et d’accepter son salut.
Moïse apprit la patience en s’occupant des brebis. Ceci le prépara « à devenir, en Israël, un pasteur compatissant, un chef d’une patience à toute épreuve1. » Dans Psaume 37.7, David nous encourage à faire confiance à Dieu et à espérer en lui. Ceci suggère que la réponse désirée peut tarder à venir (vous devez apprendre à être patient) ; mais à la fin, Dieu comblera les désirs de votre coeur. Dieu « nous enseigne dans les ténèbres de l’affliction un chant que nous n’oublierons plus jamais2. »
BRAINSTORMING 1. De quelles façons faire preuve de patience à la maison, à l’école, et au travail ? 2. Pourquoi vous semble-t-il plus facile d’être patient avec des personnes qui ne sont pas membres de votre famille ? 3. Comment Christ montre-t-il que notre salut l’intéresse et qu’il est désireux de nous soutenir malgré notre incrédulité ? 4. Comment imiter ce que Dieu fait pour nous dans le domaine de la patience ? ____________ 1. Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 226. 2. Id., Le ministère de la guérison, p. 407, 408
Comment devenir patient Mark Henry, Phillipsburgh, New Jersey, États-Unis Mercredi POUR PASSER À L’ACTION Gn 6.3 ; Ex 34.6 ; Mc 4.26-29 ; Rm 15.5 ; Ep 4.1,2 ; He 10.36 ; Jc 1.2-4
Dans Galates 5.22, la patience s’insère entre la paix et la bonté. Est-ce une coïncidence ? Ou y a-t-il une progression naturelle d’un fruit de l’Esprit à l’autre ? Pour être patient, devons-nous être en paix avec nousmêmes et avec les autres ?
« L’épreuve fortifie la vie spirituelle. »
Parfois, nous faisons preuve d’impatience non seulement avec les autres, mais aussi avec nous-mêmes. Comment devenir patients dans nos relations humaines, et avec nous-mêmes ?
Priez. Ne manquez jamais de faire connaître vos requêtes àDieu. Lisez Psaume 62.8, Philippiens 4.6, Jacques 1.6,7. Souvenez-vous des prières de Daniel, Joseph, Esther, Ruth, Jean – l’exilé de Patmos.
Lisez la Bible et étudiez-la. La Bible témoigne du Christ et nous enseigne comment avoir la vie éternelle (Jn 5.39). Matthieu 11.28, 29 nous rappelle que nous trouvons du repos en Christ. Tandis que vous attendez la venue du Seigneur pour être délivré de tous les défis de ce monde, souvenez-vous des passages tels qu’Ésaïe 9.2-7 ; 53, Psaume 22, Matthieu 24, et 2 Thessaloniciens 1.3-2.12. Puissent ces versets vous réconforter tandis que vous attendez patiemment son retour. Lisez aussi des passages traitant de la patience et de la souffrance de ceux qui ont appris à être patients au coeur des difficultés.
Méditez sur la vie du Christ. Songez aux épisodes où il a fait preuve d’une grande patience, d’une grande endurance. Lisez aussi la biographie de personnages ayant atteint une grande patience.
« L’épreuve fortifie la vie spirituelle. Supportée vaillamment, elle modèle notre caractère et nous apporte de grandes bénédictions*.» Lisez Jn 14.1-3, LSG.
Tandis que nous étudions la vie du Christ, trouvons des façons d’être patients, adoptons ses voies, et souvenons-nous qu’il use d’une grande patience envers nous (Rm 5.8).
BRAINSTORMING 1. Comment devons-nous prier pour devenir patients ? 2. Comment la lecture d’autres ouvrages que la Bible peut-elle nous aider dans notre quête de patience ? 3. Est-il souhaitable que nous nous livrions à une méditation monastique pour développer de la patience ? Expliquez. ____________ * Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 45..
La patience, une vertu ou une nuisance ? Carl Henry, Biloxi, Mississipi, États-Unis Jeudi OPINION Jb 38-42 ; Es 40.31 ; Rm 8.28
Nous pouvons penser que cette patience est réservée à certains types d’individus – les pauvres, peut-être, parce qu’ils ont grandi dans cette atmosphère et que, par conséquent, ils savent comment « s’appuyer sur l’Éternel », ou encore, les malades en phase terminale ou affligés d’une maladie chronique. Comprenons-nous les défis en matière de santé de ceux qui souffrent, et ce qu’endurent avec patience, tolérance et résignation, leurs familles ?
J’ai entendu des gens dire, pour plaisanter : « La patience est une vertu, mais trop de patience est une nuisance. » Je me demande si certains d’entre nous qui pensent de cette manière sont parfois frustrés par les autres etmême par eux-mêmes. Pouvonsnous dire avec Job : « Même s’il voulait me tuer, je m’attendrais à lui » (Jb 13.15, COL) ? Croyons-nous vraiment que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rm 8.28, LSG), et qu’il fait tout bien (Jb 38-42) ?
Pourquoi interrogeons-nous de Dieu lorsque de bonnes personnes souffrent, lorsque des parents maltraitent leurs enfants, lorsque des jeunes bourrés de potentiel meurent dans un accident de la route ? Ces malheurs n’existent-ils pas simplement parce que nous vivons dans un monde accablé par le péché ? Pourtant, au moment même où nous demandons pourquoi, il semble que nous ayons besoin d’une réponse plus profonde.
Pourquoi interrogeons-nous de Dieu […] lorsque des jeunes bourrés de potentiel meurent dans un accident de la route ?
Nous ne savons pas toujours pourquoi nous sommes en butte aux problèmes et défis de la vie. Nous ne comprenons pas pourquoi les tsunamis, les ouragans, et les typhons ruinent tout sur leur passage. Nous pouvons, cependant, vivre avec l’assurance que Dieu veille continuellement sur nous. Nous pouvons lire la Bible, laquelle contient tant d’exemples et de leçons pour nous aider à saisir la compassion divine.
BRAINSTORMING 1. Comment encourager – avec tact – des personnes éprouvées à faire preuve de patience ? 2. Croyez-vous que la patience est une vertu ? Justifiez votre réponse. 3. Croyez-vous que Dieu se soucie vraiment des millions de personnes qui souffrent dans le monde ? Pourquoi, ou pourquoi pas ?
« Accorde-moi la patience » Vendredi EXPLORATION Ap 14.12 POUR CONCLURE
Trop souvent, nos prières incluent la pensée, sinon les mots : « Accorde-moi la patience Seigneur, mais dépêche-toi ! » Apprendre à être patient dans toutes sortes de situations, c’est l’affaire de toute une vie. Et voilà que juste au moment où vous pensez que ça y est, bang ! – la colère s’enflamme, l’amour-propre est blessé, les frustrations se mettent de la partie, et la dépression s’en mêle. « Ça y est, j’ai perdu patience. Je n’y arriverai jamais ! » Mais nous oublions, en fait, combien Dieu est patient. Sa patience dépasse notre imagination. Il désire nous aider. Il suffit de demander son aide. Lorsque nous succombons à l’impatience, demandons à Jésus de nous relever et de nous aider à continuer d’essayer.
COFFRE AUX IDÉES • Faites une liste du type de situations mettant votre patience à l’épreuve. Demandez à Jésus de vous aider à trouver de meilleures solutions pour gérer la colère, la frustration, ou tout autre sentiment que de telles situations engendrent. • Avec un ami, faites une mise en scène de situations éprouvant le plus votre patience. Puis discutez de la façon de les gérer de façon créative. • Recherchez dans la Bible des gens qui ont essayé de réparer les choses à leur manière plutôt que de s’attendre au Seigneur avec patience. Quelle a été la réponse du Seigneur ? De quelle façon leur relation avec lui a-t-elle changé ? • Apprenez un cantique que vous chanterez chaque fois que vous sentez votre patience vous faire faux bond. • Observez des mangeoires et des nids d’oiseaux. À quoi ressemblent les oiseaux autour de la mangeoire ? Quand ils construisent un nid ? Et quand le nid est plein de petits ? De quelle façon pouvez-vous associer ceci à la patience que vous avez ou n’avez pas ?
POUR ALLER PLUS LOIN Proverbes 14.29 ; 16.32 ; 19.11 ; 25.15 ; Encouragement for Life, Charles Swindoll.
6Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria: L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité,
Etude de la semaine : Gn 6.3; Ex 34.6; Mc 4.26-29 ; Rm 15.5; Ep 4.1, 2;Jc 1.2-4 Verset à mémoriser :«Car vous avez besoin de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les choses promises.» (He 10.36, Darby)
En grec, il y a deux termes pour designer la « patience », un autre fruit de l`Esprit. Le premier est "hupomone", une force qui supporte sans fléchir et qui se traduit par «endurance, ténacité, courage» quand les circonstances ne peuvent être changées. Le second, "makrothumia", signifie "longanimité"ou « caractère bon » ou « lent à se troubler », le contraire d`un caractère bouillant, impatient et facilement frustré. De façon générale, ce terme indique qu’on s’accroche ferme et qu’on n’est pas dérouté par l’adversité, plus particulièrement quand il s`agit d`exercer sa patience à l`égard d`autrui.
Une personne patiente est douce, d`humeur 6galeet constante en toutes circonstances. C`est dans la façon dont on vit l`attente, et non dans l’attente elle-même, que s’exprime la patience. « Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. » (Jc 1.4, Darby)
Pour parvenir à cet idéal, il faut de la pratique, la grâce divine et la volonté de mettre le moi de côté pour s’abandonner aux incitations du Saint-Esprit. La bonne nouvelle, c`est que si nous apprenons la patience, nous sommes en mesure de recevoir également de nombreuses autres bénédictions divines.
Leçon de Dimanche
La patience est un attribut divin (Ex 34.6)
«Le SEIGNEUR passa devant lui en proclamant : Le SEIGNEUR, le SEIGNEUR (YHWH, YHWH), Dieu compatissant et clément, patient et grand par la fidélité et la loyauté.» (Ex 34.6)
L`attitude de Dieu envers Ninive est l`un des nombreux exemples de sa patience que l`on trouve dans le texte biblique. Le prophète Jonas a reconnu que Dieu était patient: «S`il te plait, SEIGNEUR, n`est-ce pas ce que je disais quand j`étais encore dans mon pays? C’est pourquoi j`ai préféré fuir à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu clément et compatissant, patient et grand par la fidélité, qui renonce au mal. » (Jn 4.2)
Notez les autres qualités associées à la patience dans Ex 34.6 : la clémence, la miséricorde (ou la compassion) la grandeur, la fidélité et la loyauté. Parce qu`il les possède, Dieu protège et maintient en vie les pécheurs les plus endurcis afin de leur donner le plus de temps et d’occasions possibles de se convertir. S`il frappait les hommes aussi rapidement qu`eux-mêmes le font souvent entre eux, nous serions déjà tous morts.
Pourquoi Dieu est-il patient avec les pécheurs? (2P 3.8, 9). Comment sa patience s`est-elle manifestée dans votre vie ou celle d`une personne que vous connaissez?
Si quelqu’un vous demandait de tracer un portrait de Dieu, quelle description feriez-vous ? C’est là un exercice très révélateur, car la façon dont le chrétien perçoit Dieu influence grandement sa vision des choses et ses rapports avec autrui. Si nous pensons que Dieu est un Dieu de colère prompt à châtier, alors comment allons-nous agir envers les autres à l’église ou chez nous ?
Comment parvenir à agir selon l’exhortation du Seigneur dans Rm 15.5 ?
Leçon de Lundi
La patience: une exigence chrétienne (Ep 4.1, 2)
Dans Ep 4.1, 2, relevez les caractéristiques de ceux qui marchent «d`une manière digne» du Seigneur (Segond révisée à la Colombe). La patience en fait partie. Quel lien a-t-elle avec les autres qualités présentées par Paul? Autrement dit, en quoi se complètent-elles toutes?
L`Église se compose d`un mélange de gens d`origines et de cultures diverses, mais également de différents degrés de maturité spirituelle. Pour que des personnes aussi dissemblables arrivent à s’entendre, il faut de la patience. Ceux qui ont davantage de maturité auront peut-être tendance à se montrer impatients envers les autres. Bien qu’ils aient eu besoin eux-mêmes de beaucoup d`années pour acquérir les connaissances qu`ils ont maintenant, bien souvent ils ne sont pas disposés à consacrer du temps aux membres plus jeunes dans la foi pour les aider à atteindre le même niveau qu`eux.
Comment Paul nous conseille-t-il d`agir envers ceux dont fa foi est faible? (Rm 14.1; 15.1)
La patience à l`église est une chose. Mais qu`en est-il de la patience au foyer? Qu`est-ce qui nous rend impatients à l`égard des autres membres de la famille? Combien de temps devrions-nous prier pour les membres de famille qui ne sont pas dans la foi? Connaissez-vous quelqu`un qui a prié pour un être cher pendant de nombreuses années jusqu`à ce que celui-ci donne son cœur au Seigneur? Comment, concrètement, user de patience avec les autres membres de la famine? Pourquoi le renoncement à soi joue-t-il ici encore un rôle primordial? N`oublions pas que si, à la maison, nous sommes patients avec ceux que nous côtoyons constamment, nous aurons davantage de patience envers les autres.
Songez à toute la patience que le Seigneur a eue avec vous-même. En quoi cela vous aide-t-il à vous montrer patient envers les autres ? Si le Seigneur vous traitait comme vous les traitez, quel serait votre sort, à votre avis ?
Leçon de Mardi
La patience dans l’enseignement De l’Évangile (2 Tm 4.2)
La prédication et l’enseignement de l’Évangile : des domaines l’on a le plus de mal à se montrer patient. Nous manquons de patience à l’égard de ceux qui ne connaissent pas la vérité ou qui ne semblent pas s`y intéresser. Mais dans un monde où pullulent les fausses doctrines et les préjugés concernant la vérité, nous devons user de patience quand nous cherchons à conduire des gens au Christ. Il est trop facile de secouer la tête en disant : « Pourquoi ne comprennent-ils donc pas? La vérité est si évidente.»
La vérité est évidente pour celui qui ne la regarde pas à travers les verres filtrants des fausses doctrines, de la tradition, de l`influence familiale, etc. Faisons preuve d`indulgence quand nous cherchons à ouvrir les esprits et à desserrer les tentacules des préjugés et des faux enseignements qui les attachent à l’erreur et à la tradition.
Lisez Mc 4.26-29. Quelles leçons concrètes de patience pouvons-nous retirer de cette parabole pour les appliquer au domaine de l`évangélisation?
Nous avons tendance à penser que, lorsqu`une personne étudie une doctrine biblique particulière sans l`accepter immédiatement, cela signifie qu’elle a rejeté la vérité. Mais ce n`est pas forcément vrai. En fait, la conversion est souvent le résultat d’un processus long et compliqué qui peut prendre des années dans certains cas. Même si nous aimerions voir rapidement le fruit de notre labeur, cela ne se passe toujours ainsi. L`important, c’est que, dans notre zèle, nous ne devenions un frein pour personne; c`est-à-dire que nous n`insistions pas au point que les gens se démotivent. Bien plus encore, nous ne devons jamais juger ni condamner une personne parte qu’elle ne s’engage pas envers les vérités qui nous sont chères alors que nous étions surs qu`elle était prête pour cela. Qui sait? Nos efforts et notre travail en sa faveur seront peut-être pour elle une étape importante dans un processus d’évolution qui ne portera pas de fruit avant des années. L`essentiel, c`est de ne pas tout gâcher en jugeant ou en condamnant.
Lisez 1 S 16.7. Quel est le principe fondamental que l’on devrait toujours garder à l’esprit dans ce contexte – et dans tous les contextes, en fait ?
Leçon de Mercredi
Les limites de la patience (Gn 6.3)
La plus grande patience qui soit, c’est celle de Dieu à l’ égard des êtres humains. Mais nous devons comprendre qu’elle n’est pas sans limites.
A l’époque de Noé, elle a duré cent vingt ans, pendant lesquels l’arche a été construite (1 P 3.20). Mais au bout d’un certain temps, l’entêtement des hommes a épuisé la patience de Dieu, qui a détruit la terre par le déluge.
Lisez Gn 6.3. Quel important principe apparait ici?
De quelle attitude, dont ils dont dû subir les conséquences douloureuses se sont souvent rendus coupables les Israélites ? (Dt 31.27 ; Ps 95.8 ; Jr 17.23)
On pourrait argumenter que, dans la mesure où il arrive à Dieu de perdre patience, cela nous autorise à en faire autant. Mais on voit bien, tout au long de l`histoire, que sa longanimité ne durait pas un jour ni une semaine, ni même un an. Il pouvait attendre des générations avant que sa patience ne s`épuise. Et cela, bien sur, n’est pas à notre portée.
Existe-t- il une limite légitime à notre patience face à des gens «difficiles»? Tout dépend de nos raisons d`agir. On peut décider que la situation a assez duré et y mettre un terme. Mais cela ne veut pas dire qu`on va juger et se montrer dur ou cruel et sans amour. Peut-être est-il temps d`agir, mais il faut le faire en harmonie avec les principes divins de bonté, d`amour et de sollicitude.
Rappelez-vous des circonstances au cours desquelles vous avez mis un terme à votre patience de façon légitime et illégitime. En quoi ces deux attitudes différaient-elles ? que vous ont appris ces expériences ? Si vous deviez le revivre, agiriez-vous différemment ?
Leçon de Jeudi
Comment acquérir la patience (Jc 1.2-4)
«Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations, sachant que l`épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait son uvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien. » (Jc 1.2-4, Darby) Quelle expérience avez-vous vécue à ce sujet? Que vous ont appris les diverses épreuves que vous avez affrontées et qui, en définitive, vous ont rendu meilleur, en vous aidant à mieux refléter le caractère de Jésus ?
Le terme grec signifiant «passer par lépreuve» et parfois traduit par « être tenté » est peirasthaï, le passif de peirazo, qui a le sens plus vaste d` « éprouver» ou «tester». Le diable nous éprouve ou nous tente pour que nous agissions mal. Les épreuves et les tests que Dieu laisse surgir dans notre vie ont pour but de construire notre caractère.
« Les épreuves de la vie sont des agents dont Dieu se sert pour discipliner et transformer notre caractère. Il est douloureux dêtre par elles taillé, épuré, ciselé, lissé, poli, broyé sous la meule. Mais c`est ainsi seulement que l`on peut devenir une pierre vivante et authentique dans l`Église du Seigneur. Les matériaux ordinaires ne sont pas l`objet d`attentions et de soins minutieux, mais seulement les pierres de choix, dignes d`entrer dans l`édification d`un palais.» - Ellen WHITE, Une vie meilleure, «Les béatitudes », p. 21.
Cela ne signifie pas pour autant que toute épreuve est liée à la providence divine. Bien souvent nous attirons sur nous les souffrances en désobéissant; les épreuves et les souffrances peuvent aussi résulter simplement du fait que nous vivons dans un monde déchu et pécheur, où nous avons un ennemi qui nous hait (1 P 5.8). En revanche, si nous nous abandonnons totalement au Seigneur en nous accrochant à lui par la foi et dans l`obéissance quelles que soient les difficultés, nous en sortons meilleurs, ou plus affinés - à condition, bien évidemment, que nous acceptions l`uvre de Dieu en nous. Personne n`a jamais dit que ce serait une partie de plaisir! La vie ici-bas lest rarement, mais nous avons reçu cette magnifique promesse : «Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous une uvre bonne en poursuivra lachèvement jusqu`au jour de Jésus-Christ.» (Ph 1.6)
Leçon de Vendredi
POUR ALLER PLUS LOIN
«Dans ses échanges avec l`humanité, Dieu manifeste envers les impénitents une longue patience. Il fait appel aux agents qu`il s`est choisis pour inviter les hommes à s`engager à lui être fidèles, leur offrant pleinement son pardon s`ils se repentent. Mais parce que Dieu est magnanime, les hommes abusent de sa miséricorde, "Parce qu`un châtiment nest pas exécuté rapidement, le cur du fils de l`homme est totalement déterminé à faire le mal."(Ec 8. 11) La patience et la longanimité de Dieu, qui devraient avoir pour effet d`adoucir et de soumettre lâme, exercent une influence dun tout autre ordre sur les hommes négligents et pécheurs. Elles les conduisent à rejeter les contraintes et fortifient leur résistance. Ils pensent que le Dieu qui a tant supporté d`eux ne tiendra pas compte de leur perversité. Si la rétribution était immédiate, on noffenserait pas Dieu autant. Mais quoique repoussé, le châtiment n`en est pas moins certain. Même la patience de Dieu a ses limites. Lorsque celles-ci seront atteintes, il est certain qu`il châtiera. Et quand il se tourne vers les pécheurs présomptueux, il n`a de cesse que d`en finir totalement. » - Ellen WHITE dans The Seventh-day Adventist Bible Commentary, p 1166.
A MEDITER
Dieu est patient, mais cela ne veut pas dire quil est prêt à tout supporter. Quelle est la différence entre les deux et pourquoi est-il facile de confondre patience et tolérance ?
Comment le Christ a-t-il démontré dans sa vie ce quest la patience ? Quels exemples significatifs a-t-il donnés ? Vous rappelez-vous certaines situations ou, au contraire, il nétait plus question pour lui dêtre patient ?
Réfléchissez davantage à la relation entre épreuve et caractère. Il est certain que les épreuves améliorent souvent le caractère. Cependant, elles rendent aussi parfois les gens amers ou cyniques, elles le font douter de Dieu et les détourner de lui. Est-ce le cas dune personne de votre connaissance ? Dans laffirmative, que vous apprend son expérience ?
Outre les épreuves, de quelles autres façons le Seigneur nous apprend-il la patience ? Comment avez-vous appris (ou apprenez-vous) les leçons de la patience ?
Y a-t-il quelquun auprès de qui vous devez vous excuser pour votre manque de patience ? Pourquoi ne demandez-vous pas humblement pardon et ne faites-vous pas le nécessaire pour redresser les choses ? Nest-ce pas justement ce que signifie être chrétien ?
Sabbat après-midi Nous devrions oeuvrer comme le fit notre divin Maître, jetant les semences de la vérité avec soin, application et renoncement. Nous devons avoir la mentalité du Christ si nous ne voulons pas nous fatiguer de faire le bien. Sa vie était un sacrifice continuel pour le bien des autres. Nous devons suivre Son exemple. Nous devons jeter la semence de la vérité et faire confiance à Dieu qu’elle germera. La précieuse semence peut-être sommeillera pendant quelque temps, jusqu’au moment où la grâce de Dieu convaincra le coeur et que la semence se réveillera pour la vie, croîtra, et portera des fruits pour la gloire de Dieu. Dans cette grande oeuvre les missionnaires manquent, - des serviteurs qui travaillent d’une façon désintéressée avec ardeur et persévérance, comme des collaborateurs avec Christ et avec les anges célestes pour le salut de leur prochain. Testimonies, vol. 3, p. 210.
C'est de la racine de la véritable humilité que s'élève la plus précieuse grandeur spirituelle, celle qui pousse les hommes à se conformer à l'image du Christ. Ceux qui la possèdent acquièrent de la patience et de confiance en Dieu. Leur foi est invincible. Leur consécration et leur piété voilent le moi. Les paroles qui s'échappent de leurs lèvres expriment la grâce et l'amour chrétiens. Conscients de leur propre faiblesse, ils apprécient le secours du Seigneur et soupirent après sa grâce afin de pouvoir accomplir ce qui est juste et droit. Par leurs manières, leur attitude et leur esprit, ils prouvent qu'ils sont à l'école du Christ.
That I may Know Him, p. 37; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 39.
Dimanche [Citation de 2 Pierre 3 :8,9.] Maintenant, je bénis Dieu pour sa longue patience et sa grande miséricorde. Le message a été porté à de nombreux pays. Il est universel. Avertir les villes est une oeuvre urgente. Nous avons eu l'occasion de communiquer la lumière à des milliers d'âmes qui se réjouissent maintenant dans la vérité et donnent de leur temps et de leur argent pour construire des sanatoriums et des églises dans toutes les parties de l'Amérique. Des écoles ont été fondées ; de nouveaux champs d'activité ont été créés en de nombreux pays. Certes l'oeuvre a progressé lentement. ... C'est parce que l'aide du Saint-Esprit n'a pas été invoquée que bien des endroits n'ont pas encore entendu le dernier message d'avertissement. ... Les anges qualifieront des hommes et des femmes convertis, s'ils acceptent de consacrer leur coeur, leur esprit et leur âme à cette tâche. Nous n'avons point de temps à perdre.
That I may Know Him, p. 349 ; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 351. La raison pour laquelle l’Epoux tarde est parce qu’ « il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pi. 3 :9b) Oh la précieuse patience de notre Sauveur miséricordieux ! Oh que chacun de nos chers jeunes apprécient la valeur d’une rachetée à un prix infini sur le Calvaire ! Oh que chacun prenne conscience (par ailleurs) des capacités qui lui ont été données par Dieu ! Par Christ vous pouvez monter sur l’échelle du progrès et remettre chacune de vos forces sous le contrôle de Jésus. Vous pouvez représenter le caractère de Jésus. Par l’esprit, la pensée, les paroles et l’action vous pouvez montrer que vous êtes poussés par l’Esprit de Christ et ainsi votre vie exercera une influence sur les autres.
Nous vivons dans une période de l’histoire du monde trop solennelle pour que nous soyons négligents. Dieu vous a donné des forces morales, et Il vous a rendus sensibles aux influences religieuses ; Il a offert des opportunités et des éléments favorables au développement d’un caractère semblable à celui du Christ ; et maintenant c’est à vous de décider si vous voulez coopérer avec les moyens divins. « Appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection » (2 Pi. 1 10b). Ne voulez-vous pas saisir, apprécier et vous approprier chaque moyen qui vous a été fourni ? Vous devez prier, croire et obéir. Par votre propre force vous ne pouvez rien faire ; mais par la grâce de Jésus-Christ vous pouvez employer vos forces pour offrir ce qu’il y a de meilleur en vous-même et offrir les plus grandes bénédictions aux autres. Saisissez Jésus et vous accomplirez avec diligence les oeuvres du Christ. Et finalement vous recevrez la récompense éternelle. Soyez fidèles dans les plus petites choses.
The Youth’s Instructor, September 20, 1894.
Lundi Fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Colossiens 1.11 L’amour est la loi du royaume du Christ. L'Éternel invite chacun de nous à atteindre un niveau élevé. La douceur et la patience doivent se révéler dans la vie de ses enfants. La patience supporte les offenses, oui, de nombreuses offenses, sans chercher à se venger par des paroles ou par des actes.
La longanimité, c'est la patience dans l'offense, une longue endurance. Si vous êtes animé de longanimité, vous ne ferez pas part aux autres de ce que vous croyez savoir des erreurs et des fautes de votre frère. Vous chercherez à l'aider et à sauver ce dernier parce qu'il a été racheté par le sang du Christ. «Reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère.» «Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toimême de peur que tu ne sois aussi tenté.» Être patient ne signifie pas être sombre ou triste, aigri ou endurci ; c'est être exactement le contraire.
Essayez de vivre en paix avec tous les hommes et que votre âme soit placée dans une atmosphère douce et parfumée. L'Eternel entend toutes les paroles déplacées que vous prononcez. Si vous luttez contre l'égoïsme de la nature humaine, vous avancerez fermement dans l'action que vous avez entreprise pour vaincre les tendances au mal, héréditaires ou acquises. Accomplissez de grandes choses par la patience, la longanimité et l'endurance. Souvenez-vous que vous ne pouvez pas être humilié par les discours insensés d'autrui, mais lorsque vous répondez vous-même d'une manière insensée, vous laissez échapper une victoire que vous auriez pu remporter. Prenez garde à vos paroles. L'endurance et le désintéressement caractérisent les paroles et les actes de ceux qui sont nés de nouveau pour vivre une vie nouvelle en Christ.
My Life Today, p. 52; Avec Dieu chaque jour, p. 56.
L’impatience est-elle vraiment souhaitable ? Des plaintes dures et violentes, un esprit agité et accusateur, sont l’évidence d’un esprit étroit. L’impatience amène la dispute, l’accusation et la peine ; mais la patience déverse le baume de la paix et de l’amour dans l’expérience de la vie au foyer. Quand nous exerçons la grâce précieuse de la patience vis-à-vis des autres, elle reflètera notre état d’esprit. Nous rassemblerons comme le Christ rassemble. La patience recherche l’unité dans l’église, dans la famille et dans la communauté. Cette grâce doit être tissée dans nos vies. Chacun devrait monter cet échelon du progrès, « A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la patience, à la patience la piété » (2 Pi 1 : 5,6). Peter’s Counsels to Parents, p. 19.
Ceux dont le coeur est rempli de l’amour de Dieu exerceront la patience et la gentillesse dans leurs rapports avec les autres. Y a-t-il une seule personne ici que nous voudrions voir être comptée parmi les incroyants au jour où Christ viendra ? Ce qui compte par-dessus tout pour les disciples du Christ c’est d’obtenir une expérience qui les rendra capables de sauver des âmes. Nous ne pouvons nous permettre d’agir de telle façon que ceux qui sont en dehors de la bergerie n’aient pas le courage de saisir l’espérance de l’évangile. Sermons and Talks, vol. 2, p. 266.
Le monde n'a aucune raison de douter des vérités chrétiennes parce qu'il y a des membres indignes dans l'Eglise. Et d’autre part les chrétiens ne doivent pas se décourager parce qu'ils côtoient de faux frères. Considérez un instant l'Eglise primitive. Ananias et Saphira s'étaient joints aux disciples; Simon le magicien avait été baptisé… Judas Iscariot était un apôtre. Le Rédempteur ne veut pas perdre une seule âme, et ses rapports avec Judas nous ont été rapportés pour nous montrer sa longue patience à l'égard de la perversité humaine. Il nous exhorte à la supporter comme il l'a supportée lui-même. Conflict and Courage, p. 318 ; Les Paraboles de Jésus, pp. 55, 56.
Mardi « Déjà le moissonneur reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que le semeur et le moissonneur se réjouissent ensemble. » (Jean 4 : 36.) Lisez attentivement ces paroles. Discernez-en le sens, car elles nous font connaître le plan de Dieu. Ceux qui sèment une semence de vérité incitant de grands ou à de petits auditoires à prendre position se donneront beaucoup de peine. Mais peut-être ne moissonneront-ils pas. Souvent les ouvriers du Seigneur rencontrent une vive opposition et leur oeuvre est entravée. Ils font de leur mieux, répandant la bonne semence par un travail appliqué. Mais l'opposition devient de plus en plus violente. Certains auditeurs sont convaincus par la vérité, mais ils sont intimidés par l'opposition qui s'élève et ils n'ont pas le courage d’exprimer leurs convictions.
La vie des prédicateurs peut être menacée par ceux qui sont sous le pouvoir de Satan. Ils peuvent alors suivre l'exemple de leur Maître et s'en aller ailleurs. « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre », a dit le Christ. (Mat. 10 : 23.) Que les messagers de la vérité se rendent donc dans un autre lieu. Là, ils trouveront peut-être des circonstances plus favorables et ils pourront semer et moissonner. Le récit de leur succès sera fait à ceux parmi lesquels ils avaient travaillé sans résultat apparent, et lorsqu'un autre messager de Dieu les visitera, il sera mieux accueilli.
La semence répandue dans l'épreuve et le découragement prouvera sa vitalité. L'adversité, la tristesse, la perte des biens, les changements dus à la Providence divine, tout cela rappellera vivement les paroles qu'avait prononcées des années auparavant le fidèle serviteur de Dieu. Alors le grain germera et portera du fruit.
Dieu a besoin d'hommes et de femmes qui travaillent avec sagesse et avec zèle pour accomplir l'oeuvre qu'il leur a confiée. Il se servira d'eux pour convertir les âmes. Les uns sèmeront et les autres moissonneront. Que chacun s'efforce de faire fructifier ses talents afin que Dieu puisse l'employer soit comme semeur, soit comme moissonneur. Gospel Workers, pp. 409, 410; Le ministère évangélique, pp. 401, 402.
Par une intervention aussi invisible que le vent, le Christ agit constamment sur le coeur. Petit à petit, même si le bénéficiaire en demeure inconscient, des influences attirent son âme au Christ. Celles-ci peuvent être reçues en méditant sur Sa personne, en lisant les Ecritures, ou en écoutant la Parole par le moyen d'un prédicateur.
Soudainement, tandis que l'Esprit adresse un appel encore plus direct, l'âme se soumet avec joie à Jésus. Plusieurs considèrent cela comme une conversion soudaine, mais en réalité, ce n'est là que le résultat d'un long travail de persuasion de l'Esprit de Dieu, d'un processus patient et prolongé. Tandis que le vent lui-même reste invisible, il produit des effets qui sont constatés et ressentis. De même, l'oeuvre de l'Esprit sur l'âme se révélera chez celui qui a ressenti sa puissance salvifique. Quand l'Esprit de Dieu prend possession du coeur, il transforme la vie. Les pensées de péché sont mises de côté, les actions mauvaises rejetées ; l'amour, l'humilité et la paix prennent la place de la colère, de l'envie et de la dispute. La joie chasse la tristesse, et le visage reflète la lumière du ciel. Personne ne voit la main qui enlève le fardeau, ou n'est témoin de la lumière descendant des cours célestes. La bénédiction s'obtient quand l'âme se soumet par la foi en Dieu. Alors, la puissance qu'aucun oeil humain ne peut apercevoir, crée un nouvel être à l'image de Dieu.
Ye Shall Receive Power, p. 15; Vous recevrez une puissance, p. 15.
Mercredi A l'époque de Noé, la méchanceté était si grande dans le monde que Dieu ne pouvait plus la supporter et il dit : « J'effacerai de la surface du sol l'homme que j'ai créé. » (Genèse 6.7.) Mais il eut pitié et, dans son amour, offrit un refuge à tous ceux qui le désiraient. Il donna un message à Noé que celui-ci devait proclamer au peuple : « Mon Esprit ne restera pas toujours dans l'homme. » (Genèse 6.3.)
Il indiqua à Noé comment construire une arche et lui dit d'annoncer que Dieu allait faire tomber un déluge d'eau sur la terre pour détruire les méchants. Ceux qui accepteraient ce message et se prépareraient à cet événement par la repentance et la réforme seraient pardonnés et sauvés. Par contre, ceux qui refuseraient d'écouter les prières et les avertissements de Dieu, transmis par son serviteur Noé, se trouveraient séparés de Dieu et en conséquence, se verraient désormais refuser son amour et sa miséricorde infinis.
L'Esprit de Dieu chercha à toucher les hommes rebelles jusqu'au moment où, au temps choisi par lui, Noé et sa famille entrèrent dans l'arche et où, de sa main, il en referma la porte. La miséricorde divine était descendue du trône d'or, ayant cessé d'intercéder pour le pécheur impénitent.
Tous les hommes de cette génération n'étaient pas des idolâtres païens, au plein sens du terme. La plupart connaissaient Dieu et sa loi, mais ils ne se contentaient pas de rejeter le message du prédicateur fidèle ; ils entraînaient avec eux d'autres personnes dans la désobéissance. Chacun, un jour ou l'autre, est testé sur son degré de confiance dans l'épreuve. Cette génération eut pleinement l'occasion de saisir les privilèges que Dieu lui offrait, tandis que Noé faisait résonner des cris d'avertissement sur la destruction imminente ; mais ils préférèrent se soumettre à Satan plutôt qu'à Dieu et Satan les trompa, comme il avait trompé nos premiers parents. Il ne leur offrit que ténèbres et mensonges à la place de la lumière et de l'obscurité. Ses sophismes et ses séductions, étant en harmonie avec leurs vies dissolues, leur semblèrent acceptables, tandis que la vérité qui les aurait sauvés leur parut une illusion.
Signs of the Times, April 1, 1886. ; Vous recevrez une puissance, p. 254.
A chaque époque, la transgression de la loi de Dieu a été accompagnée des mêmes résultats. Aux jours de Noé, lorsque chaque précepte de cette loi était mis de côté, l’iniquité devint si profonde et si répandue que Dieu ne pouvait plus la supporter. Il déclara en effet : « J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé » (Gen 6 :7a). Au temps d’Abraham, le peuple de Sodome défiait Dieu et Sa loi ouvertement, et la même méchanceté s’en suivit, la même corruption et la même indulgence incontrôlée qui avait marqué le monde antédiluvien. Les habitants de Sodome dépassèrent les limites de la patience divine, et le feu de la vengeance divine fut allumé contre eux. L’époque précédant la chute du royaume du Nord fut aussi marquée par la désobéissance et par une méchanceté semblable. La loi de Dieu fut rejetée et ainsi les vannes de l’iniquité furent ouvertes sur Israël. « Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël ! Car l’Eternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges, assassinats, vols et adultères ; on use de violence, on commet meurtre sur meurtre. » (Os. 4 :1-2)
Review and Herald, February 26, 1914.
Jeudi « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » Jacques 1 :3,4
L’apôtre déclare que nous devons réussir dans la grâce de la tempérance afin que nous ajoutions la patience. La patience dans l’épreuve nous préservera de dire et de faire ces choses qui font du mal à notre âme et qui font du mal à ceux avec lesquels nous sommes associés. Quelles que soient les épreuves qui se présentent à vous, rien ne pourra sérieusement vous blesser si vous exercez la patience, si vous êtes calme et que vous ne vous énervez pas quand vous êtes dans une situation d’épreuve. … Nous pouvons voir la sagesse de Pierre qui place la tempérance (le contrôle de soi) – devant être ajoutée à la connaissance - avant la patience. C’est une bonne raison pour vaincre la dépendance de tous les excitants possibles, car quand les nerfs sont sous l’emprise de ces substances irritantes, les maux qui en résultent créent de graves dommages! …
Il faut que le chrétien ajoute la patience à la repentance et au contrôle de soi. Il faut avoir de fermes principes et une forte détermination pour ne pas offenser, par la parole ou par l’action, notre propre conscience ou la sensibilité des autres. On doit savoir s’élever au-dessus des coutumes du monde afin de supporter l’embarras, la déception, les pertes et les croix sans un seul murmure, mais avec une dignité sans complainte. … Un homme ou une femme agité(e) ne sait pas ce que c’est que d’être heureux. Chaque coupe qu’il porte à ses lèvres semble être amère comme l’absinthe, et son sentier semble semé de pierres acérées, avec des épines et des ronces ; mais il doit ajouter la tempérance (au contrôle de soi) la patience. Et ainsi il ne verra ni ne sentira les méfaits.
La patience doit exercer son action parfaite sinon nous ne pouvons être parfaits, sans manquer de rien. Les soucis, et les afflictions nous sont donnés pour que nous les supportions patiemment. Sinon nous rendrons notre vie amère par nos plaintes ? L’or est mis dans le feu afin que les scories soient éliminées. Est-ce que nous ne voulons pas alors être patients aux yeux de Celui qui nous affine ? Nous devons refuser de plonger dans un état de tristesse, mais montrer une confiance calme en Dieu, considérant qu’elle est un sujet de joie, afin de nous permettre d’endurer des épreuves pour la cause de Christ. Our High Calling, p.70.
La patience est une fleur qui se développera rapidement si nous la cultivons avec soin. En apprenant à nous connaître nous-mêmes et en joignant à la grâce du Christ la ferme résolution de faire notre part, nous pourrons remporter la victoire, devenir parfaits en toutes choses et ne manquer de rien.
My Life Today, p. 97; Avec Dieu chaque jour, p. 101.
Mais notre adoption dans la famille divine fait de nous des enfants et non des esclaves. Quand le Christ pénètre dans notre coeur, nous nous efforçons d'imiter son caractère. ... Plus nous étudions sa vie avec le désir d'apprendre, plus aussi nous lui devenons semblables. A celui qui met en pratique la Parole, le Saint-Esprit communique une claire intelligence. Plus nous crucifierons notre égoïsme en distribuant aux autres ce que nous avons reçu et en mettant au service de Dieu les talents qu'il nous a donnés, plus aussi les grâces célestes s'affermiront en nous et augmenteront. Nous croîtrons en spiritualité, en patience, en courage, en modestie, en amabilité. ... Les wagons ne sont pas simplement attachés à la machine, mais ils la suivent. Qui suivons-nous ? That I may Know Him, p. 118 ; Pour mieux connaître Jésus-Christ, p. 120.
La paix Le mot hébreu shalôm dérive d’une racine signifiant « être intact, complet » (Jb 9.4). La paix désigne le bien-être de l’existence quotidienne, l’état de l’homme qui vit en harmonie avec la nature, avec lui-même et avec Dieu. Plus concrètement, elle est synonyme de bénédiction, repos, gloire, richesse, salut et vie. Le mot grec eirènè suggère l’idée d’une vie en bonne entente avec autrui.
Dans l’Ancien Testament, la paix est avant tout un don de Dieu.
Les textes du Nouveau Testament ne renient pas cette approche : • Jésus accomplit l’attente messianique d’Israël (Lc 1.79) • Il apporte la paix au monde (14.27) • Il l’incarne en sa personne (Eph 2.14) • Cette paix n’est pas facile mais coûteuse (Jn 16.33) • Les disciples sont invités à devenir artisans de paix (Mt 5.9) • Ils en deviennent les témoins dans le monde (Lc 10.5) • La paix est un don du Christ ressuscité (Col 1.20) • Elle est fruit de l’Esprit (Ro 8.6) • Elle se répand dans la communauté chrétienne (Ac 9.31) • Elle s’obtient par l’adhésion à l’Evangile (Ac 10.36)
Avez-vous déjà fait personnellement l’expérience de la paix de Dieu alors que vous vous trouviez au coeur d’un conflit ? Que vous a-t-elle apporté concrètement ?
« Le chemin vers la paix ne passe pas par le chemin de la sécurité. Car la paix doit être un risque. C’est la grande aventure. Jamais on ne peut la rendre sûre. La paix est à l’opposé de la sécurité. » (Dietrich BONHOEFFER, Gesammelte Schriften, p.448)
Jésus nous offre sa paix « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne soyez pas inquiets et n’ayez pas peur. » (Jn 14.27 PDV) Ce texte s’inscrit dans une conversation échangée avec les disciples dans la chambre haute (chapitres 13 à 16). Jésus s’adresse à des croyants à qui les promesses sont accessibles. Il offre aux douze ses ultimes recommandations : • Aimez (13.34) • Gardez mes commandements (14.15) • Demeurez en moi (15.4) • Portez du fruit (15.16) • Demandez (15.7) • Rendez témoignage (15.27) • Supportez l’opposition (16.1,2,33) • Réjouissez-vous (15.11) • Prenez garde de tomber (13.8 ; 16.1)
Le texte étudié (14.27) s’imbrique dans un appel à la foi dont l’un des fruits est la paix. Le croyant peut être comblé de la paix du Christ parfaitement et pour toujours, et non pas comme le monde. Cette paix ne se trouve qu’en lui : « Je vous ai dit cela pour que par moi, vous ayez la paix » (16.33a PDV). Et avec la paix nous est donné le courage : « Soyez courageux : j’ai vaincu le monde » (16.33b PDV).
« Jésus, en les quittant, voudrait les faire jouir d’une quiétude intérieure parfaite, telle que celle qu’ils contemplent en lui-même. Cette paix résulte chez lui, en face de la mort, de sa confiance absolue en l’amour du Père. C’est cette confiance qu’il veut leur inspirer et par laquelle sa paix deviendra la leur. » (Frédéric Godet, Commentaire sur l’évangile de saint Jean, tome II, p. 294)
• « Je vous laisse ma paix » : le don qu’il fait aux disciples, il le puise dans son propre trésor : « Ma paix ». • « Pas comme le monde donne » : si le mot « paix » est omis ici, c’est parce que le contraste concerne plus l’acte de donner que l’objet du don.
Définissez en quelques mots la paix que donne le monde ? Ne serait-elle que « l’intervalle entre deux guerres » ? Croyez-vous possible une paix éternelle entre les hommes sans Dieu ? Pourquoi ?
« Pour lui (Jean) comme pour Paul, la paix est le fruit du sacrifice de Jésus (16.33). (…) Jean montre dans la présence de Jésus la source et la réalité de la paix. (…) Quand la tristesse fond sur les disciples qui vont être séparés de leur Maître, Jésus les rassure : ‘’Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix’’. Cette paix n’est plus liée à sa présence terrestre, mais à sa victoire sur le monde ; aussi, victorieux de la mort, Jésus donne-t-il, avec sa paix, le Saint-Esprit et le pouvoir sur le péché (20.19-23). » (Xavier Léon-Dufour, Vocabulaire de théologie biblique, p. 883)
La paix de Dieu « Ainsi la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que nous pouvons comprendre, gardera vos coeurs et vos pensées unis au Christ Jésus. » (Ph 4.7 PDV)
Cette épître s’ouvre par un souhait de paix (1.2) et se termine sur le même ton (4.7). Paul aborde très souvent ce thème dans ses écrits (Ro 15.33 ; 16.20 ; 2 Co 13.11 ; 1 Th 5.23 ; 2 Th 3.16). Dans le texte qui retient notre attention, l’apôtre évoque la paix qui est sensée régner entre les croyants de Philippes, mais aussi entre eux et Paul. Elle existe parce qu’elle a été rendue possible entre les hommes et Dieu par Jésus-Christ (Ro 5.1 ; Eph 2.14).
• « Qui dépasse tout ce que nous pouvons comprendre » : toute l’intelligence (nous) que les Philippiens exploitent au coeur de leurs querelles doit se soumettre à la paix que Dieu donne. Le verbe huperechô (dépasser, surpasser, exceller) se retrouve 3 fois dans cette épître (sur 4 emplois pauliniens). Les croyants de cette communauté se divisaient sur une question de préséance (2.3 ; 3.8). • « Gardera » : le verbe phrouréô est un terme militaire qui suggère que les coeurs et les pensées ont besoin d’être « gardés ». La paix de Dieu, comme une sentinelle, veille sur nos coeurs et nos pensées et nous protège de l’anxiété. « Vos coeurs » : le Nouveau Testament utilise le mot pour évoquer le siège des sentiments et des passions (Ro 1.21). • « Vos pensées » : Paul ne minimise pas le rôle de l’intelligence humaine. Cependant, les « pensées », le fruit de la réflexion (noèmata), peuvent s’égarer si elles sont livrées à elles-mêmes. • « Unis au Christ Jésus » : la paix de Dieu maintient le croyant en communion avec le Christ. L’expression « en Christ » est largement utilisée par l’apôtre (Ph 1.1 ; 2.1 ; Ro 8.1).
Dans le Sermon sur la montagne (Mt 5-7), Jésus insiste particulièrement sur le contrôle de la pensée. Recherchez dans le chapitre 5 quelques-unes de ses déclarations dans ce sens. Pour être et rester un artisan de paix demain, comment dois-je me préparer aujourd’hui ?
« Les limites du coeur et de l’intelligence vraie sont en Christ, c’est-à-dire dans le Grand OEuvre de Dieu qui se développe aujourd’hui encore et qui surgit de l’événement de la croix et de la résurrection. » (J.-F. Collange, L’épître de saint Paul aux Philippiens, p. 127)
CONCLUSION « Veillez toujours à combattre avec des méthodes chrétiennes et des armes chrétiennes. Assurez-vous que les moyens que vous employez soient aussi purs que la fin que vous visez. Ne succombez jamais à la tentation de l’amertume. Quand vous exigez la justice, veillez à agir dans la dignité et la discipline, avec l’amour comme arme principale. Ne permettez à personne de vous abaisser au point que vous vous mettriez à le haïr. Evitez toujours la violence. Si vous semez la violence dans votre lutte, les générations futures récolteront la tornade de la désintégration sociale. Dans votre combat pour la justice, montrez à vos oppresseurs que vous n’avez nul désir de les vaincre ni non plus de tirer vengeance des injustices dont ils vous ont accablés. » (Martin LUTHER KING, La force d’aimer, p. 216)